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Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron

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Elizabeth C. Dieron
admin mélanophobe et sataniste
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MessageSujet: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:16





















Cela faisait à présent des heures qu’Elizabeth traînait à nouveau dans l’immense manoir, des minutes épuisées de sa vie à les passer dans des couloirs aux divers portraits. Des ombres surgissaient parfois à quelques emplacements, mais nul ne savait réellement si cela n’était que des hallucinations, ou de réels faits surnaturelles…quelques ténèbres auraient-elles prit vie dans cet univers sombre et sans parole? Elle n’en savait rien mais cela ne l’empêchait pas de se cacher au moindre mouvement trahissant l’apparition d’une possible créature démoniaque. Tout en sachant cela, elle évitait les tapis rouges, comme transpirant un sang impur. Le vin rouge qui, des fois, tombait par surprise ici et là la faisait sursauter et douloureusement, elle reprenait son chemin en soupirant.

Doucement, elle passa une autre porte, qu’elle n’avait pas encore rencontré durant ses péripéties. C’était une puissante porte de bois au teinte de l’opium, une tendre hécatombe de génie qui s’étendait en l’air et qui ressemblait à si méprendre à une porte d’entrée. Peut-être la vérité se trouvait-elle à l’autre bout?  Ouvrant délicatement la poignée, ne cherchant pas à attirer de bruit sur sa pauvre personne, elle entra pour ne découvrir qu’une salle à manger. Ce n’était donc pas une porte de secours sur ce cauchemar vivant, pourquoi l’avait-elle donc espérée? Une longue table où se tenait des assiettes blanches et des couverts en argents reposait au beau milieu de cet endroit où le tapis se trouvait être vert, quel chance pour une fois de ne pas avoir à éviter les fils rougeoyants d’un tissus qui aurait très bien être d’une autre couleur.

Que puis-je bien trouver ici…

Peu de choses, même si par chance, il y avait sur la table un croûton de pain qui traînait toujours. La jeune femme ignorait depuis combien de temps il n’y avait plus de gens qui vivaient NORMALEMENT dans ce territoire saignant.  Avidement, elle commença à grignoter le pain qu’elle venait de trouver. Elizabeth n’osa pourtant s’asseoir, car Dieu seul savait combien de temps elle serait tranquille avant de trouver un monstre la pourchassant. Elle pourrait alors cacher son bout de pain sur elle et s’enfuir le manger plus loin. Pourquoi s’était-elle donc retrouver dans cet enfer…avait-elle fait quelque chose d’abominable pour atterrir ici? C’est alors qu’une ombre humanoïde assez loin en face d’elle la fit s’arrêter en pleine action, les yeux écarquillés.



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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeLun 28 Oct - 13:52























Jake n'avait pas la moindre idée du temps qui s'était écoulé depuis son réveil. Ni depuis son dernier repas. Ce dernier devait remonter à un petit moment déjà, au vu des protestations de son estomac. Le jeune homme, n'ayant aucun moyen de le contenter, s'efforçait de l'ignorer. Un long moment durant, il avait parcouru le rez-de-chaussée du manoir en long, en large et en travers, découvrant toujours de nouvelles pièces, de nouveaux couloirs, de nouveaux recoins... Seigneur, ce que c'était gigantesque. Que cherchait-il, au juste ? Rockwood ? Haha. Cette blague.

L'amnésique avait fini par s'asseoir sur une table, en plein milieu d'un de ces maudits couloirs qui se ressemblaient tous. La solitude ne lui pesait pas. Il n'était même pas effrayé. Sa faim ne le torturait pas plus que cela. Il était juste... Maussade. Et agacé, sans aucune raison valable. La vanité de ses allers-retours à travers le manoir venait de lui apparaître dans toute sa splendeur. Risquée. Risible. Stupide. Il ricana, avant de tendre une main vers sa poche gauche.

... C'est vrai. Il n'y avait plus de laudanum. Il ne l'avait même pas bu, seulement laissé choir du haut de l'escalier qui menait au premier étage. Quel gâchis. Bien que, pour être tout à fait honnête, le vague mal de crâne qu'il ressentait ne soit pas insupportable. Il n'était même pas blessé. Il avait juste envie de cette substance. Pire... Il en avait besoin.

