Célébrité : / Mementos : 179 Date d'inscription : 18/07/2013
Sujet: ''Who are you, really?'' [Fini] Mer 16 Avr - 0:03
Intervention première
Le réveil Lewis, Jonathan, Konrad, Rose, Lauren
Vous ouvrez les yeux, péniblement. Vous vous éveillez tranquillement et reprenez conscience. Vous avez un léger mal de crâne, mais vous parvenez tout de même à vous relever et évaluer l'endroit dans lequel vous êtes: une salle éclairé par les rayons de soleil laiteux s'infiltrant dans les fentes du toit. La poussière fait un drap sur le débarras de la pièce et sur son parfum antique.
La dernière chose dont vous vous souvenez est que vous vaquiez à vos occupation puis un monstre ignoble et difforme est apparut de nul part et vous a attaqué. Maintenant, vous êtes dans cette pièce et, chose certaine, vous ne pouvez pas en sortir.
Autour de vous, il y a quelques personnes. Peut-être sont-elles encore inconscientes ou sont-elles déjà éveillé?
Dernière édition par L'Ombre le Jeu 22 Jan - 17:07, édité 1 fois
Lewis W. Pratt
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Ancien métier : Que pasa ? Ça se mange ? Localisation : Moi je ne fais que de me balader... Ou de traquer une p'tite proie pour pouvoir me nourrir. Célébrité : Matt Smith Mementos : 1801 Date d'inscription : 02/09/2013 Age : 28
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Mer 16 Avr - 21:19
Jonathan R. A. Williams
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Ancien métier : Pasteur Localisation : En enfer. Célébrité : Ewan McGregor Mementos : 1628 Date d'inscription : 11/03/2014 Age : 29
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Ven 18 Avr - 22:39
Who Are You Really?
Mon coeur tape un sang fougueux jusqu'à mes veines, il me fait trembler de toutes les parcelles de mon corps. Ce dernier est allongé sur des planches de bois que je devine bien poussiéreuse. Dans ma tête, de simples versets se récitent comme automatiquement. Je n'arrive pas à stopper leur litanie pour me concentrer sur ce que je ressens, ils sont comme une bouée de sauvetage que je conserve près de moi quand je sombre. On peut clairement dire que j'ai sombré. Il n'y a qu'une seule seconde à peine -du moins je crois- j'étais en train de prêcher la bonne parole dans les couloirs démentiels de ce manoir. Ah, si vous saviez le nombre de personnes à prêcher. Mr. Rockwood avait raison en me disant que c'était un asile: personne ne croit! Ou si peu...je me sens un peu seul.
Mes paupières se redressent, la lumière transperce brutalement mes yeux. C'est une lumière douce et violente à la fois, mais elle est pure, je le sens. Serais-je au paradis? Mon sourire se fait un petit peu plus grand que d'habitude. Oui, cela ne peut faire aucun doute. Je me redresse sur mes coudes, mais la lumière est trop violente, je porte un bras pour me faire de l'ombre. C'est à cet instant-là que je vois toute la poussière du lieu, ainsi que le décor qui m'entoure. Non, ce n'est pas le paradis. Il ne pouvait ressembler à cela. J'étouffe un grognement de déception mais me rattache à ma Bible qui s'était laissé tomber quelques centimètres plus loin de moi. Je le prends sur moi et le serre comme un doudou. La surface de sa couverture est si douce, elle me rassure. Je lève mes yeux et voit d'autres personnes, allongés comme moi je l'étais sur le sol. Mon regard se fit pétillant: de nouvelles ouailles! Je souris et m'accroupis auprès de l'une d'entre elle en murmurant:
Célébrité : Bella Heathcote Mementos : 381 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 27
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Dim 20 Avr - 14:04
Who are you, really ? I forgot
L'éclat du miroir me tire de ma torpeur. Je sursaute en ouvrant les yeux et cherche à me repérer. J'essaye de me lever mais ma tête, ma pauvre tête se mit à palpiter douloureusement. Le pire reste cependant l'élancement de ma cheville qui me fit vaciller et m'oblige à me retenir à une vieille commode poussiéreuse. Les derniers évènements me revinrent doucement en mémoire. Ma tête … J'ai du me prendre un bon coup sur la tête ... D'abord, j'avais entendu du bruit comme si quelqu'un essayait de se traîner péniblement. Un bruit immonde qui se rapprochait. La panique s'était répandue peu à peu en moi et les avertissements de mes congénères m'étaient revenus en mémoire. Or j'étais prise au piège dans une pièce dont la seule et unique sortie était également l'entrée. Et puis je l'avais vu. Une créature immonde et difforme, tout droit sortie d'un cauchemar. Sa vue m'avait tétanisée sur place et quand je l'ai vu sauté sur moi, j'avais voulu esquivé mais la lame de plancher avait cédé. Ma cheville était restée bloquer d'où son état actuel. Après je ne me souviens de rien.
