Ancien métier : Chirurgien. Localisation : Sur la Lune. Célébrité : James McAvoy Mementos : 1260 Date d'inscription : 17/11/2013 Age : 27
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Mer 3 Sep - 8:47
Who are you, really ?
Un homme qu’on n’avait pas encore entendu ni vu se réveilla finalement. Il lit lui aussi son papier qui semblait parler d’un animal mort. Instinctivement, David regarda Harry. Le vétérinaire était très proche des animaux, ce n’était un secret pour personne. Alors qu’un papier parle d’un chien n’était sûrement pas une coïncidence. Il baissa la tête pour réfléchir. Tout le monde avait un message qui s’adressait à lui ? Enfin plutôt qui parlait de lui ? Il regarda la note toujours dans sa main et chercha de qu’il pouvait s’agir. Pourquoi une ballerine ? Est-ce que l’homme à la moustache fine était parmi eux ? Il pensait à Morgan mais il doutait fortement qu’il ait un quelconque rapport. La voix d’Harry le déconcentra totalement quand celui-ci se mit à hurler dans son oreille. David tourna la tête vers le fraîchement réveillé. Il ne l’avait encore jamais vu, ce prisonnier. Qu’était-il ? Un Gardien ? Il n’en avait pas la moindre idée. Et ce n’était après tout pas sa priorité. David retint son souffle en attendant que l’inconnu lise son papier, comme l’avait vociféré Harry. Il jeta d’ailleurs un regard inquiet à ce dernier et vit son regard paniqué, presque effrayé et empli de haine. Il espérait fortement que l’autre homme n’est pas la mauvaise idée de chercher les ennuis.
Il lut donc sa note et cela parlait effectivement d’un chien mort. Mais David soupira surtout quand il vit le prisonnier arrivait avec un air provocateur et mauvais. Cela ne lui plaisait absolument pas. Il entendit vaguement la femme blonde parler mais n’y fit pas vraiment attention… pour le moment. Il y reviendrait plus tard. Pour l’instant, il devait faire en sorte à ce que personne ne finisse pas par s’entretuer. Et l’homme provoqua Harry. C’était peut-être bien la dernière chose intelligente à faire… Et comme il s’y attendait de la part de son supérieur qui commença à jouer de sa taille par rapport à l’autre, il répondit à sa provoc. David posa une main sur chaque torse pour les écarter avec le plus de force possible. Ils avaient beau être tous être adultes ici, ils se comportaient tous mais vraiment tous, lui compris, comme des gamins.
- STOP. Créer des conflits ne servira à rien ! C’est justement ce que Rockwood veut ! Arrêtez de vous battre pour ça et surtout de vous provoquer comme des gosses ou des criminels !
Il lâcha le torse de l’inconnu et posa sa deuxième main sur l’épaule d’Harry, le regardant avec un air suppliant.
- Je t’en prie, calme-toi…
Encore une fois, il se tourna vers les autres et regarda la blonde. Il tenta un sourire mais il était trop préoccupé par l’idée de retenir Harry qui pouvait faire n’importe quoi n’importe quand. Il relâcha finalement son emprise, jeta sa main en l’air comme signe d’abandon et se rapprocha des deux femmes qui semblaient plus matures et sensées que les deux gosses. S’ils voulaient trouver des réponses, il aurait plus de chances avec elles.
- Votre papier parle d’un voleur, n’est-ce pas ? Mais peut-être devrions-nous savoir qu’est-ce qu’il a volé ? C’était apparemment un liquide, puisque c’était dans une bouteille… De l’alcool ? À moins que ce ne soit une bouteille particulière…
Il se passa la main sur le bas du visage, continuant de réfléchir. L’histoire du chien sur le papier de l’inconnu avait clairement fait effet à Harry. Si on prenait le fait que Rockwood savait pratiquement tout de la vie de tout le monde ici, cela pouvait être des morceaux de la vie de chaque personne. Il n’y avait qu’un moyen d’en être sûr. Il déplia son papier.