Jake se releva en secouant vaguement la tête. Il fallait qu'il se calme. Tout de suite. Et qu'il arrête de se comporter comme un de ces drogués en manque d'opium. C'était ridicule. Avec un soupir, il reprit sa déambulation. Tiens... Elle menait où, cette porte ? Au vu de sa hauteur plutôt imposante, de sa luxueuse teinte sombre et de son aspect lustré... Eh bien, cela devait conduire à une pièce importante. Actionnant délicatement la poignée, Jake franchit silencieusement le seuil et laissa le battant se refermer derrière lui avec un léger claquement.

...
Ah, d'accord.
La salle à manger.
Table dressée, vaisselle luxueuse quoique vaguement poussiéreuse, tout était là.
Le valet faisait bien son travail.
Attendez, quel valet ? Plus personne ne semblait vivre ici, de toute manière.
Enfin, tout était là. Tout, excepté la nourriture. Le ventre du jeune homme grogna. Encore une fois, il l'ignora. Mieux valait se concentrer sur ce qu'il avait sous les yeux que de rêver à une impossible sustentation. Qu'y avait-il donc d'intéressant ici ?... Deux carafes. Eplies d'un liquide sombre. Avec suspicion, le jeune homme s'empara du cruchon d'argent et le hissa jusqu'à ses narines. Huma. Et grimaça. Pas très engageant. Il y plongea pourtant les lèvres, et se risqua même à en avaler une gorgée. Ce n'était pas exactement désagréable, mais plus proche du vinaigre que du grand cru. Autant reposer cela à sa place - et sans tacher la nappe, si possible.

A part ça... Une armoire, là. Dans le coin. Au fond de la salle. ... Les propriétaires y stockaient peut-être des bouteilles. Des flacons.
...

Arrête d'y penser, Jake.

L'amnésique se diriga pourtant vers le meuble, et le fouilla, à tout hasard. Les battants de l'armoire s'ouvrirentt sans discrétion, grinçant au final plus que la porte de la pièce elle-même. Et, à l'intérieur... Des assiettes. Des piles d'assiettes immaculées. Une déception mêlée de frustration s'empara de l'esprit de Jake. C'était idiot, il le savait, mais... Peut-être qu'en cherchant derrière les assiettes... Non... Rien.

Hé, tu t'attendais à quoi ?

Gniiii-Clac.
Le jeune homme se figea, l'un de ces disques de porcelaine blanche encore entre les mains, les entrailles soudainement nouées. Se gardant bien du moindre mouvement indésirable - et surtout de cogner la vaisselle, Jake fit lentement pivoter sa tête vers la porte. Avant de ressentir un indicible soulagement. C'était une femme. Pas un monstre. Elle marchait. Elle ne chassait pas. Elle mangeait, elle ne... Comment ça, elle mangeait ? L'amnésique, par dépit d'avoir laissé passer de la nourriture, eut soudain envie de lancer l'assiette placée entre ses doigts. Quel imbécile fini !... Courir après du laudanum, pour quoi ? Finir par mourir de faim ?...

Tiens, ça y était. L'arrivante venait de le remarquer. Et, visiblement, ce qu'elle apercevait ne lui plaisait pas. Jake pouvait comprendre. Placé où il l'était, dans un recoin encore noirci par l'ombre des battants de bois, son allure ne devait pas être particulièrement rassurante. Ç’aurait pu être drôle... Mais il n'était pas dans les objectifs de Jake d'effrayer qui que ce soit. Les monstres y suffisaient très bien.

Il se contenta d'accrocher un léger sourire à ses lèvres. D'oublier de ranger l'assiette. Et d'approcher de manière aussi normale qu'un homme fatigué et désabusé - apportant de surcroît un objet parfaitement aléatoire - le pouvait. Il lui fallait dire quelque chose, n'importe quoi, d'au moins civilisé et rassurant.

