Event Noel - Ho-ho-ho!! [Fini]

**Amy S. Carter** admin vengeresse et nymphomane

Ho ho ho !

Les paroles de Felix sont sensés. Si j'avais été en vie, je l'aurai suivi, drapeau au poing. Jamais je n'ai douté de ses décisions, bien que je n'avais jamais accepté qu'il meure exprès pour me rejoindre. L'observant avec un petit sourire de confidence, je finie par détourner mon regard afin d'analyser la situation, les gens qui sont autour de moi. Le « Père-Noel » commence à offrir des cadeaux. Il commence. S'arrête. Ses lourds pas se dirigent vers le sapin. Non pas pour récupérer d'autres cadeaux mais pour se saisir d'une boule de décoration. J'ai un mauvais pressentiment. Il détruit la boule. Jusqu'à en récupérer un morceau. Non...non pitié non. Je me remets à observer mon mari qui ne prends aucune peur. Comment peut-il...non ? Si calme et pourtant si proche de la mort. Se sentirait-il plus proche de moi à chaque fois qu'il risque sa vie ? Je ne sais pas, la peur s'éprend de ma colère. Je recule en voletant dans les airs. J'hésite à faire venir une force surnaturelle pour attirer l'attention du Père-Noel. L'hésitation de trop.

Aussitôt le vieillard se jeta sur le corps de Felix. Le couvre de lacérations dans les plus grands recoins de son cou. Le sang gicle plus longtemps encore. Le temps me semble s'être brutalement arrêté. Plus rien n'est visible à mon regard que le sang qui s'échappe, que le corps de Felix qui brutalement s'arrête de bouger, que son regard qui devient froid. Mon regard s'est-il ainsi éteint quand je suis morte ? Je n'arrive pas à réellement me rendre compte de sa mort. Il est devant moi, ne bouge plus, ne parle plus. J'attends. Mon expression ne reflète plus aucune émotion. J'attends. Je n'arrive pas à réellement me rendre compte de sa mort. C'est impossible. A toute seconde, j'attends qu'il se relève. Puis mes genoux me lâchent, bien que je sois une fantôme sans corps. Est-ce que tout ceci est réel ? Il ne se réveille pas. Il est mort. Mort. Mort. Mort. Mon cœur inexistant commence à trembler, à brûler. Non, stop. Il peut toujours redevenir fantôme. Oui, il va renaître. Renaître. Revivre. Devenir fantôme avec moi. On pourra être ensemble. Pour toujours, dans l'éternité. Mon chéri, réveille toi...réveille toi je t'en supplie.

Rien, toujours rien. Il était froid et aucune forme ectoplasmique ne voulait venir. Je croyais que j'allais en devenir folle. J'en suis devenue folle. Mon esprit qui s'arrête de fonctionner. Il n'est pas mort. Il n'est pas mort. Froid, son corps est froid. Je ne peux pas le toucher mais je le sens. Mes yeux se couvrent de larmes. Mon corps se met à trembler. C'est tout, tout est faux. C'est impossible. Je sens mon corps qui émet des flammes fantômatiques, mais ce n'est peut-être qu'une illusion. Je veux tuer cet homme je veux son sang sur mes mains je veux sa rage dans le creux de tout ce que je suis pour qu'à tout jamais il puisse goûter à mes larmes. Mes cordes vocales me crient de me servir d'elle. Et au final je me mets à hurler. A hurler telle une Banshee à en faire exploser les oreilles des vivants. Je m'arrache les cheveux, mais qui repousse car ils ne sont que fausses textures. Autour de moi les objets commencent à s'envoler, tous les cadeaux partent dans une sorte de tornade, tout autant d'objets que possèder le Pere-Noel. Mon coeur saignait trop pour dire quelque chose d'audible, je ne faisais que hurler.

©BOOGYLOU.

**Esther H. Castel** admin paranoïaque et enthousiaste

Ho ho ho !