- Il y a écrit ceci, sur le mien : "Tu es devant un homme mince à la moustache fine qui te montre avec satisfaction cette peinture."
David montra alors la représentation de ladite peinture aux deux femmes devant lui.
Who are you really? Harry & Meredith & David & Jake & Katherine
Il hurlait et criait, encore et encore. J'essayais de ne pas entendre sa colère, mais elle se heurtait à ma personne si violemment. Je ne pouvais tout simplement pas l'ignorer, pas alors que son silence devenait aussi brutal que ses mots. Cette colère n'était pas tournée vers moi, mais elle m'atteignait tout de même, car elle faisait résonner en moi le souvenir d'une journée en particulier. Des images revenaient à moi, en éclair de lumière devant mes yeux. Je clignais des yeux pour les chasser, mais rien n'y faisait. Alors je fermai mes paupières, les gardant fermer avec force dans l'espoir qu'elles s'en aillent. Mais non. Les images étaient là et j'entendais à nouveau le son de son rire horrible, si froid et cruel.
J'ouvris les paupières un instant, juste le temps de voir l'homme qui me souriait d'un air mal assuré. Cela me calma légerement et je l'observai alors qu'il s'éloignait de l'homme pour s'approcher de moi. Je ne compris pas immédiatement le sens de ses paroles. Je compris pourtant qu'il me parlait, mais de quel papier parlait-il? Ce fut en serrant légèrement ma main que je sentis le papier sous mes doigts. J'en avais déjà oublié l'existence et je dus le déplier à nouveau pour le relire pour que son souvenir me revienne et que j'acquiesce finalement d'un signe de tête. J'étais assise, comme une enfant qui se serait caché dans un coin de la pièce pour se mettre à l'abris et je relisais mon papier pour bien le comprendre. Je m'efforçais alors de rester lucide, je savais au fond de moi que je ne devais pas laisser mon esprit se méprendre et croire que ce qui était sur ce papier était en fait ma propre histoire.
«Je ne sais pas... Je ne sais pas ce qu'il a volé. Ça dit qu'il boit... une bouteille et puis une autre... de l'alcool, oui...mais qu'ensuite ses mains sont vides... et qu'il se demande s'il doit voler ou ne pas voler... Je ne sais pas ce que ça veut dire»
Ma voix était tremblante et un peu plus aïgu qu'à l'habitude, peut-être sous l'effet d'une peur que je ne contrôlais pas, mais que je sentais grandir en moi. Il y avait tant de peur en moi et d'angoisse. Je gardais la tête baissée, intimidé par la présence de cet homme qui me questionnait. Je l'entendis pourtant me parler, puis déplier un papier. Je me sentis alors forcer de redresser la tête et de regarder le papier qu'il me montrait.
Je n'aurais pas dû. Ce fut comme si on avait jeter sur moi un sceau d'eau glacé. Je paralysai un instant et mon regard ne fixait que l'illustration. Mes yeux trahissaient peut-être une grande agitation, mon cerveau lui-même s'engouffrait dans un grand tourbillon. Je me redressai lentement, restant à genou en tendant la main vers l'image qu'il me tendait. Je la pris doucement et l'approchai de mon visage. Je pose un de mes doigts sur le visage de cette ballerine.
Une ballerine. Pourquoi cela résonne-t-il autant en moi? Je sens la migraine qui commence à envahir mon crâne et je fronce les sourcils. Ma main libre s'appuie sur ma tempe, comme si cela pouvait m'aider, mais je n'arrive pas à me souvenir. C'est si flou et pourtant, je commence à entendre la musique, un air... Le lac des cygnes... Je vois cet homme à la moustache. Un peintre. Et cette ballerine qui tournoie. Elle a un visage qui m'est familier. L'ironie du sort voulant que je ne reconnaisse pas mon propre visage.
«Je la connais...»
Ce fut tout ce que je parvins à prononcer, alors que je continuais à regarder l'illustration.
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Dim 19 Oct - 21:08
Who Are You Really ?
