Je ne pouvais rien faire d'autre qu'accompagner ses délicieux mouvements de mon mari. Oui, car à cette seconde précise, il ne pouvait être que mon mari, celui que j'aimais plus que tout au monde, celui pour lequelle j'aurai donner ma vie. Ma maladie pouvait aller se faire foutre, car à cet instant, je ne voulais être qu'à lui, pour le restant de ma vie. Il serait le seul à pouvoir me procurer autant de plaisir n'importe où, n'importe quand, à toutes les secondes de notre vie s'il le fallait. Mon cœur sourit d'intenses plaisirs, je me sentais porter par un délice plus que certain. Ses mouvements étaient si profonds qu'il me faisait de plus en plus augmenter le volume de mes soupirs, de mes cris et de ma jouissance proche. Je n'avais pas les mots pour le décrire, cette folie humaine qui ne pouvait changer au creux de mon corps. J'aimais cet homme plus que n'importe qui, plus que je n'ai pu aimer dans ma vie. Peut-être n'était-ce qu'une gageure, mais je ne pouvais espérer autrement. Quand bien même le futur pouvait nous infliger les pires horreurs, je jura sur ma vie à cette seconde, à la seconde où d'une jouissance conjointe à celle de mon amour, unissant nos deux semences dans un cri semblable, que jamais je ne cesserai de l'aimer. Il était celui qui avait réussi à me faire sentir réellement celle que j'étais en dessous des affres de ma maladie, il était celui qui me rendrait entière pour la première fois de ma vie. Je voulais qu'il soit le seul. Je voulais qu'il soit l'unique père de mes enfant, qu'à tout jamais nous puissions être heureux ensemble, quoiqu'il advienne. C'était un ultime souhait que je jeta à mon plaisir tandis que je m'arrêta de bouger, doucement épuisé par cette danse qui nous avait porter pendant je ne saurais dire combien de temps. Doucement, j'embrassa ses lèvres et murmura :

Je t'aime aussi...plus que tout au monde.

Je surèleva mon bassin pour le prendre encore plus profondément en moi, j'étouffa un soupir de plaisir et continua ma parole première en baillant :

Il est peut-être temps de dormir maintenant...

Je lui sourie et ferma les yeux, l'emprisonnant entre mes bras et mes jambes pour l'empêcher de s'enfuir, et ainsi je m'endormis, son cœur sur le mien, mon bonheur au beau fixe.