Je vois ce fou furieux qui s'approche de certains pour leur offrir des cadeaux, tout le monde y passe. Curieux. Etrange. Mais je ne me laisserai pas faire par cet autorité ! Aucune autorité ne me forcera à faire ce que je ne veux pas, c'est indéniable. Mais c'est alors que comme nous tous, je le vois s'approcher de cet homme à la mèche blanche qui avait dit de méchantes choses. Ce genre de choses qu'il ne faut pas dire face à l'autorité à moins d'avoir des armes, ou de cacher ses paroles de poison sous la cendre. Quel misérable stratégie que de faire la rébellion sans armes. Cependant, je pensais que l'union pourrait faire la force. Voyant l'homme et la fantôme s'avancer en la direction de mon esprit, j'ai songé faire de même. Par chance, le vieillard ne semble pas m'avoir entendu. Et c'est tout silencieux que je me recule du côté de David, attendant un autre moment pour l'affronter. Il fallait s'avoir s'y prendre avec de la délicatesse. De la ruse. Ne réfléchissons donc pas plus loin pour le moment. Tous nos cadeaux nous sont donnés. Je vois la jeune femme qui n'avait pas voulu me répondre se faire exploser la tronche à grand coups d'explosifs. Je suis inquiet. Elle n'avait pourtant pas émis de phrases contraires à cette dictature que semblait vouloir nous imposer cet homme répugnant au costume terrifiant. Je n'ose ouvrir mon propre cadeau et regarde David. Celui-ci m'offre le regard le plus troublant et pourtant le plus doux du monde. Je le prends et le serre très fort dans mes bras, caressant ses cheveux. Il faut pourtant que j'ouvre ce cadeau.

Tout ira bien mon ange...tout ira bien, je te le promets.

Sur ces mots, je lui offre assimile un doux baiser comme je peux en faire, un doux baiser. Simplement. Puis détache mon étreinte pour regarder, dessiner le dessin le cadeau pardon, que l'on vient de nous faire. J'ouvre. Je commence. A crier en lâchant la chose. C'est un seau. Un espion. Ce sale petit empereur de pacotille au bonnet rouge m'a offert à la solde de l'ennemi !! Il m'a trahi, puisses-tu ne jamais trouver le repos ! Je jette un coup de pied au seau tout en criant de douleur, car j'ai la sensation qu'en lui frappant dessus, le seau a eu le temps de me mordre avant de s'enfuir. Encore une preuve que ce sont des monstres sans coeurs ni âmes ! Des espions à la solde de l'ennemi, que vous avais-je pas dit ! Puis c'est alors que la fantôme se mit à hurler comme un démon vivant. Je dus me boucher les oreilles. L'espion en fer disparut dans une sorte de tornade qui engloutit des dizaines de cadeaux dans une spirale qui se mit à nous frapper tous. Je me jetai sur David pour le faire tomber au sol et lui faire éviter le seau qui en volant avait voulu le frapper ! Des monstres je vous disais ! Je tente alors de redresser la tête, la situation est catastrophique et je me demande bien comment nous pourrions nous en sortir entre ce dictateur de noel et ce fantôme tout droit sorti d'un mauvais film d'esprit.

©BOOGYLOU.

**Juliet M. Cogsworth**

Ho-ho-ho!!