J'embrasse du regard la pièce. Il y a une jeune femme encore évanouie sur le sol que je ne connais pas. Oh ! Il a aussi Konrad ! Une bouffée de soulagement m'envahis. Je reconnais au moins une personne dans la pièce. Un ami de plus ! Mon regard finit par s'arrêter sur l'homme qui a, incrusté sur son visage, une machine. A vrai dire, je suis comme hypnotisée par ces petites lumières clignotantes en me demandant leur signification. Mais quel étrange tableau cela faisait. Je ne pense pas être dégoutée, simplement curieuse. Cependant, vu son visage dégouté et le miroir brisé en mille éclats à ses pieds, ce n'est pas son cas.
« Coucou. Avez-vous la Foi? »
J'observe avec attention cette dernière personne qui venait d'avoir une entrée en matière pour le moins particulière. Sa soutane ne trompe pas sur son métier et la présence de la bible fermement emprisonnée dans sa main me rassure. De lui, je ne crains rien. Cependant, entendre le mot « coucou » venant d'un prête, cela sonne étrange à mes oreilles. Je sortis un peu de l'ombre et m'avance vers ces jeunes gens en me voulant confiante. Un sourire aimable et engageant sur le visage, je m'incline respectueusement devant eux :
« Bonjour monsieur, bonjour mon Père. J'ai foi en Dieu et je suis heureuse qu'il vous ait guidé parmi nous. »
Etant donné que personne ne semble prêt à répondre et que l'homme à la machine me regarde en chien de faïence, je me présente calmement :
« Je me nomme Rose Lefèbvre et vous ? »
Je jette un coup d'oeil à Konrad, espérant qu'il se réveillerait rapidement puis j'observe ma cheville dont l'aspect rouge et gonflée ne me disait rien qui vaille.
Dernière édition par Rose E. A. Lefèbvre le Ven 25 Avr - 23:31, édité 2 fois
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Dim 20 Avr - 22:50
Who are you, really ?
Avec Lewis, Jonathan, Rose, Konrad & Lauren
Une femme blonde. Une femme blonde, belle, souriante, me tend la main, m’ordonne de me réveiller. J’ai mal partout, je ne veux pas me relever, je ne veux pas sortir de ce rêve. J’aimerai pouvoir la contempler éternellement, la femme. Ma femme. Si j’ouvre les yeux, je serais de retour dans ce maudit manoir, et je ne veux pas… Je veux la revoir, je…
« Coucou. Avez-vous la foi ? » Konrad cligne des yeux, et tout un chapelet de juron allemand lui traverse l’esprit. Heureusement, il se retient bien de les dire à voix haute. Sa vision est encore floue, et il se masse doucement les paupières. Pourquoi diable l’a-t-on de ce rêve doux et cauchemardesque ? Le mal de crâne qui cognait à ses temps s’éloigne doucement, alors qu’il se relève, se maintenant d’un coude pour fermer les yeux sans se rendormir, le temps de se calmer tout à fait. Il entendit une petite voix fluette qu’il connaissait répondre à la question, et se releva doucement en grognant, alors que cette même voix se présentait ; Rose. Il l’avait reconnu. Il rouvrit les yeux, jetant un regard autour d’eux. Ils étaient… Cinq. Cinq dans une même pièce. Jamais il n’avait vu regroupement aussi spectaculaire.