« Bonjour, mademoiselle. Ou bonsoir ? Ça n'a guère d'importance, au fond. »




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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeMar 29 Oct - 12:35





















Le pain qu’Elizabeth mangeait n’était pas des plus exquis, bien au contraire, il sentait le rassis et semblait avoir été grignoté par des rats ici et là. Mais elle ne pouvait faire la maigre bouche, son corps avait besoin de nutriments et son esprit ne pouvait se départir de cela pour continuer à réfléchir. Mais lorsqu’elle vit ce qui se trouvait en face, elle ne put continuer, cachant lentement son bout de pain dans les plis de sa robe. Doucement, la jeune femme fit quelque pas en arrière, ne sachant que faire. Aller vers l’ombre pour connaître la vérité sur elle ou fuir? Finalement, ses jambes refusant de bouger, elle ne put qu’attendre que l’ombre se détache dans la lumière, dévoilant un homme plutôt malhabile avec d’immenses yeux à moitié entre la folie et l’inquiétude. Une assiette se trouvait dans sa main, chose assez étrange. Peut-être était-ce son arme contre les monstres du manoir? Peut-être avait-il autant peur d’elle qu’elle de lui. Il semblait aussi humain qu’Elizabeth, aussi s’avança-t-elle aussi, uniquement de quelques pas, avant d’entendre sa voix:

Inconnu: Bonjour, mademoiselle. Ou bonsoir ? Ça n'a guère d'importance, au fond. 

Mmh, effectivement, l’heure n’avait aucune importance dans ce manoir. Quel que fut le temps, ils étaient emprisonnés dans ce qui semblait être une prison éternelle avec des geôliers sans âmes. L’homme semblait affamé et n’avait pas l’air bien méchant, aussi la jeune femme dépassa la table pour aller plus avant dans sa rencontre. Jetant un coup d’œil, la douce crut pouvoir apercevoir des fenêtres mais interrompit sa tâche quand elle n’en vit aucune. Cependant, elle se rappela dans son trajet jusqu’ici avoir parcouru des couloirs proches des fenêtres, aussi, calmement, répondit-elle:

Elizabeth: La dernière fois que je suis passée à côté d’une fenêtre, le soleil était lumineux…alors pourquoi pas bonjour?

Que dire de plus? Perdue dans un lieu où elle ne savait rien, son seul plaisir était de découvrir des gens, en attendant de découvrir une salle d’étude dont elle ne voudrait plus décoller si elle possédait une plume et des feuilles. Comment êtes-vous arriver dans cet enfer? Ce pantalon vous va à ravir! Comment vous appelez-vous? Quel âge avez-vous?  Vos yeux me font peur…tant de questions que la jeune femme aimerait poser à son interlocuteur sans savoir réellement par laquelle commencer. Peut-être tout simplement son nom? Oui, c’est certainement la meilleure des idées.  Pourtant, en entendant le ventre du jeune homme, elle comprit qu’il y avait mieux à faire. A regret, elle sortit le morceau de pain d’entres ses jupes et en coupa la moitié. Aucun monstre à l’horizon, elle pouvait se permettre d’offrir un peu d’elle même à d’autre. Tout en lui tendant, la jeune femme dit:

Elizabeth: Tenez, un morceau de pain, vous me semblez mourir de faim. Comment vous nommez-vous? 





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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeJeu 14 Nov - 20:27























« La dernière fois que je suis passée à côté d’une fenêtre, le soleil était lumineux… alors pourquoi pas bonjour ? »

Réponse logique. Cohérente. Logique, oui, mais guère satisfaisante. Jake n'attendait pas tant des propos de sa toute nouvelle interlocutrice qu'ils répondent à sa question, mais plutôt qu'ils embrayent sur un autre sujet. En effet, ce n'est pas qu'il n'ait strictement rien à répondre, mais... Si. En fait. C'est d'ailleurs finalement son estomac qui se décide à répondre, par un grondement assez peu discret qui a pour effet direct de tirer au jeune homme une vague grimace d'agacement. On a fait mieux, comme première impression, que celle d'un affamé.

« Tenez, un morceau de pain, vous me semblez mourir de faim. Comment vous nommez-vous ? »

Les yeux de l'interpelé luisent d'un éclat envieux largement perceptible lorsqu'ils se posent sur la nourriture toute simple tendue par la blanche main de cette parfaite inconnue. Regard de fauve. Qui ne dure pas, bien sûr. Jake se reprend rapidement et force son regard à s'appesantir sur les prunelles de la femme - bleues ? noires ? la pièce est si sombre - plutôt que sur ce qu'elle s'abaisse à offrir ou que sur sa silhouette en général - ce n'est certainement pas qu'elle soit désagréable à regarder, mais l'ancien domestique a dans l'idée, sans savoir pourquoi, que c'est une chose qui ne se fait pas. C'est donc d'une voix calme et posée qu'il reprend la parole afin de décliner dignement l'offre qui lui est faite. Oui, décliner, bien que le cœur n'y soit pas. Il prend même la peine de lever légèrement la main, paume ouverte à la verticale, pour renforcer sa dénégation. La jeune femme a mis la main elle-même sur ce pain. Au vu de son corps délicat, elle est bien moins solide que lui. D'ailleurs, il n'est pas près de mourir de faim au sens strict du terme, pas encore.