EVENT

Une jeune femme se mit à côté d'elle peut après que Juliet ait eu son instant de courage. Vous n’êtes pas obligée d’y aller seule… lui avait-elle dit. La petite rousse l'avait regardée, surprise, mais un sourire empli de gratitude ne tarda pas à étirer ses lèvres. C'était toujours bon de savoir que des gens étaient du même côté que vous, même si cela était évident. En tout cas, la présence de la jeune femme la rassurait dans cette situation périlleuse. Juliet avait moins peur de faire face à l'homme, même si une boule au ventre demeurait en elle.
Le vieillard voulut donc distribuer les cadeaux. L'amnésique avala difficilement sa salive. Elle n'avait aucune envie de ce cadeau, mais il fallait bien ... Cependant, le faux père Noël n'alla pas du tout chercher les cadeaux. Juliet n'aurait pas pensé qu'il aurait pu faire quelque chose de pire. Mais il cassa une des boules de l'arbre et alla se diriger vers eux. La jeune fille eut peur qu'il vienne en sa direction, mais il bifurqua finalement. Vers un homme. Mais ... Juliet le connaissait c'était ... Felix, n'est-ce pas? L'adorateur d'horloges. Dans une violence inouïe, le kidnappeur agressa Felix avec la boule cassée, lui lacérant le cou, faisant gicler des filets de sang en quantité. Sous le choc, l'amnésique ne put se retenir et perdit l'équilibre. Une chose aussi horrible arrivait avec une telle rapidité et l'esprit de la jeune rousse n'arrivait pas à le supporter. Plaquant sa main contre sa bouche, les larmes qu'elle avait retenu depuis lors commencèrent à rouler sur ses joues sans qu'elle puisse y faire quelque chose. Ses yeux verts écarquillés regardaient la scène d'horreur, alors que le père fouettard s'acharnait et hurlait sur le pauvre homme à la mèche blanche. Il ne pouvait plus être vivant désormais. Juliet tenta de reprendre sa respiration mais sa gorge était réduite à un trou d'aiguille. Elle tenta de respirer dans sa main pour ne pas suffoquer d'avantage et cela semblait marcher.

Mais elle n'eut le temps de réaliser la mort de cet homme alors que tout le reste se déroula en une vitesse affolante. Son cadeau fut mis à ses pieds, mais juste après, une détonation retentit et Juliet sentit une propulsion qui la fit se mettre en boule au dessus de son paquet. Se retournant, elle vit qu'une fille avait ouvert son cadeau et qu'il lui avait explosé à la figure. Elle ne la voyait pas, son corps était déjà retombée, mais la fumée se répandait un peu partout. Juliet ne voyait plus grand chose, mais elle sentait du raffut un peu partout, des cadeaux bougeaient, et un cri retentit, un cri inhumain. La jeune fille avait agrippé son paquet pour ne pas qu'il s'envole, même si elle aurait peut-être dû le laisser partir ... Elle se contenait de fermer les yeux très fort, criant à son tour pour que le bruit s'arrête, même si le sien était noyé dans les décibels de l'autre. Quand Juliet reprit un peu ses esprits, elle arriva à repérer qui criait de la sorte. Un fantôme ... elle ne la reconnut pas avec tout ce chaos autour d'elle. Mais elle voyait les formes. Elle était près de l'endroit où gisait le cadavre de Felix ... elle était meurtrie à cause de cela ... Juliet ressentit soudain une immense tristesse pour la créature ... Mais elle avait déjà versé assez de larmes ...
Tant qu'à faire, autant profiter de la tempête qui grondait à l'intérieur de la pièce. Si elle mourrait maintenant, cela passerait peut-être inaperçu, et tant mieux. Juliet déchira son paquet cadeau, déterminée, mais morte de peur. Elle s'attendait à une bombe comme pour l'autre fille, ou quelque chose d'encore pire. Son coeur battait à cent à l'heure plus elle découvrait le cadeau, mais lorsqu'elle ouvrit la boîte, elle avait l'impression qu'il allait sortir en un bond ... Quoi? Un collier? ... Et il avait l'air d'une grande valeur ... Juliet ne comprenait pas. Pourquoi avait-elle eu quelque chose d'aussi beau comparé à d'autres qui avaient payé ces cadeaux de leur vie? La rousse referma aussitôt la boîte. Elle ne s'en sentait pas digne. Mais elle n'allait pas le jeter non plus. Sinon, elle allait sûrement finir comme ce pauvre Felix.

Juliet chercha des yeux quelque chose d'invisible, comme pour faire diversion, comme pour oublier qu'elle avait eu quelque chose. Elle savait où elle le cacherait. Maintenant, elle avait envie de sortir de plus vite possible d'ici pour l'oublier, ainsi que toutes les choses qui venaient de se passer dans cette pièce maudite. Se relevant, la jeune fille fit attention aux objets qui volaient un peu partout, mais son regard se posa sur Morgan. Elle ne l'avait pas vu non plus avec tout ce vacarme! Se dirigeant sans réfléchir vers lui, sa boîte sous le bras, Juliet agrippa le poignet de son ami. Mais elle le lâcha lentement lorsqu'elle s'aperçut qu'il n'avait pas encore ouvert son cadeau ... La peur la regagna ... Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose ... Relevant les yeux vers lui sans dire un mot, la jeune rousse essaya d'esquisser un sourire, mais c'était un rictus terrifié qui apparut sur son blanc visage.