Mon œil brille toujours d'une flamme sourde lorsque le scientifique se redresse et me toise de toute sa hauteur, tâchant sans doute de reprendre sa place habituelle – le dominant, toujours. Tu crois donc m'impressionner ? Oh, non. Parle, parle autant que tu le souhaites. Je vois ta douleur. Je vois ta souffrance. Je vois tes larmes qui ne font naître chez moi qu'un sourire intérieur. Ta personne m'inspire tant, tant de haine... Mon Dieu, que j'aime te voir souffrir.
Mais une main plaquée contre ma poitrine vient subitement m'arracher à ces considérations sadiques. Mon regard noir accroche l’œil clair de l'arrivant. Je suis tenter un instant de l'écarter d'un revers de bras, mais je ne peux nier que parle en lui la voix de la raison. En effet... Malgré notre haine... Nous ne devrions pas apporter plus de folie à cet endroit.
Je m'écarte, et finit par prêter l'oreille à ce qui n'était jusque-là pour moi qu'un vague bruit de fond. Je finis par identifier une sorte de mélopée, psalmodiée par une femme – cette femme, l'agitée survoltée dont la voix était déjà venue m'écorcher les tympans alors que je feignais de ne pas voir, de ne pas entendre, de ne pas exister.
« Une bouteille... Une autre... J'ai soif... Vides... Voler ou ne pas voler... »
De simples mots. Répétés encore et encore. Bouteille. Soif. Je n'aurais pas dû y prêter plus d'attention que cela, n'est-ce pas ? Voler ou ne pas voler. Mais ils me hérissaient les nerfs. Soif. Voler. Me les écorchaient au point que je me sentis prêt à un éclat semblable à celui dont avait fait preuve celui qui fut mon agresseur. Mais – sous l'influence, sans doute, du plus calme des hommes présents dans la pièce, je parvins à rester calme, sans autre réaction qu'un sourire grinçant et nerveux qui déforma un instant la courbure de mes lèvres.
Mais elle continuait, encore, et encore, et encore. Et, pour une raison que je ne comprenais pas, ce discours m'était physiquement insupportable. Je tâchais néanmoins de rester calme, et m'écartais en direction de l'une des parois de verre. Bien qu'elle fut couverte de buée et de poussière, je fis mine d'y trouver un objet digne d'attention. Mes bras s'étaient mis à me démanger de manière incompréhensible, et je retroussais mes manches depuis longtemps marquées par la saleté et le sang séché pour me griffer machinalement les avant-bras de mes ongles abîmés.
Malheureusement, je ne pus m'éloigner assez pour échapper à leurs paroles – à leurs paroles à tous. Ce fut d'abord le plus raisonnable d'entre nous qui reprit la parole. Voleur. Bouteille. Alcool ? Une palpitation se fit sentir derrière mon oreille gauche, et je crispai mon poing contre la paroi de verre. Il fallait qu'il se taise, qu'il se taise, qu'il se taise. Je ne voulais plus entendre parler de ça. Il y avait là quelque chose qui me faisait mal, me faisait mal de l'intérieur.
Sa voix à elle me parvint à nouveau – le faisait-elle exprès ? Ses mains sont vides... Voler ou ne pas voler... C'étaient là les mots de trop. Mes nerfs se heurtèrent à ce qu'ils ne pouvaient pas, ne voulaient pas, ne voulaient plus entendre. Le crâne hanté par un chuchotement de douleur, un sourire sans joie accroché fantomatiquement à mon visage, je marche calmement vers la femme sans la regarder ni la voir. Les autres continuent à parler mais je ne les entends pas. Le papier. C'est à cause du papier. Ces stupides morceaux de feuilles nous font mal. Sans autre sommation, je le lui arrache et le tiens crispé dans ma main gauche. En relevant les yeux, je la vois elle et l'autre penchés sur une autre de ces fines surfaces blanchâtres. Je m'en saisis brusquement, la froisse et l'envoie choir sur le sol moite de la serre. Maudites, maudites lettres. Je ne tâche même pas de lire celle que maintiennent encore mes doigts squelettiques – je n'en ai cure, je n'en ai cure, je n'en ai cure. De mes deux mains, je la déchire. Encore. Et encore. Et encore. Je ne sais à quel instant mes sens et ma raison m'ont abandonné – mais une chose est sûre, ils l'ont fait.