« Je me pose parfois des questions sur ma foi depuis mon arrivé ici, mais je suppose que oui, j’ai toujours la foi. » grogna-t-il d’un voix enroué par son sommeil.
Comment était-il arrivé ici ? se demandait-il alors qu’il s’approchait doucement, s’étirant précautionneusement. Il sourit à Rose, avant de jauger le prêtre du regard. Un prête. Le maître du manoir n’épargnait vraiment personne…
« Moi c’est Konrad Hanzel… »Et je crois bien que, comme dans le conte, je me suis un peu trop éloigné sur un chemin sombre… pensa-t-il, avant de se tourner vers un homme face à un miroir brisé.
Enfin, un « homme ». Un homme-machine. Etrange. Konrad pinça légèrement les lèvres, ravalant l’anxiété qui grandissait en lui pour donner, comme à son habitude, une image de calme et contrôle parfait. Comme à la guerre, même si ici, c’était étonnement plus difficile.
« Quelqu’un sait pourquoi on est là ? » demanda-t-il, espérant que pour une fois, quelqu’un saurait répondre à ses questions.
Après un tour dans les couloirs à se cacher et fuir les ombres mouvantes, Lauren McAlister se rappelait avoir croisé un monstre. Il la pourchassait quelque chose comme cela, la blonde n'était plus sûre. Elle le voyait : hideux, horrifiant, dégueulasse, elle eut peur. Forcément, elle ne savait pas ce qui allait se passer. La belle croisait souvent des monstres tant sa démence la travaillait. Or, son état psychologique ne jouait pas et ni il n'entrait pas en jeu pour une fois. Présentement, Lauren ouvrit difficilement les yeux. Elle gardait la boule au ventre. L'inquiétude l'habitait. Elle craignait de rencontrer le monstre. Que se passait-il ? Dans sa tête, un fouillis sans nom accompagnait des maux de tête. Qu'avait-il fait ? Avait-elle été assommée ? Était-elle décédée une seconde fois ?
Lauren pensait se situait en Enfer. Elle croyait être morte, son arrivée dans le Manoir correspondait à son entrée dans les limbes. Par contre, elle ne se souvenait pas des causes de son hypothétique passage dans l'au delà. Elle s'en inquiétait à chaque instant. La femme essayait souvent de fuir afin de retrouver sa vie passée notamment des éléments comme un climat, une nature, le contact avec autrui. Or, il lui était impossible de parvenir à ses fins. Lauren ne possédait qu'une possibilité : celle de rêver, de tenter l'impossible mais surtout de visualiser des chimères. Elle s'en sortait mieux ainsi, même si ses crises la gagnaient toujours car la situation dans le Manoir la stressait beaucoup. Le temps demeurait inaccessible : pas d'horloge, pas de vues sur le dehors pour permettre de connaître le moment de la journée, les jours étaient indécelables. Jamais McAlister ne connut une telle situation. Elle se sentait poursuivie, malvenue, et surtout chosifiée.
A l'instant, elle ouvrait les yeux. Elle observait le plancher. Où se trouvait-elle ? Des voix s'élevaient dans la pièces. Un rayon de soleil la traversait, le toiture paraissait vétuste mais elle offrait ce luxe de laisser passer la lumière. Lauren s'assit. Elle scrutait la pièce pour en déduire qu'elle lui était inconnue. Des personnes discutaient entre elles. McAlister se glissa au fond de la pièce pour les abandonner. Elle ne comprenait pas la situation.