(c) MEI SUR APPLE SPRING

**Riven A. Stark**

Sans grande surprise, moi et la frêle jeune femme furent suivirent par bien d’autres personnes. J’étais heureuse de voir que, finalement, si nous nous conduisions comme il le fallait, ce père noël de malheur ne nous ferait aucun mal. Cependant, il se passa alors quelque chose. J’avais entendu derrière l’un des hommes que je ne connaissais pas proposé que l’on mette le père noël hors d’état de nuire. Même-ci l’idée en elle-même n’était pas mauvaise, personnellement, je pensais qu’il serait plus raisonnable de ne rien tenté tant que nous ne connaissions pas mieux notre adversaire. Rien ne nous disait qu’il n’était pas plus cinglé encore qu’il n’en avait l’air et bien plus fort.

Je me rendis compte plus tard que j’avais raison de me méfier. En effet, le père Noël avait subitement lâché le cadeau qu’il tenait et se tournait vers cet homme qui ne semblait ressentir aucune peur. Comment pouvait-il soutenir un tel regard offensant ? N’avait-il donc aucune crainte de mourir ?!... C’est alors que je cru comprendre que la femme fantôme à ses côtés n’était que sa femme à lui. Non pauvre imbécile, ne me dis pas que tu n’as aucune crainte de mourir… Le père Noël brisa alors une boule. Je cru que le simple faite de la briser la boulle suffirait à le calmer mais je me trompais… En le voyant s’approcher, sa boule à demi-brisée dans la main, je compris alors sans trop de souci son attention.

« NON ! »

Mais il était déjà trop tard. J’avais voulu le retenir mais il fit un saut en avant bien trop rapide pour que je n’ai le temps de l’attrapé. Il était déjà en train de labourer la gorge du pauvre homme avec la boulle…. Le sang giclait et, aussitôt, je sentais mes yeux devenir rouge et le monstre en moi reprendre conscience… Tout ce sang pur et encore chaud qui était en train d’être gâché… Je m’en mordillai légèrement la lèvre jusqu’à ce que tout à coup, mon côté humain et protecteur repris le dessus, surpassant mon désir de sang. Je n’avais rien pu faire pour sauver ce pauvre homme qui était à présent à terre, en train de se vider de son sang. D’ailleurs, il n’y avait plus rien à faire. A présent, il allait mourir innévitablement. J’avais du mal à me retenir de me jeter à la gorge de se père noël et de lui arracher la jugulaire d’un coup de dent. Ce qu’il avait fait là était si violent, si agressif, que, cela me mettait hors de moi. Je ne supportais plus cela. Ce fut encore pire lorsque l’un des cadeaux explosa au visage de l’une des jeunes femmes qui était parmi nous… Sans même jeter un regard à mon cadeau, j’attrapai le bras de David que je serai très fort. Le pauvre, je devais surement lui faire mal. Je ne m’étais même pas rendu compte que l’homme aux sceaux l’avait pris dans ses bras. Pour le moment, j’essayais de me concentrer sur moi-même pour ne pas devenir folle avec tout cela. Je me retournais finalement et lâchais doucement David, sans rien dire. Silencieusement, sans prêter plus attention à ce qu’il se passait autour de moi, ignorant les cris des femmes, j’ouvris mon cadeau. A l’intérieur de celui-ci, une bouteille remplit de sang. Celui-ci n’avait pas bonne mine… Mais au point où j’en étais, j’allais en avoir besoin. Je débouchais alors la bouteille et en bu quelques gorgées en espérant que cela me calme… C’était infect. Cela ne me calma pas, bien au contraire. La haine m’envahissait encore plus. Mes dents me faisaient mal comme-ci elles étaient encore en train de pousser et mes yeux mes brulaient. Je rebouchai alors la bouteille avant de serrer les poings très fort afin d’essayé de contenir toute ma rage. Cet homme méritait de mourir… Ce satané père noël. Je m’approchais alors de lui, trop en colère pour avoir peur.