« Tu n'existes pas. Tu n'existes plus. Tu n'as pas existé. Tu n'existes pas. Tu n'as jamais existé. » c'est ce que je me retrouve à murmurer tandis que, peu à peu, de légères étoiles blanches viennent parsemer le col à mes pieds.
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Sam 25 Oct - 11:58
Who Are You Really ?
Cet enfoiré...il me regarde avec une joie que je ne peux que voir dans son regard. Il n'y a que cela, de la joie malsaine, le plaisir de voir quelqu'un souffrir en face de soi. Je t'ai donc arraché la dernière de tes innocences, voilà maintenant que comme moi, tu goûtes à ce plaisir. Ça fait du bien non ? D'observer les gens souffrir quand toi-même tu as pu vivre le pire des enfers ? Il n'y a certainement même rien de mieux que tout cela. Juste ça, la souffrance que tu aspires des veines de tes adversaires, des gens que tu croises et que tu aimerais détruire du premier regard. Tu me vois souffrir de mon passé, et cela te fait plaisir pour quelque chose que je ferai dans mon futur. Je ne suis plus qu'un enfant à qui on a enlevé son meilleur ami. Tu sais ce que cela fait ? De savoir à un âge aussi jeune ce que se trouve être la mort. L'absence pour toujours de son plus fidèle compagnon ? Je n'ai plus jamais eu d'amis depuis sa mort. Il m'a fallu si longtemps en tout cas avant de retrouver quelqu'un comme lui...parmis les humains. Et cette personne m'a abandonné également, puis est revenu, m'a abandonné une deuxième fois, est revenu une troisième fois pour partir encore. Je ne suis qu'une coquille vide et mon âme n'est plus rien d'autre qu'une peinture blanche sans la moindre nuance. J'ai perdu de mon essence. Tu as arraché en moi les dernières parcelles de ce qui faisait de moi un être humain. Tentant d'arracher mes cheveux de mes mains, je ferme très fort les yeux, cherchant à faire disparaître tous ces souvenirs, ces horreurs qui pire que la réalité me détruisent de l'intérieur. Allez-vous en. Allez-vous en !
David m'empêche de subir la dernière mise à mort de Jake. Ce petit assistant qui devrait se balader avec une foutue auréole autour de la tête. Je rouvre les yeux et l'aperçoit qui montre son bout de papier aux femmes. Quant à l'énoncé d'un des bouts de papiers féminins, Jake laissa tomber son propre papier. Je m'empressai de m'agenouiller pour le récupérer et le serrai contre mon cœur. Non pas que j'avais oublié et que je chérissai ce bout comme une parcelle de mon âme. J'avais juste l'impression de prendre le couteau à mon assassin avant qu'il ne réussisse à me le planter en pleins cœur. Jetant alors un regard à cet petit gringalet.Il déchirait ce parchemin, se rendant par la suite encore plus fou que je n'avais pu l'être. Un petit sourire méchant se pose sur mon visage, voilà qu'enfin la roue tourne, et c'est une femme qui te fait souffrir, quel déception, quel mécréance.
« Pourquoi cela te fait si...mal ? » Ce n'est qu'un bout de papier...
Ne reprenant en réalité que ses propres paroles, je pouvais même en rire à grands éclats. Sa souffrance me faisait l'effet d'un baume de tous les soins sur ma personne. Quand il était content, j'avais envie de mourir. Quand il était blessé, j'avais envie de rire.
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Dim 26 Oct - 23:02
Who I am ?...