« Je vous en prie, madame, gardez-le. Je ne suis pas nécessiteux à ce point. Je me nomme... Walker. Jake Walker. Puis-je vous demander votre nom, madame ? »

Le bref instant d'hésitation au moment d'énoncer son identité. Un éclair de panique traverse l'esprit du jeune homme. Seigneur, c'est la seule chose dont il se souvienne, alors si, par-dessus le marché... Sa main se crispe involontairement sur la poche ornant le flanc gauche de sa veste. Sous ses doigts, la rigidité légère d'un papier plié en quatre. Soulagement. Rassuré, Jake rétablit son esquisse de sourire.




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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeDim 24 Nov - 13:27























Elizabeth voyait entre les regards perdus de son interlocuteur, une véritable faim à assouvir, bien qu'il tentait de la cacher. Pourquoi donc autant de méfiance pour elle? Une question bien étrange qui se posait là sans savoir à quel saint se vouer. Alors qu'il lever la main pour refuser son offre, la belle fronça les sourcils. On osait lui refuser son aide? Qu'il fasse attention, s'il la refusait trop souvent, elle risquait de faire exprès de ne plus jamais lui offrir son aide. Non, mais quand même. Il paraissait stupide à la jeune femme de ne pas s'entraider dans un endroit comme ici. Prenant sa main ouverte avec plus de force que je ne m'en serai soupçonnée, je lui plaqua le pain dans sa main. Le regard sévère, j'attendis une réaction de sa part, qui vint bien plus vite que prévu.

Jake: Je vous en prie, madame, gardez-le. Je ne suis pas nécessiteux à ce point. Je me nomme... Walker. Jake Walker. Puis-je vous demander votre nom, madame ?

Hésitation sur son nom, mais alors...cette être perdu serait également un amnésique comme la jeune femme? Un potentiel ami dans cet univers de brute? Alors pourquoi ne prenait-il pas ce foutu morceau de pain qu'elle lui tentait! C'était la moindre des choses! Exilés qu'ils étaient dans un univers dont ils ne comprenaient pas l'intérêt, aucun des deux ne devraient ignoraient l'autre, mais à ce train là... Prise de honte de se voir ainsi rembarré dans sa générosité, elle ramena le morceau de pain à elle et en grignota un morceau en s'exclama:

Elizabeth: Dieron. Elizabeth Catherine. Vous pouvez choisir le prénom qui vous siéra, les deux sont à moi.

Elle laissa ses doigts parcourir la surface du pain d'un air songeur. Devait-elle retenter sa chance? Le pauvre n'avait pas l'air bien lourd et ses yeux semblaient creusés par la fatigue, ou par quelques douloureux supplices vécues dans ce terrible manoir. Elle avait envie de l'aider, mais s'il n'en voulait pas, pourquoi devrait-elle se forcer, le forcer? Délicatement, la jeune femme eut un démarche langoureuse autour de la table, tenant d'une main baladeuse le pain. Il esquissa un étrange sourire après avoir mis la main dans sa veste, qu'avait-il alors à cacher de si étrange? La curiosité portée à l'extrême, elle posa le pain sur la table, l'air de rien et se retourna vers lui en s'exclamant:

Elizabeth: Les temps sont durs, maintenant que nous sommes tous enfermés ici! Et vous, vous refusez l'aide des autres? Vous ne comprenez pas que nous sommes tous dans le même bateau?

Son ton était colérique, mais plaintif. Elle souhaitait vraiment pouvoir aider cette homme, mais elle refusait de le faire contre son gré, alors qu'il se débrouille. Reprenant le pain, elle continua sa route en souriant, observant une statue sur une cheminée éteinte. La jeune femme ne sut pas quoi dire d'autres. S'excuser d'avoir été aussi dure dans ses dernières paroles? Pourquoi faire? Ce n'était que de la pure vérité qu'elle venait de dire là. Mâchonnant son morceau de pain pour calmer son ventre qui grondait à merveille, elle s'évertua à ne pas regarder son interlocuteur. Pourtant, un petit bruit de pas la fit se retourner, le pain contre sa bouche, ses yeux grands ouverts, encadrés par des sourcils froncés. 