« Hey, Père Noël… Pourquoi avoir tué cet homme et cette femme ? Je croyais que le père Noël était censé faire plaisir aux gens et non pas les tuer, même-ci ils ne sont pas sages… »

Je prenais de gros risques surtout que, malgré tous mes efforts, mon désir de tuer était très visible… Et bien qu’il approche ! Si il se risquait à me sauter dessus comme il l’a fait avec l’homme gisant sans vie sur le sol, je lui arracherais la tête à main nue et remplirait ma bouteille de son sang… a supposé qu’il soit meilleur que celui qui s’y trouve en ce moment.

**Joseph Brown** PNJ pour l'Event de Noël

Ho-ho-ho!!

Intervention quatrième

Le Papa Noel se redresse, n'essuyant même pas le sang de ses vêtements de toute façon déjà rouge comme le sang. D'ailleurs vous pourrez vous demander si ce vêtement est de cette couleur de façon tout à fait naturel ou si...ou si elle n'était en fait que couverte du sang de ses précédentes victimes ! Haha ! Noel c'est le temps des plaisanteries joyeuses n'est-il pas ? Il n'essuie pas même le sang de son visage, se mettant à sourire comme un détraqué sexuel. Regardant toute l'assistance avec ce même sourire joyeux, il les observe en train d'ouvrir leur cadeau. Pauvre petit horloger, tu n'auras pas ton cadeau, c'est dommage. Tu avais pas été trop méchant pourtant, tu aurais pu l'avoir ton cadeau. Mais non, il a fallu que tu fasses ton méchant sur la dernière ligne droite. La dernière, la toute petite dernière. Tu aurais pu passer un bon Noel à réparer ton cadeau qu'il t'aurait offert déjà cassé. Mais tant pis tant pis ! Au lieu de cela je t'offre la mort !

« N'est-ce pas MAGIQUE Noël ?! Il y a les gentils, avec leur beau cadeau dans les mains, et les méchants, qui ont payé leur vilenie. Oh oui, ils ont été très vilain vilain. Et ils ont été PUNIS ! »

Il tendit les bras en l'air tout en souriant au dernier mot. Oui, les méchants étaient morts. Tout dans son plan sans queue ni tête fonctionnait à merveille. Il espérait à présent voir les petits enfants jouer avec joie à leur cadeau. L'homme à la chevelue noir bouclée vint voir l'autre homme, assez insignifiant d'apparence, mais qui avait été un assez bon garçon pour recevoir une photo de sa chère maman, comme ça devait lui plaire ! Et l'homme bouclée, lui qui parlait tout le temps des seaux, qu'il devait être heureux d'en recevoir un ! Se retournant vers les autres en souriant, il se mit à sautiller.

« Je veux vous voir jouer ! JOUER ! Allez y, vous avez des cadeaux, JOUER ! »

Mais soudainement, tout s'envola autour de lui, les cadeaux, les épines du sapin qui allèrent piquer les petits enfants et le Père Noel. Elle se mit à hurler, mais il pouvait huler plus fort qu'elle, tapant du pied sur la tape. Sa figure devenait de plus en plus rouge au fur et à mesure qu'il parlait, réagissant comme un enfant gâté.

« STOP ! ÇA SUFFIT ! IL EST MORT PARCE QU'IL ETAIT MECHANT !! C'ETAIT UN MECHANT GARÇON ET IL EST MORT ! ET TOI TU N'AURAS PAS DE CADEAU PARCE QUE TU AS ETE UNE VILAINE FIFILLE ! »

Il s'arrêta quelques secondes pour prendre sa respiration, son ventre gonflant comme une trop grosse baudruche avant qu'il reprenne.