Harry & Meredith & Jake & Vincent & Katherine
Le ton avait commencé à monter, et Katherine avait reculé d’un pas, en lisant et relisant le morceau de papier. Non, ce souvenir ne lui appartenait décidément pas. Lorsqu’elle admit cela, elle releva la tête vers le groupe. La testostérone commençait à s’échauffer – surtout chez Harry. En soi, ce n’était pas une critique, Katherine appréciait tout particulièrement la testostérone. C’était juste que… Enfin voilà. Présentement, si les messieurs voulaient bien ranger leur égo et se calmer un peu, ça ne ferait de mal à personne et ça aiderait à avancer.
Lorsque David leur montra le tableau – du moins, sa réplique – qui accompagnait sa lettre, la jeune femme ne réagit pas. En revanche, la blonde, elle, semblait savoir de quoi il s’agissait. Du moins, cela lui rappelait quelque chose – quant aux souvenirs, tout était relatif, ici. Elle avait écouté avec une certaine anxiété, muette, les messages que délivrait chacun des morceaux de papiers. Elle n’en trouvait aucun qui lui correspondait. Pinçant les lèvres et avançant d’un pas, elle lança un regard à Harry – un peu inquiet, parce qu’il restait son supérieur en bien des domaines, même si elle ne l’avouerait jamais – et se racla la gorge pour pouvoir lire ce dont elle avait écopé ;
« ‘‘Le noir, l'obscurité. Une cave tout ce qu'il y a de plus sombre. Quelqu'un entre. Maman. Mais cette personne ne mérite en rien ce surnom affectueux.’’ … C’est ce qu’il y a écrit. »
Elle laissa traîner sa voix, en fixant à tour de rôle chacune des personnes présentes dans la salle, avant de s’arrêter sur le scientifique. Non, pas Harry, le deuxième. David. Si ses déductions étaient bonnes, tout le monde avait trouvé ses souvenirs, sauf lui et elle. Alors, elle lui tendit doucement le papier, désirant s’en débarrasser.
Son cœur battait rapidement. L’adrénaline parcourait ses veines. Il ne restait plus qu’elle, à présent. Elle était la dernière et attendait fébrilement qu’on lui délivre quelques limbes de son tortueux passé. Elle recula à nouveau, vers Harry. Lui seul n’avait rien dit de la lettre qu’il avait reçu. La respiration de Katherine s’affolait, elle se mordait la lèvre, et, finalement, demanda ;
« Dr. Downcry… Est-ce que vous pourriez lire le vôtre, s’il vous plaît ? » caressons l’homme dans le sens du poil… Espérons qu’il accède à notre requête.
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Lun 27 Oct - 0:10
Who are you, really ?
Un sourire se dessina sur les lèvres de David quand la jeune femme blonde révéla que la peinture lui était familière. Il y avait donc un certain progrès. Peut-être infime, insignifiant, mais l'énigme commençait à prendre un autre chemin et peut-être qu'il y en avait une sortie. Le chirurgien en avait complètement oublié son homme et l'amnésique aux yeux bleus qui continuaient à faire ce duel de regard qui était apparemment à la mode à l'autre bout du monde, chez les Américains. C'est alors que l'homme (et pas le sien) s'empara du papier de la jeune femme avant de le déchirer, sous le regard effaré de David dont la feuille subit rapidement le même sort. Les espoirs du chirurgien de trouver une solution à leur problème tombaient en même temps que les fins lambeaux de papier sur le sol de la serre. Le Scienifique regarda un moment les cadavres de deux lettres en silence, puis, se releva rapidement pour foudroyer l'inconnu du regard. Lui qui était d'un naturel calme, voir ainsi ses efforts réduits en poussière pour une raison parfaitement inconnue l'emplissait d'une intense frustration et d'une colère noire. Cependant, bien que l'envie de le saisir par le col fut forte, il ne leva pas le bras, mais juste la voix et éructa donc :
- Mais vous êtes complètement stupide ou quoi !? Qu'est-ce qui ne va pas dans votre petite tête ! Comment voulez-vous à quoi rime tout ceci sans le seul indice que Rockwood nous ait donné !?