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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeJeu 19 Déc - 21:06























« Dieron. Elizabeth Catherine. Vous pouvez choisir le prénom qui vous siéra, les deux sont à moi. »

Encore un nom qui, au premier abord ne m'évoque rien – au passage, je préfère Catherine. Je fronce légèrement les sourcils, songeur, en observant la jeune femme. Cette dernière s'approche, volontairement voluptueuse, et dépose le croûton sur le plateau taché de la table après en avoir fait le tour, imprimant à son corps des ondulations qui me laissent une impression peu agréable. Elles me semblent trop... artificielles. Mon regard se baisse quelques instants en direction du pain, mouvement que ne suit pas le reste de mon corps. Serait-ce, madame, une tentation à laquelle vous souhaiteriez me voir céder ? Mais certainement pas, voyons. Tout de même, priver une femme de sa nourriture fraîchement acquise, a-t-on seulement idée ? Je secoue la tête en esquissant un sourire. Non, merci, vraiment.

« Les temps sont durs, maintenant que nous sommes tous enfermés ici ! Et vous, vous refusez l'aide des autres ? Vous ne comprenez pas que nous sommes tous dans le même bateau ? »

Cette voix m'agresse et me supplie. Je soupire intérieurement et lève les yeux au ciel - inutile, madame, de commencer à vous énerver. Elle se saisit du pain avec vigueur et s'éloigne à petits pas vers la cheminée au foyer désespérément froid, un sourire fiché en travers du visage. Je lève un bras dans un début de mouvement pour l'arrêter, puis la laisse finalement parler. Qu'aurais-je pu lui dire ? Qu'elle dévore son pain tranquillement, tant qu'elle le peut. De mon côté, face aux crispations maintenant silencieuses bien que trop douloureuses pour rester ignorées de mon estomac négligé, il ne me reste plus qu'à boire, je suppose. A pas traînants, je m'en retourne en direction du meuble précédemment identifié par ma personne comme une sorte de casier à bouteilles ouvragé, pose en genou à terre et entreprend de choisir l'un des flacons – au hasard, je dois bien l'avouer. C'est à l'instant précis où je me redresse que cette brusque impression m'assaillit. Une sensation de... Hm, oui, de déjà-vu. Comme si... Oh, je suis déjà venu ici. Je le sens, je le sais, j'en suis sûr. Ma pauvre âme s’accroche à ce bel espoir, celui d'avoir, enfin, découvert un repère. Mais, déjà, la sensation s'estompe et mon hypothétique mémoire s'évapore comme une brume d'alcool. Non, non, pas déjà ! Je m'y accroche, tente de retrouver l'exacte sensation qui m'a soudainement pris au corps. Mes paupières s'abaissent, les coins de mes yeux se plissent tandis que l'ensemble de mon être se retrouve soumis à une légère tension. Concentre-toi, concentre-toi ! Une douleur insidieuse commence à poindre derrière mon orbite gauche. Oh, non, pas maintenant... Je veux me souvenir. Je veux comprendre. Il me semble entendre... quelque chose comme... une voix. Bien trop basse pour être mienne. Je ne comprends pas les mots qu'elle prononce. S'agit-il d'une véritable réminiscence mémorielle, ou n'est-ce qu'un acouphène dénué de sens ?... Chut, écoute, rien qu'un instant encore... Le murmure intérieur se tait. J'ouvre les yeux, doigts crispés autour du col de la bouteille que je n'ai pas lâchée. Je secoue vaguement la flasque de verre. Elle ne m'évoque plus rien. J'ai dû rêver... Mon espérance se désagrège. J'ai dû rêver. Être victime de quelque illusion. … La faim, peut-être, me dis-je sans trop y croire. Le laudanum, au moins, est à exclure des causes probables, pensé-je avec amertume. La douleur bat doucement contre mes tempes. Elle m'est familière, presque rassurante. Voilà tout ce qu'il me reste de cette fugitive sensation... Un espoir déçu, et quelque chose comme une inoffensive migraine. Fantastique. Ravi de l'avoir vécu. Mon regard papillonne quelques instants à travers la pièce – je suis sûr, au fond, que je la connais – pour finir par accrocher les cils de la jeune femme. Je me fends d'un sourire – il ne s'est rien passé.