Lewis W. Pratt
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Ancien métier : Que pasa ? Ça se mange ? Localisation : Moi je ne fais que de me balader... Ou de traquer une p'tite proie pour pouvoir me nourrir. Célébrité : Matt Smith Mementos : 1801 Date d'inscription : 02/09/2013 Age : 28
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Jeu 24 Avr - 7:49
Jonathan R. A. Williams
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Ancien métier : Pasteur Localisation : En enfer. Célébrité : Ewan McGregor Mementos : 1628 Date d'inscription : 11/03/2014 Age : 29
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Jeu 24 Avr - 13:16
Who Are You Really?
J'aspire avec respect cet aura de croyance. La jeune femme s'est relevé avec comme une douce auréole à mes yeux devant moi. C'est une pure, elle a la Foi. C'est elle-même qui me la dit de sa charmante voix, elle à qui les yeux grands ouverts semblent n'avoir jamais pêché. Je lui offre mon sourire le plus joyeux en retour. Comme il était agréable de ne plus se sentir seul au milieu de ce sombre environnement pleins de démons et d'hérétiques. J'accorde un doux merci à la Sainte Vierge de m'avoir offert de pareils compagnons de galère en cette seconde. Il était rare de pouvoir profiter comme cela d'un ami au coeur béni. Elle donne son nom à Lewis, l'homme à la machine. Comme j'aimerai pouvoir le convertir entièrement à la Voie du Seigneur. Il n'y avait rien de mieux pour guérir les maux de l'âme. Rose, quel délicieux prénom. Il sied parfaitement et sans erreur à une femme de sa bonté. L'homme au dessus duquel je suis penché, attendant son réveil, commence tout juste à s'évaporer de son sommeil. Il gromele, ha, qu'il n'ait aucune crainte, je sais ce que c'est de ne pas être du matin...d'une voix enrouée, il s'exprime à son tour sur sa Foi. Mon sang s'apprête à mourir sur place quand j'entends ses premières craintes. Ma main se crispe sur ma bible mais bien heureusement, il termine sa phrase par une affirmation des plus agréables à entendre.
Comme je suis heureux de l'entendre...
Je relève ma tête avec un grand sourire. Je vois au loin une jeune femme qui se tient à l'écart, semblant possédée par la plus grande crainte. Je tente de m'approcher d'elle et m'accroupit:
Ma soeur, ne soyez pas effrayé...Dieu nous protège...S'il nous a mis là, c'est qu'il y a une bonne raison...même si j'ignore encore laquelle, je ne suis qu'un pasteur...
En effet, je n'étais pas dans les petits papiers du grand Seigneur. Encore moins son messager. Mais j'espérai toujours faire de mon mieux pour aider les pauvres ouailles qui passaient sur mon chemin. Je tente de tapoter avec délicatesse la tête de la femme terrifiée mais une main me prend brutalement l'épaule et me tire en arrière avec violence. Je tiens avec force ma Bible contre moi, il est hors de question que je la perde, c'est mon unique lien avec la raison, avec ma vie. C'est l'homme à la machine, il me tient et m'empêche de m'enfuir. Pourquoi autant de violence mon frère?! Pourquoi?! Je panique et commence à suer à grandes gouttes tant la peur me traverse. Non, ne pas avoir peur, Seigneur Dieu me protège, il n'irait quand même pas donner à la mort sa plus fidèle brebis...si? Je tiens ma Bible contre ma gorge pour éviter ses mains d'hérétique et m'écrit:
Arrêtez cela! Tu ne tueras point! C'est un des principaux commandements de notre Seigneur! Lâche-moi! Je n'y suis pour rien dans tout cela!
Je panique malgré tout et tient ma Bible comme la dernière corde qui me retient à la vie. Je m'en sers de bouclier pour contrer le fou hérétique envoyé par Satan pour détruire mon coeur et ma vie.