Il insipira profondément pour tenter d'empêcher son cœur de partir en sucette et de le clouer au sol pour le rendre aussi utile qu'un manteau de fourure en plein été. Il se passa la main sur le visage essayant de reprendre son calme, tappant néanmoins nerveusment du pied le sol. C'est alors que Katherine, la Gardienne, lut son papier et il ne put s'empêcher de relever la tête pour regarder la jeune femme. Elle n'eut pas à chercher bien longtemps avant de deviner de qui le papier épargné parlait. Elle se rapprocha donc pour lui rendre comme si cette chose lui appartenait. Avec des grands yeux effrayés et une bouche entrouverte, il prit le parchemin du bout des doigts. Il essaya alors de la tenir le plus loin possible de lui, contrairement Harry qui tenait sa lettre contre lui. Il murmura donc doucement :
- Ce… Ce n'est pas à moi.
Le simple mot inscrit sur cette feuille lui faisait tourner la tête. Un des premiers mots qu'on disait dans sa vie d'ailleurs… Il l'avait appris à le haïr, à le détester, à le vomir dans les tréfonds de son âme. Maman. Quel affreux nom, n'est-ce pas ? Un dégoût pour les femmes lui coinça alors la gorge comme une boule. Harry avait raison, les femmes ne servaient à rien. Elles étaient fourbes, mauvaises, bruyantes. Le visage de David devint mauvais alors qu'il regardait d'un œil mauvais et presque insane les deux femmes. Surtout la blonde. Les mêmes cheveux que Maman. Il inspira de nouveau profondément tout en regardant autour de lui, prêt à répliquer si la moindre ombre venait à poser sa main sur lui. Il déchirra alors le papier, comme l'avait fait l'autre fou. Sauf qu'il en fit des plus petites miettes qu'il écrasa de son pied une fois les morceaux par terre. Puis, l'air toujours aussi méfiant, il recula jusque contre le mur pour se laisser glisser à côté d'Harry, repliant ses genoux contre lui. La présence de son homme le rassurait d'une certaine façon. Mais à eux deux, nous avions deux Scientifiques recroquevillés contre le mur, foudroyant pour l'un, le troisième homme, et pour l'autre, les deux femmes. Cela n'empêcha absolument pas David de siffler d'un ton agressif en direction de Katherine qui lui avait donné le papier de l'Enfer :
- Ce. N'est. Pas. À. Moi.
Harry J. Downcry
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Lun 27 Oct - 10:33
Who Are You Really ?
Mes yeux sont coincés sur le corps détruit mentalement de ce pauvre Jake. Je ne voulais rien de plus que sa souffrance, après qu'il se soit amusé à me faire éclore toute la douleur qui pouvait exister en moi. Plus de pardon il n'en était question, il n'était plus question que de vengeance. J'avais envie de le manipuler entre mes mains et de savouer ses plaies, à l'intérieur de son esprit, de son cervelet tendre et juteux. J'ai le cœur qui saigne de sa douleur, mais c'est comme terriblement agréable. Je n'ai pas vraiment d'explication. Ne m'approchant pas même de lui, je regarde David qui se plaint de lui, et même ceci me rendait fou d'allégresse. Ce pauvre fou d'amnésique ne se rendait pas compte qu'il venait de salir son propre futur, se rendant même coupable de son exécution fatale. Il venait de donner à David un argument pour ne pas m'empêcher de dévorer ta terreur. J'en ris même. Doucement, pour ne pas non plus m'attirer les foudres de mon assistant.Le papier de Katherine fait pourtant comme écho à ses oreilles, cachés sous ses cheveux rouquins.