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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeSam 21 Déc - 22:56





















Il restait imperturbablement silencieux face aux paroles d'Elizabeth, et c'était bien là l'une des choses les plus insupportables que l'on pouvait bien lui faire subir. Elle ne supportait pas la contrariété de l'ignorance. C'était bien une chose qui était commune à bon nombre de personnes, mais à elle en particulier. Pourquoi fallait-il toujours qu'on l'ignore alors que tout le monde ailleurs était remarqué? Jamais elle n'avait aimé cela, ni comprit cela. Il fallait qu'elle soit écoutée, remarquée. Orgueil mal placé ou blessure de l'âme, elle n'en savait rien et n'avait pas envie de le savoir. Cet être l'agaçait plus qu'il n'en était permis. Elle n'était pas une créature fragile que l'on mettait dans un placard pour ne plus avoir à la regarder, au contraire. Elle n'était pas une personne que l'on devait choyer car elle était une femme. Certes, la grâce féminine était de son côté, mais elle avait le droit d'être écoutée aucun qu'un autre. La jeune femme ne supporterait pas d'être ainsi mise de côté pour une stupide histoire de morceau de pain? Il n'en voulait pas de cette pitance? Ce n'était pas elle qui irait faire la mauvaise bouche, mais bon...c'était atroce de se sentir ainsi repousser. Ce n'était qu'une histoire de pain, mais qu'est ce que cette histoire de pain cachait? Peut-être quelque chose de plus important et...

Oh, pitié, Elizabeth. Parfois, les choses ne sont que ce qu'elles sont et aucuns écrans de fumés ne viennent troubler leur repos. Il faut parfois accepter que les gens n'acceptent pas tout ce qu'on leur impose uniquement parce que c'est toi qui les leur demande. Doucement, Elizabeth redressa la tête et mâchouilla son morceau de nourriture. Ce n'était pas bien agréable de se faire ainsi reprendre par sa conscience quand ses pensées allaient beaucoup trop loin. Elle en avait des fois, des moments comme ça où son esprit partait à la volée, que ses pensées partaient comme un cheval au galop sans pouvoir s'arrêter. Elle appréciait en ces moments de ne pas ouvrir la bouche, car qui savait les âneries qu'elle aurait pu sortir, uniquement parce que c'était ce que son âme fertile avait fait pousser à la seconde près? Gênée d'avoir parlé aussi crûment face à l'homme, elle se redressa alors totalement et déposa le pain sur la cheminé:

Elizabeth: Que vous n'en vouliez pas, tant pis. Mais je n'ai plus faim, aussi vais-je le laisser ici pour qu'une autre âme affamée vienne la récupérer.

La jeune femme aurait alors aimé pouvoir deviner ce qui se passer dans l'esprit du jeune homme. Il était pourtant complètement renfermé, indiscutablement occupé à déranger une petite bouteille de sa poche. Elle en avait déjà vu des comme ça, mais n'en avait encore jamais pris. S'approchant pourtant à petit pas, Elizabeth le vit rouvrant les yeux vers elle. Ne bouge plus. Elle se laissa observer par l'étrange petit être aux yeux exorbités par elle ne savait quelle magie. Doucement, elle fit pourtant un pas vers lui, ne le craignant pas, mais souhaitant le mettre en confiance après les dures paroles qu'elle avait eu envers lui et dit:

Elizabeth: Quel est cette liqueur que vous avez?






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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeMar 31 Déc - 11:25






















Visiblement, la jeune femme a très mal reçu mon silence. Il faut dire que je me trouvais loin, très loin de notre réalité physique... Combien de temps suis-je resté plongé dans ma mémoire – ou du moins, dans de vagues réminiscences peut-être dues à mon imagination ? Moins d'une minute, à ce qu'il me semble. Mais la notion du temps... Lorsque l'on erre ainsi dans la nuit permanente... Tend rapidement à disparaître. J'inspire puis expire calmement, reprenant mélancoliquement pied dans la réalité – avec la désagréable impression d'être passé à côté de quelque chose. Mes yeux papillonnent en direction de mon interlocutrice désormais silencieuse. Que fait-elle ?... Non... Elle ne va pas laisser ça là, sur le manteau de la cheminée ?!

