Sujet: Re: MEAT MY REVENGE | ft. Morgan Ven 11 Juil - 22:25
Meat my revenge
Elle serre ses mains autour du cou de l'homme, elle va le tuer s'il ne réagit pas rapidement. Il tente de repousser les mains de Victoria, mais n'y parvient pas ; elle serre trop fort et avec trop de vengeance au coeur. C'est alors qu'il lui donne un violent coup de pied dans l'estomac. Repoussée, elle s'écroule un peu plus loin au sol, le souffle coupé. Elle crache un peu de sang avant de trouver la force de se relever.
Morgan Je... Je s-s-suis d-d-désol-l-l-lé... Je ne v-v-v-v-voulais p-p-p-pas...
Elle lève la tête vers celui qui part en trombe vers la sortie de la serre. Victoria fronce les sourcils et crie violemment avant d'empoigner un morceau de vitre. Elle part à la poursuite de l'homme en brandissant l'arme blanche qui lui sectionne la peau tellement elle la serre dans sa main. Il faut qu'elle le rattrape à tout prix et qu'elle se venge comme il se doit.
Victoria Je t'aurai Morgan, tu ne peux pas t'enfuir ! Tu es fait comme un rat !
Elle me crie. Encore. Et encore. Que je suis fait comme un rat. Oui. Je sais. Sueurs froides sur mes tempes et mon échine. Je tremble comme une feuille et ne parvient à trouver le Nord ou l'Ouest en ma cervelle. En d'autres termes, je suis perdu et n'arrive plus à me situer. Ni dans le temps. Ni dans l'espace. La poignée.
De la porte. Sous ma main. Je la tire de toute mes forces. Rien. Encore. J'écarquille les yeux sur le verrou. Car la porte est belle est bien verrouillée.
Non... Non...
Je fais un pas de recul et lève mon visage haletant sur la porte. C'est celle de l'entrepôt. Non celle de la sortie. Je me suis complètement trompé de sens. Je me retourne vers la porte que je désire à l'autre bout de la pièce. Puis d'un coup sec, alors que je n'ai même le temps de remarquer la sortie, je reçois un coup. Dans l'épaule.
Visage de souffrance. Ce n'est un coup. C'est un tranchant. Horrible. Je sens ma peau qui s'entaille et me cisaille le muscle. Je gémis, bouche grand ouverte. En fixant le visage de Victoria non loin du mieux. Et en tout réflexe, je la repousse violemment - force de l'adrénaline - et extirpe d'un élan l'arme de mon épaule. Je remarque qu'il s'agit d'un bout de verre. Et je hurle de douleur. Glaçon.
De mal et d'angoisse dans mon dos. Je serre les dents et porte une main à forte pression contre mon épaule qui, elle, porte un bras qui tien la lame. Je suis mal en point. Très mal en point. Mais je brandis tout de même le bout de verre devant moi maladroitement pour ne pas que Victoria ne s'approche. Des larmes.
N-n-nous ne som-m-m-mes pas oblig-g-g-é d'en ar-r-r-iv-v-v-er là! Arrêt-t-tez... Pit-t-tié...
Je titube à laisser des traînées de sang derrière moi. Je longe les murs sans détourner mon regard de la femme une seule seconde dans l'idée de rejoindre la sortie.
Sujet: Re: MEAT MY REVENGE | ft. Morgan Mer 16 Juil - 21:55
Meat my revenge
Le pauvre homme prend la mauvaise direction et se heurte à la porte verrouillée de l'entrepôt. Il semble croire qu'il s'agit de la sortie et tire de toutes ses forces sur la poignée. Victoria, enragée comme jamais auparavant, fonce vers lui et enfonce son arme de dernière minute dans l'épaule du fuyard. Des larmes coulent des yeux de Morgan et de Victoria. Des larmes de douleur pour l'un et des larmes de colère pour l'autre. Morgan ramasse à son tour un morceau de verre pour écarter la scientifique.
Morgan N-n-nous ne som-m-m-mes pas oblig-g-g-é d'en ar-r-r-iv-v-v-er là! Arrêt-t-tez... Pit-t-tié...
La phrase résonne en écho dans la tête de la brunette et la sort lentement de son état de transe colérique. Elle réalise lentement ce qu'elle a fait en voyant le corps de l'homme couvert de sang. Il longe le mur et fait pitié à voir. Reprenant pleinement conscience de ses actes, la douleur vive de sa main coupée par le verre la tiraille. De nouvelles larmes coulent sur son visage et elle pose sa main sanglante sur sa robe pour tenter d'arrêter l'écoulement.
Victoria Si jamais j'entend que tu as approché ma soeur à nouveau, tu ne t'en sortira pas encore vivant !
Victoria mord ses lèvres en jettant un dernier regard de glace à l'homme avec ses yeux humides, puis se tourne pour aller s'asseoir sur une chaise en fer forgé. Elle penche alors la tête en se demandant si Morgan osera rester ou s'il en profitera pour prendre la fuite. Ses douleurs à l'estomac et à la main lui font faire une grimace. Elle a agit comme une idiote, n'a fait que répondre à sa pulsion colérique. Il n'était pas dans sa nature profonde d'être aussi violente, mais les années et surtout ce manoir l'avaient transformée. Elle éclata en sanglots en pensant à sa soeur.
Victoria pleure. Je ne comprends pas. Vient-elle te réaliser la plaie béante dans sa main? Moi, si. Peut-être pense-t-elle qu'elle a agit à tort? Ne sachant trop ce que j'ai commis envers sa sœur, je ne pourrais dire. Mais je sais que le Seigneur nous a fait à son effigie, nous a fait bon. Et que sous chaque loup se cache un agneau. J'espère que Victoria eut trouvé le sien. Mais pour le moment, je m'éloigne. Je m'écarte. Menaces.
Adressées à moi-même. Sur lesquelles j'approuve automatique d'un hochement de tête sur mon visage pleurant et suintant de sang et de sueur. Je dois être pénible à voir, surtout devant cette majestueuse qui a toute la crédibilité de se faire passer pour la femme de notre hôte. Mes pas frôlent toujours el sol et ma main qui n'est pas armée tâte toujours le vide dans l'espoir d'agripper bientôt la poignée de la porte. Mon autre main tend toujours l'arme de fortune vers la belle. Elle s'en retourne.
S'asseoir sur un banc. Je fige. Elle se blottis contre elle-même, j'ai l'impression, et pleure. Je m'arrête. Sérieusement. Je pense aller à ses côtés. Jeter mon arme et la consoler. Ce que j'ai fait à sa soeur ne doit pas être évident à vivre. Ce qu'elle m'a fait non plus, d'ailleurs. Alors je n'ose retourner la voir. Elle semble s'être calmé, mais je crains ses foudres maintenant.
J-j-j-... Désolé.
Je lui lance tout simplement avant de prendre course comme une biche alarmée vers la porte de sortie. Et à une vitesse folle je regagne ma chambre où je panse mes blessures après avoir refermé ma porte à double tour. Elizabeth, ta damascus attendra. Pour l'instant, elle est souillée de mon sang et de celui de l'épouse de Jeremiah, peut-être.