A présent c'est sa souffrance qui glicle sur les murs sans se départir d'une quelconque timidité. Après que la mienne ait tempêté, puis celle de Jake, c'était à son tour. Allons-nous tous sentir notre esprit se briser à la lecture de ces mauvaises nouvelles ? Ou plutôt, de ces mauvais souvenirs. Katherine, ne faisant aucunement attention à l'état de David, ce qui ne m'étonnait pas d'une femme aussi forte et froide qu'elle, me demanda aimablement de lire mon propre papier. Dieu que je l'avais oublié celui-là ! Il était pourtant toujours contre moi, ne se détachant nullement de ma main. Cela avait été comme un réflexe, mais à présent qu'il était l'un des seuls restant à lire, je me lançai :
« Un homme est allongé sur un lit, il est mort. Définitivement mort. Parti. »
Après avoir ranger ce fameux bout de papier, je m'asseoie à côté de David. Malgré tout ce que je pouvais ressentir comme haine et rage pour Jake, je ne pouvais également m'empêcher de ressentir de la tristesse pour David. L'empathie à sa blessure intérieur. Je passai un bras autour de ses épaules, l'approchai de moi. Qu'en avais-je à foutre de perdre une certaine crédibilité. Que quelqu'un me traite de pédale et cette personne risque de connaître le vrai signe du mot sadique.
Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Ven 31 Oct - 3:10
Who are you really? Harry & Meredith & David & Jake & Katherine
J'avais regardé si longtemps l'illustration qu'il me semblait que celle-ci s'était imprimé dans ma rétine. Même quand je clignais des yeux, je la voyais encore. Cette image, cette danseuse. Je la connaissais, très bien il me semblait. Je la voyais tournoyé et tout tournoyait à sa suite. Il me semblait que l'univers entier s'était mis à tanguer et que j'étais seule à tournoyer avec la ballerine. Cet homme était là, regardait, appréciait le spectacle des jambes qui gracieusement faisait tourner la ballerine. Il me semblait que cette robe m'était familière aussi, un habit de ballerine comme les autres et pourtant, j'aurais parier qu'il y avait quelque chose de brodé à l'intérieur. Finement, quelque avait pris la peine d'y broder un nom. Je connaissais ce nom là aussi, oui bien sûr, c'était...
Les papiers s'envolèrent. Ils disparurent et devinrent neiges, s'éparpillant dans l'air avant de tomber au sol. Et je restai un moment silencieuse à regarder cela, la bouche entre-ouverte. On venait de m'arracher quelque chose. Je n'arrivais plus à me souvenir. Qu'étais-ce donc? J'avais vu. J'avais su. Cela ne me revenait pas. Je commençai à marcher, faire les cents pas comme si j'avais pu en avançant rattraper les souvenirs qui m'échappaient. J'en vins à hurler car je savais qu'il ne reviendrait pas. Je l'avais perdu. Encore une fois je l'avais perdu. Des larmes de rage coulèrent sur mes joues alors que mon esprit revenait au néant, sans aucune idée des messages. L'illustration était encore légèrement présente à ma vue. Il n'y avait cependant plus de ballerine, qu'un énorme flou tourbillonnant.
Je me retournai, fulminante, regardant les deux hommes assis l'un à côté de l'autre. Et lui qui parlait de mort. J'ignorais de quel mort il parlait, je n'en avais pas la moindre idée. Pourtant, l'idée de la mort suffit à faire jaillir ma colère. Je ne pensai pas avant d'agir, je ne me souvenais déjà plus de ce qu'il m'avait déjà fait. Je tournai le regard pour regarder cet autre, celui qui avait détruit les souvenirs et dont les morceaux de papiers se trouvaient encore à ses pieds. Les mots d'Harry tournait dans ma tête. Je pensais à la mort et je m'en sentis paniqué. Il me vint l'idée que j'étais morte. Une idée qui ne me quitta pas et qui ne faisait que grandir alors que j'approchais de Jake. Je ne me souviens plus à quel moment je me jetai sur lui. Comme une furie, je commençai à le frapper, le renversant au sol pour pouvoir l'attaquer. Je frappais à m'en faire mal, hurlant comme une déchaînée.
«Tueur... TUEUR... TUEUUUUR!»