« Que vous n'en vouliez pas, tant pis. Mais je n'ai plus faim, aussi vais-je le laisser ici pour qu'une autre âme affamée vienne la récupérer. »

Je... Je suis terriblement confus. Mon regard pivote rapidement, passant du quignon  de pain abandonné à la femme qui a osé délaisser une part de nourriture. Est-ce un genre d'offre ? De provocation ? De torture morale, oui, plutôt ! Je ne sais plus quoi faire. Mon estomac me crie de m'emparer de cette mie desséchée, mon maigre honneur m'enjoint sombrement de laisser ce pain bien assez vieux là où il est, que le simple fait de m'en approcher serait une marque de faiblesse... Tant pis. Mon instinct de survie prend le dessus. Je marche droit à la cheminée et m'empare du malheureux croûton. Après tout, quel mal y-a-t-il dans mes actes ? Ce n'est pas comme si je le volais. Je marmonne quelque chose à propos d'inconscience et de femmes.

« Quel est cette liqueur que vous avez ? »

J'abaisse un regard perplexe sur celle qui vient d'élever la voix – liqueur ? Que diable me chante-t-elle là ? Une légère crispation de mes jointures m'apporte la réponse – ah, d'accord, la bouteille. Mais ce n'est que du vin... Du vin... J'agite doucement la bouteille. Après tout, pourquoi pas ?... Mordant à mon tour dans le morceau de pain sans autre forme de procès – que je sois damné, je ne suis qu'un piètre humain soumis aux contraintes charnelles, je m'approche à grands pas de la table sur laquelle je prélève un verre d'apparence opaque. Je le tourne entre mes mains avec délicatesse tandis que, peu à peu, mon souffle le débarrasse de l'épaisseur de poussière dont il est couvert pour révéler sa transparence. Un couteau s'improvise tire-bouchon de fortune et, bientôt, je tends à la jeune femme une coupe emplie d'un liquide écarlate dont l'odeur révèle sans ambages la teneur en alcool. Moi ?... Eh bien... Peut-être puis-je me contenter de la bouteille. Je la hisse jusqu'à mon visage, en respire un instant les effluves. Puis y porte les lèvres. A quoi bon s’embarrasser de convenances ? Il n'y a là nulle société pour porter de jugement, et suffisamment de vin pour organiser une orgie.




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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeVen 10 Jan - 0:55




















Elizabeth se remit à nettoyer sa robe sans autre but. Pourquoi ne parlait-il toujours pas, cela la dérangeait. Quelque chose en elle tournait sans s'arrêter, comme des questions en forme de cotons qui n'avaient aucune démarcation. Pourquoi cet être, de par son comportement et ses mouvements, semblait faire ressortir en elle tout ce qu'elle détestait? Ce petit homme paraissant si timide et délicat, tremblant un peu comme Morgan...il l'intriguait, et peut-être était-ce pour cela qu'elle n'avait pas encore détallé sans demander son reste. Car il était bien moins agréable à vivre que son correspondant du cœur dont la plume n'avait d'égale que sa beauté. Mais si l'on devait s'arrêter à la supportabilité de chaque personnes, on se retrouverait vite bien seul sur Terre, et c'était encore plus vrai dans ce manoir où la vie ne se résumait qu'à quelques vies à peine. Bon...toujours pas de réponse? Cela en était tellement rageant. Il était où le problème? Elle voulait juste savoir ce que contenait cette fiole à la couleur si...troublante.

Ah! Enfin du mouvement! Jake prit le pain entre ses mains pour en grignoter quelques bouts, l'air coupable. Cela ravit le cœur d'Elizabeth qui pensait vraiment devoir baisser les bras. Elle se mit alors à sourire de toutes ses dents, penchant la tête sur le côté:

Elizabeth: Vous voyez, c'était pas si difficile.