Célébrité : Bella Heathcote Mementos : 381 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 27
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Ven 25 Avr - 23:29
Who are you, really ? I forgot
Avec soulagement, j'observe Konrad se redresser. Le jeune homme ne semble pas être du matin … Enfin, du matin, tout est relatif ici car je n'ai franchement pas la moindre idée de l'heure actuelle. Il y a longtemps que le jour et la nuit n'avait plus de sens à mes yeux. Je dors quand je peux, où je peux et comme je peux. C'est à dire, très peu, très mal et très caché. Néanmoins, je rend son sourire à mon compagnon. Il est vrai que sa carrure d'athlète le rend rassurant bien que j'essaye de garder à l'esprit que personne ne me veut du mal et qu'ils leur restent à tous un peu d'humanité. Il suffit simplement de ranimer cette flamme et je compte bien souffler sur celle ci.
Le pauvre homme en face de nous semble perdu et cherche désespérément à échapper à notre compagnie comme le prouve sa présence contre la porte. Je suppose que s'il n'a pas encore pris ses jambes à son cou par la seule issue de secours qu'il garde jalousement, c'est que celle ci est close. Je sens à cette pensée une bouffée de panique m'envahir. Je déteste les endroits clos et étroits. C'est comme être enfermé avec son propre esprit pour compagnie, on tourne en rond, on se fait des idées et on sombre dans les abîmes du désespoir. Je m'efforce cependant au calme en fermant les yeux un instant pour chasser cette déduction. De tout façon, je ne suis pas seule donc il y aura toujours un moyen de s'en sortir, n'est ce pas ?
Les coups d'œil frénétiques que l'homme-machine jette un peu partout me font de la peine. J'aimerai bien pouvoir le rassurer mais il semble douter de la bienveillance de ma personne tout comme celle des autres -car c'est ce que nous étions à priori- prisonniers d'ailleurs. Comme nous le savons tous, une bête effrayée est une bête dangereuse, je préfère donc garder sagement mes distances. Tout de fois, il daigne se présenter à son tour, ce qui était déjà ça de gagner. Lewis, Lewis Warren Pratt. Si j'avais connu cet homme, je ne m'en souvenais plus.
Je me tourne légèrement pour observer la jeune femme. Son visage non plus ne me rappelle rien. Pas même un fragment de souvenir. Et elle aussi semble totalement troublée par sa présence en ces lieux bien que le prête essaya de la réconforter.
« - C'est le Gardien !! C'est lui !! Il nous a capturé et enfermé ici, comme des animaux... ! »
Je sursaute et vois Lewis se jeter sur le prêtre avec la ferme intention de le réduire au silence. Je me couvre la bouche pour empêcher un cri d'en sortir avant d'implorer du regard Konrad d'intervenir. Manque plus que cette histoire se finisse dans un bain de sang.
« Arrêtez cela! Tu ne tueras point! C'est un des principaux commandements de notre Seigneur! Lâche-moi! Je n'y suis pour rien dans tout cela! »
Voilà que le prêtre devenait fou ! Ou du moins totalement fanatique et à se rythme, il allait finir étrangler. Retrouvant mes esprits, je m'approche en claudiquant et essaye de retenir le dénommé Lewis ou du moins de m'interposer entre les deux hommes afin de les résonner:
« Je vous en prie, Lewis ! Il dit qu'il n'y est pour rien ! Personne n'a la moindre idée de ce que nous faisons ici. S'entretuer ne nous avancera à rien. » Implorais-je.
N'étant pas sur du résultat, je lui pris les mains et l'oblige à lâcher, gardant sa main dans la mienne et cherche à accrocher son regard :
« Voilà … Vous voyez. Nous ne sommes pas vos ennemis et comme il nous l'a si bien dit, il y a une bonne raison à notre présence dans ses lieux alors je propose que l'on s'assoit et qu'on réfléchisse ou alors qu'on cherche un indice car il y en a un, j'en suis sur ! A chaque problème il y a une solution. »
Je ne sais pas trop moi même ce que je cherchais à faire. C'était comme si une petite voix dans mon esprit me disait qu'il fallait que je l'apaise et que pour cela, il fallait qu'il sente qu'il pouvait me faire confiance, que je ne lui voulais aucun mal. Un peu comme si je parlais à un animal apeuré, il faut avoir des gestes doux et lents, lui laisser le temps de renifler la main pour s'habituer à la présence inconnue. Étrangement, cette sensation ne m'était pas inconnue. Je dirais même que j'avais fait cela toute ma vie. Je devais certainement me faire des idées mais retrouver quelque chose de familier m'apaisa car, bien que je me donne des airs bravaches, je n'en mène pas large. Surtout que mon pied me faisait de plus en plus souffrir.