« MAINTENANT JE VEUX TOUS VOUS VOIR JOUER A VOS JOUJOUS ! »

Il s'assit alors là où il était et prit un cadeau qui n'avait pas été ouvert. Un faux camion de pompier s'y trouvait. Il le prit dans ses mains et commença à jouer avec, le faisant rouler sur le parquet. Levant la tête, pour regarder Juliet, il lui sourit et fit un coucou de la main. Toujours avec ce même regard qui te donne envie de vomir, ce sourire édenté qui le faisait paraître comme un pédophile. Sans même regarder par la suite Riven, il fit en souriant.

« Ils étaient méchants et avaient besoin d'être punis. Quand on est pas sage on est méchant. On est méchant donc on doit être tué. J'aurai aimé vraiment vraiment beaucoup qu'ils ne soient pas méchant. Ils auraient pu jouer avec nous avec leur cadeau. On aurait tous pu être heureux, tous ! Mais voilà, ils ont été méchant... »(silence)« Mais on a PAS besoin d'eux pour être heureux, jouons tous ensemble avec nos joujous ! »

©BOOGYLOU.

**David P. A. Williams** admin cardiaque et trop gentil

Ho-Ho-Ho !

David ferma les yeux quand il se retrouva contre Esther, essayant de faire un vide parfait dans sa tête. Il avait toujours son petit paquet dans les mains mais il voulait rester contre lui pour l’instant et surtout, sortir de cette salle affreuse, marquée par la mort. Amy poussa un cri déchirant. Un cri de désespoir, de déni et de rage… Pouvait-il seulement imaginer ce que sa défunte amie éprouvait à cet instant précis…? Voulait-il tenter d’imaginer ? La douleur d’une épouse donnait l’impression de faire trembler les murs et les meubles. Mais peut-être était-ce ce qui était en train de se passer…? Il sentit Esther s’échappait de ses bras. Il soupira doucement et sursauta quand un pot de fleurs fusa sous ses yeux. Il se tourna vers Amy dont le visage parvint à l’effrayer. Il s’apprêta à essayer de la raisonner quand il entendit un nouveau cri derrière lui. Il se retourna et vit Esther lâcher un seau sur le sol avec un air effrayé. Nerveusement, il serra son propre paquet dans son poing. Et Riven qui avait pris un ton peut-être un poil provoquant face à ce Père-Noël qu’on savait susceptible. Il regarda autour de lui, cherchant une solution dans la panique ambiante.

Ses yeux se posèrent sur le cadavre de Felix et il se mordit la lèvre. Avec tout ce que lançait Amy, elle allait finir par amocher un peu plus le corps de son mari. Il s’approcha donc de l’horloger et le tira par les épaules pour le mettre dans un coin, où il était à peu plus à l’abri des projectiles de sa veuve. David lui ferma les yeux, les siens s’embuant de larmes tout de même. S’il ne l’avait pas jeté dehors, peut-être qu’il ne serait pas mort à présent… Il donna à son visage une expression plus sereine pour son dernier sommeil plutôt que celle de l’affolement et la peur de la mort arrivante. Toujours accroupi près de la dépouille de son meilleur ami, il se décida d’ouvrir son paquet. Son regard se durcit et ses mâchoires se serrèrent de rage. Le Père-Noël n’avait pas trouvé autre chose que de lui offrir un portrait de sa "chère" mère et de lui dans ses bras. Il se releva, froissant la photographie dans sa main. Il s’approcha du tyran et déchira l’image sous yeux, le visage froidement fermé. Il prit le seau d’Esther et le frappa de son pied pour l’envoyer à ceux du Père-Noël. Il croisa les bras, les yeux toujours humides. Tout paraissait parfaitement clair dans sa tête maintenant. Felix avait raison, ils devaient tous s’allier pour tuer cet homme.

©BOOGYLOU.

**Amy S. Carter** admin vengeresse et nymphomane

Ho ho ho !