L'homme alors se déplaça vers la table sans lui répondre de première abord. Si l'on en comptait toutes les phrases qu'il lui avait prononcé, peut-être pouvions-nous les compter sur les doigts d'une main. Il semblait bien avare de ses paroles. Mais qu'importe. Elizabeth l'acompagna dans sa marche vers la table, le regard intrigué. Que comptait-il faire? Il faisait danser le liquide rougeâtre dans sa fiole. Etrangement, cela évoqua du vin à la jeune femme, et non du sang, ce qui lui permit de ne pas avoir peur. Cette couleur n'était pas un rouge ordinaire, c'était un rouge violacé plus beau que n'importe quel autre rouge, on ne pouvait se confondre, on ne pouvait se morfondre. Il ouvrit alors la bouteille grâce à un tire-bouchon improvisé. Quel savoir faire de la débrouillardise, Elizabeth fut silencieusement admirative, elle avait toujours apprécié les gens qui savaient ce qu'ils faisaient. Mmh...oui, cet homme l'intriguait beaucoup. Elle aimerait beaucoup pouvoir avoir un calepin et une plume encrier avec elle pour l'interroger ou tout simplement noircir des pages de descriptions silencieuses quant à cet inconnu. Cet volonté de ne pas parler la rendait encore plus curieuse, comme vouée à une envie de briser ces barrières. Arrgh, comme c'est extremment humiliant d'être ainsi mené en bateau avec une carotte inatteignable, juste pour du défi. C'est alors qu'il remplit un verre et le lui tends. Elizabeth ne tarda pas à la prendre et à humer son odeur. Délicate. Elle trempa ces lèvres tout en observant par en dessous son interlocuteur silencieux qui humait le goulot de la bouteille. D'une trempette elle avala toute une gorgée qui rendit sa tête toute chaude:

Elizabeth: Oh...merci beaucoup...cela fait vraiment du bien de boire pareille délice. Pardonnez-moi pour mes dures paroles de tout à l'heure...




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MessageSujet: Re: Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Have you ever confused a dream with life? - Walker & Dieron Icon_minitimeSam 15 Mar - 20:09






















La première gorgée de vin fait monter à mes joues une rougeur presque surnaturelle – et en tout cas largement inhabituelle. Bien entendu, le taux d'ensoleillement de se manoir pousse tous ses habitants à arborer un teint de vampire, mais... Pour ma part, je bats des records en traînant sur ma carcasse fragile une peau de tuberculeux. Sans doute est-ce dû à ma consommation passée de laudanum qui, au vu de l'état de manque qui me pousse beaucoup trop régulièrement à ingérer certaine quantité de cette denrée rare, a dû, fut un temps, se révéler plus qu'abusive. La deuxième lampée de liquide écarlate que je m'octroie embrase ma gorge sur son passage et entame largement la bouteille. La troisième... Etait déraisonnable, je suppose.

« Oh... merci beaucoup... cela fait vraiment du bien de boire pareille délice. Pardonnez-moi pour mes dures paroles de tout à l'heure... »

Dures paroles ? Que me chante-t-elle là ? Je secoue la tête en signe de dénégation.

« C'est déjà oublié. »

Je fais tourner la bouteille entre mes mains. Perdus que nous sommes dans ce lieu aussi vaste qu'odieux, il est normal que nous ne maîtrisions pas entièrement nos états d'âme, et que parfois nos paroles dépassent notre pensée. Comment pourrait-il en aller autrement ? Nous sommes seuls, à défaut d'esseulés, privés de nous-mêmes par la désagrégation forcée de nos souvenirs. C'est terrible. C'est absurde. C'est là notre existence. Et alors... Il nous faudrait survivre, hein ? Échapper à tout cela. Peut-être que ce lieu n'est même pas réel. Peut-être est-il simplement notre purgatoire à tous. Peut-être sommes-nous tous des âmes errantes attendant notre jugement dernier. Mes lèvres se fendent d'un sourire cynique duquel s'élève un léger ricanement. Je n'en peux plus. Cet endroit me rend dingue. Je ne supporte pas la haine, les ténèbres, l'obscurité, la migraine, la terreur, le désespoir, les hallucinations, cette mémoire qui m'échappe. Si j'avais au moins le cran de suivre mon raisonnement jusqu'à sa conclusion... Je me jetterai du haut d'une rambarde d'escalier, et les choses en finiraient là. Seulement, je n'en suis pas capable. Et je n'ai pas encore été capable de déterminer si cela tenait du courage ou bien de la lâcheté. Alors... Puisque je n'ai plus rien à perdre... Je lève ma bouteille à hauteur d'yeux tout en lançant à mon interlocutrice – Elizabeth – un regard attristé assorti d'un sourire ironique.

« Vous savez, j'ai déjà tout oublié... »

Je porte la bouteille à mes lèvres et y boit à longs traits. La tête se met à me tourner légèrement.

« ...et je compte oublier à nouveau. »



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