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Sam 26 Avr - 22:12
Who are you, really ?
Avec Lewis, Jonathan, Rose, Konrad & Lauren
Ils sont cinq, cinq fous enfermés dans une pièce. Plus ou moins atteint. Konrad se force à ne pas sombrer dans la folie, mais dans ce manoir, comment pouvait-il en être sûr ? Rose aussi ne semblait pas être trop atteinte, ce qui était rassurant. Et le prêtre… Le croyant… La foi et le Seigneur tout puissant avait certainement dû le tenir hors de cette maladie de l’esprit. Au moins trois sur les cinq semblaient ne pas être trop atteint, ce qui était déjà plutôt rassurant. La femme qui semblait vouloir les éviter à tout prix, il ne pouvait juger. C’était la première fois qu’il la voyait. Quant à l’homme se prénommant Lewis…
… Konrad lui aurait également trouvé un bon fond, s’il n’avait pas soudainement sauté sur l’Homme de Foi. Konrad esquissa un mouvement, voulant déloger l’agresseur par la force de ses muscles, mais Rose fut plus rapide. Elle réussit à ôter les mains de l’homme-machine du coup du prêtre, et elle les garda bien au creux des siennes. L’allemand s’approcha, au cas où il prendrait à Lewis d’agresser la demoiselle. Mais elle semblait avoir les choses bien en main (mais qui pouvait résister à sa petite bouille, hein ?), alors Konrad, avec un effort pour être diplomate plus que militaire, se tourna vers le croyant ;
« Vous allez bien ? Asseyez-vous quelques secondes, essayez de reprendre votre souffle... »
Le Generalleutnant passa une main gênée dans ses cheveux. La gorge de l’homme était rouge, mais au moins il n’était pas mort. Lançant un coup d’œil à la femme contre la porte, il lui lança un regard compatissant ; il sentait son envie de quitter cette pièce et leur compagnie aussi bien qu’un commandant sent la peur de ses soldats avant l’affrontement mortel.
« Elle est fermée, n’est-ce pas ? » Il marqua une pause, trouvant une caisse en bois sur laquelle s’asseoir, avant de poser ses mains sur ses genoux. « Se battre ne sert à rien. Si c’était ce… Gardien qui nous avait amené ici, pourquoi nous aurait-il enfermés de l’intérieur ? Avec lui, qui plus est, alors que nous aurions le temps de le tuer dix fois d’ici à ce qu’il ouvre la porte… »
Dix fois. Dix fois pour chacun d’entre eux. Lewis n’était pas expérimenté, sinon, il aurait brisé la nuque du croyant. C’est du moins ce que se dit Konrad – rapide, efficace, propre. Crac, brisage de nuque. Mais il ne fallait pas oublier qu’ils étaient tous enfermés ici… Tous pris dans le même piège. Tous.
« Si quelqu’un nous a tendu un piège, ce n’est pas lui… »Et il faut s’attendre à un ennemi bien pire. Konrad ferma les yeux, et soupira. Maudit manoir. Son réveil brutal l’empêchait de bien réfléchir… Mais pourquoi diable aurait-on enfermé des amnésiques, des gardiens, des hommes-machines… Enfin, tout ce beau monde ensemble dans une même pièce ? Pour qu’ils s’entretuent ? Non, ils n’offriraient pas ce spectacle… Konrad l’en empêcherait, et il sait que Rose aussi. L’homme de Foi serait certainement de son avis. Il fallait surveiller Lewis, et espérer que la femme contre la porte n’ai pas une crise de folie meurtrière…