Tout n'est plus que souffrance. Et cela bien après que la jeune femme n'ait rejeté d'elle tout l'ouragan des puissances fantômatiques qu'elle possédait. Que pouvait-elle faire de plus ? Rien ne pouvait ramener son précieux mari à la vie, et il semblait que même les fantômes ne voulaient pas de son âme. Mais pourquoi était-elle étonnée ? Il avait eu une vie vertueuse, tellement plus vertueuse que la sienne. Il était évident que son âme n'avait donc rien à racheter et qu'il avait délicieusement sombré dans un paradis qui n'était pour elle qu'une promesse lointaine et stupide. On n'arrange pas la mauvaise terre. Rien n'arrange le mauvais vin, pas même le temps. Ce qui est mélâsse de boue le reste, et il en était de même pour la peau froide d'Amy qui continuait de pleurer toutes les larmes qui n'existait plus dans son corps. Le vent s'était tu et un épais silence avait repris toute existence. Elle n'entendait pas ce qui l'entourait, elle n'entendait rien et ne voulait rien entendre. A quoi bon ? Tout était maintenant fini. Elle n'avait plus rien à quoi se raccrocher. Bien qu'il lui restait de la famille, cela ne servait à présent plus à rien, car Felix était mort.

Son petit corps fantômatique s'effondra sur le cadavre. Un rapide coup de tête lui montra que David s'était avancé vers le monstre. De très peu, mais assez pour lire une nouvelle détermination sur son regard. Celle qui marquait le passage au meurtre. Amy soupira doucement, pleurant tout ce qu'elle pouvait sur le visage gris et ensanglanté de son mari. Elle aurait tant aimé pouvoir l'aider, réagir, faire quelque chose. Dire quelque chose. Pourquoi tout cela ? Son esprit n'était plus qu'une masse de sanglot et de tristesse qui ne pouvait être décrite. Les mots même s'enfuyaient devant toute l'émotion qu'elle ressentait. Rien. Plus rien. Fini, tout était fini. Perdant presque l'inconscience, ce qui était curieux chez un fantôme, elle ferma doucement les yeux, caressant d'un pouce presque vivant les cheveux de Felix. Adieu.

©BOOGYLOU.

**Esther H. Castel** admin paranoïaque et enthousiaste

Ho ho ho !

Esther était pas content, pas content. David s'était relevé, il était loin de lui. Pourquoi il portait son attention sur ce monstre. Esther était là pour le protéger, protéger, y'avait rien à voir d'autres, galvanisé par l'énergie soudaine et froide. Pourquoi ? Esther était mécontent, il s'approche, se relève avant toute chose, se portant les mains aux genoux pour s'essuyer. Il y avait du sang, sang partout, harvest, soudain se nettoyant les coudes, il s'approcha de David, passa les mains sur ses épaules pour l'embrasser dans le cou, les sourcils froncés. Il était vraiment pas content qu'il se soit relevé. Alors il le prit dans ses bras, très très fort, l'empêchant de bouger et d'une voix bien grave:

Je suis là pour te protéger. Personne ne te fera de mal à toi.

Puis il l'écarta derrière lui. Derrière lui, pour pas qu'il soit en cible en signe. Il marcha vers le Papa Noel et cria à tout le monde, lui aussi, mais avant tout le monde pour tout le monde en regardant tout le monde. Il faisait marcher son talent naturel pour réunir les gens, les unir sous une bannière:

Vous êtes un seau, un foutu seau. Un assassin. Vous ne méritez pas d'être vivant.

Il regarda chacun des gens qui l'entoura bien dans les yeux en levant le bras:

TUONS LE PERE NOEL !!

©BOOGYLOU.

**Riven A. Stark**

Cet homme me portait vraiment sur le système… Nous avions déjà deux morts parmi nous et les autres n’avaient guère de meilleurs cadeaux que moi. Il était certain à présent que ce dément avait été placé là pour nous mettre au défi par Rockwood… Je jure que lui aussi je gouterais son sang un jour. Les deux morts je ne les connaissais pas, mais si eux étaient vilain, alors moi qu’est-ce que je suis ? Tout cela était tout sauf juste…

Lorsque la femme fantôme se calma enfin, la tension était encore plus palpable qu’avant. David fut le second après moi à manifester son ras-le-bol, les yeux embués de larmes, il déchira la photo que le père-Noël lui avait offerte sous ses yeux avant de lancer le seau aux pieds de l’homme en rouge… Même-ci j’étais heureuse de voir que lui aussi était prêt à se battre, j’avais peur pour sa vie car, non seulement le Dément avait prouvé qu’il pouvait aisément tuer quelqu’un et ce avec une grande rapidité, mais en plus, à supposer qu’il y survive, son cœur lui ne tiendrait surement pas.