C'était les seuls mots qui me venaient à l'esprit. Il avait détruit les papiers et d'une manière, cela me détruisait moi aussi. Il détruisait les souvenirs et il me vint l'idée que peut-être étais-ce lui qui m'avait détruit. Alors je frappai plus fort, l,accusant encore et encore d'être un tueur. Un tueur de souvenirs. Mon tueur aussi.
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Lun 3 Nov - 16:48
Intervention troisième
Le parfum
Alors que vous discutez entre vous et que vous essayez d'élucider le mystère de votre souvenir, une odeur acerbe, poignante et horrible vous monte aux narines. C'est un parfum de souffre et de moisissure à la fois, il vous semble. L'odeur reste un moment, puis diminue tranquillement jusqu'à disparaître.
C'est alors que vos yeux picotent, que vous sentez des fourmis dans vos membres. Puis, votre vision s'embrouille quelque peu alors que vous ressentez quelque chose d'étrange au crâne. Comme si votre cervelle était secouée.
Et pour des raisons inexplicables, vous commencez à avoir des comportements assez étranges:
Consultez vos mp's pour savoir quel est le comportement étrange vous touchant.
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Sujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] Jeu 6 Nov - 16:32
Who Are You Really ?
Je suis là, à côté de David, à essayer de pourvoir à une petite restauration de son moral. Il semblait décidément appeuré par le message qu'avait apporté l'une des jeunes femmes dans son parchemin. A présent je suis là, partagé entre une tristesse monstrueuse qui doucement disparaît pour se changer en haine. Car de toute façon, ce n'était qu'un souvenir, les choses étaient passées et à présent nous pouvions tourner la page. Mais les choses étaient en réalité tellement plus compliquées. Ce petit parchemin n'était pas qu'un souvenir. Il était une période charnière. Quelque chose qui faisait tout ce que je pouvais être dans mon cœur et âme. Dans toute ma rage, il n'y avait qu'explication dans mon passé. J'avais tout fait pour l'oublier, mais de manière naturelle, contrairement à bon nombre des êtres sous ce même toit transparent où l'on pouvait petit à petit observer la lune à travers les vitres.
Mais c'est alors que je sentis tout doucement une étrange senteur s'échapper à travers les éclats de notre air. Il n'y a pas d'échappatoire, je ne peux pas m'empêcher de la respirer et c'est alors que ma tête se mit à bruler. Etait-ce un poison ?! Je me redressai, sentant la douleur qui frappait mes tempes violemment. C'est alors que doucement mon corps semblait petit à petit changer, j'eus comme la sensation que certaines parties de mon corps devenaient plus légère et d'autre plus lourde. Je plantai mes ongles dans mes cheveux que je sentis pousser. Un cri de rage me posséda tandis que je fermai les yeux face à tant de changements que je ne pouvais pour le moment que sentir. Je hurlai de toute mes forces tant la douleur se mit monstrueusement pénible. J'avais une sensation de démangaisons dans mes membres, mes os semblaient se casser de l'intérieur.
Rouvrant les yeux, je pus sentir des hanches plus proéminentes ainsi qu'un poids sur mon torse. Mon cœur se mit à battre la chamade tandis qu'une expression d'incompréhension monta sur mon visage. Bientôt, ce fut la peur. Je posai mes mains tremblantes sur mon corps, allant de mes nouvelles...hum...prothèses mamaires ? Une terreur incroyable s'éprit de mes membres tandis que j'entrouvris la bouche. Si la frayeur avait eut un visage, cela aurait été le mien. J'ose porter une main à mon entrejambe et là...
BORDEL DE **** ** ** ** ** *** (excusez-nous pour cette interruption, mais ces paroles sont beaucoup trop violentes pour être écrite) ! QU'EST CE QU'IL SE PASSE ICI ?! JE SUIS UNE...UNE...AAAAAAAAAAH !
Mes insultes continuèrent de frapper l'air tandis que j'essayais de frapper mon propre corps, m'arrachant les cheveux. Du moins essayant.