C’est alors que je le vis à nouveau, l’homme aux seaux. Il s’était approché de David et l’avait embrassé dans le cou. Je ne comprenais pas encore quel genre de relation entretenait les deux hommes et, dans tous les cas, ce n’était pas le moment de s’y intéresser. Ce que fit le grand brin en tout cas me fit sourire. Il s’était placé devant David pour le protégé, geste qui fit que je ne pouvais qu’apprécier cet homme même-ci il n’était clairement pas tout seul dans sa tête… bon un peu comme moi direz-vous, mais bon, dans la situation actuelle, ça tenait du détail. Je me plaçais alors à ses côtés, les yeux rouges presque incandescents.

« Vous voyez, Père Noël, vous avez tuez les méchants mais vous aussi vous avez été très très vilain se soir… »

Je m’approchais alors de lui avec une lenteur mesurée tout en le surveillant, prête à repousser une éventuelle attaque.

« C’est dommage… Comme vous l’avez dit… Vous avez été méchant dans la dernière ligne droite… A mon tour de vous offrir votre cadeau. »

Sur cette fin de phrase, je me jetais sur lui et m’agrippa au plus fort que je pouvais. Avec mes dents, j’essayai de lui arracher la gorge, au même endroit où il avait attaqué l’horloger précédemment. Ceux qui tuent de sang-froid doivent payer de leur crime. En ce soir de réveillon, nous allons tuer le Père Noël.

**Joseph Brown** PNJ pour l'Event de Noël

Ho-ho-ho!!

Dernière intervention

Le Père-Noël tapota de ses doigts huileux la graisse de son ventre à travers le faux costume couvert de sang. Il recommença alors à faire glisser le camion de pompier rouillé à ses pieds, se délassant à un détestable sourire tandis qu'il reprenait doucement un calme des plus précaires. Ils allaient tous jouer ensemble avec les jolis joujoux qu'il leur avait offert. Tout ira parfaitement bien, car il était le grand Santa Claus. Tout irait parfaitement bien. Même si le sang coulait, c'était justement parce qu'il coulait que cela serait bien, cela mettait un peu plus de couleur dans cette salle sombre. Avec un cadavre, nos joyeux petits compagnons pourraient manger pendant quelques semaines, et ainsi ils resteraient dans cette salle avec lui pendant des semaines complètes. Où ils se perdraient tous ensemble dans la grande magie de Noel. Ils ne remarqueront jamais qu'il fait beau dehors. Que la neige n'est pas tombée cette année. Même si l'ouragan provoqué par la fantôme avait rendu les choses légèrement difficile, tout allait mieux à présent, tout était devenu plus sympathique. La fantôme ne faisait désormais que pleurer. Mais c'est alors que le grand débile aux cheveux ondulés se mit à gueuler. Il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas du tout. Se relevant alors doucement, les yeux injectés de sang, il se mit à grogner dans sa barbe. Un grognement semblable à un animal sauvage et parfaitement écœurant.

« Je vais vous apprendre...à vouloir faire du mal à votre bien aimé Père-Noel.. »

Il approcha ses grosses jambes pour lever un bras plein de sueur vers Riven qui ne lui laissa pas le temps de riposter. Elle s'accrocha à son coup et planta ses crocs dans sa gorge. Le Père-Noel sentit le sang lui couler le long de sa peau, se mélangeant sur le sol à celui de Felix Adler qui trainait encore dans les interstices des pierres. Doucement, ses membres ne répondirent plus et ses yeux devinrent comme éteint. Sa méchanceté s'écoula avec le liquide vital et ses genoux claquèrent par terre. Petit détail, son sang devait être absolument dégueulasse, mais cela n'est certainement une surprise pour personne.

Adieu, Père-Noël.
Un déclic se fit alors entendre dans les portes qui les entouraient.
Ceux-ci venaient d'être déverrouillé.

©BOOGYLOU.

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