Un vrais dur à cuir…

Juliette retint un léger rire moqueur qu’elle transforma en sourire amusé de justesse. Elle ne voulait pas se moquer c’était juste...Dans sa nature. Il était là, à le regarder lui dire que les causes de ses cicatrices étaient bien trop effrayantes pour elle, qu’après tout il fallait tout faire pour survivre ici. Et elle devait avouer qu’elle avait du mal à en croire un mot, et son regard le laissait bien voir.

Ca ressemblait plus à des paroles pour l’impressionner à son humble avis. Est ce que ça marchait ? Pas vraiment. Mais ça avait moins le mérite de la faire sourire… Pas autant que ses mains sur ses cuisses mais soit. Mh, sur ses hanches aussi c’était pas mal… Elle devait avouer qu’elle était plus intéressée par ça que parce qu’il lui disait. Elle était vite distraite, elle devait l’avouer…

Et apprendre à se battre ne l’intéressait pas. Son arme, c’était les mots… Elle n’était pas bien épaisse ni forcément très grande. Et trop intelligente pour croire qu’elle pourrait quand même se battre. D’autant plus qu’elle avait entendu d’une oreille que si elle restait avec lui, elle n’aurait pas besoin de le faire. Alors autant le faire.

D’autant plus qu’elle venait d’avoir la preuve que ça pouvait être plutôt agréable… Et comprit qu’elle allait y repasser lorsqu’ele se retrouva de nouveaux emprisonnée dans ses bras, en dessous de lui. Et ça ne lui déplaisait pas… Pourtant, elle sentait que le fait de ne pas avoir le controle a dérangerait quelque peu en temps normal…

Mais il lui fallait reconnaitre qu’il faisait bon usage de ce pouvoir sur elle. Juliette se retrouvait gémissante et frémissante dans ses bras totalement à sa mercie. Et le pire, c’est qu’elle aimait ça. Si elle avat sur la véritée, c’était évident qu’elle deviendrait folle. Elle le repousserait, brusquement, et partirait en courant, furieuse. Elle lui lacherait peut être même une insulte au hasard, en lui disant qu’il était tombé bien bas.

Mais à la place, dans l’innocence et la naïvetée qui l’enveloppait depuis la perte de ses souvenirs, elle se laissa simplement faire, et apprécia même. Il faut dire que ce serait mentir que de prétendre que ce n’était pas appréciable. Il se débrouillait vraiment bien, et Juliette adorait qu’on s’occupe d’elle. Alors ee n’était pas prête de laisser tomber ça tout de suite.

« Si tu continue comme ça, je suis pas prête de partir. »

Jonathan se ressentait comme fondre au creux des bras de sa bienaimée et tendre épouse. C’était quelque chose de nouveau qu’il appréhendait petit à petit. Il ne connaissait pas encore tous les couloirs, toutes les manières de le traverser ainsi que les potentielles autres astuces qui pourraient faire de lui un amant complet. Mais il avait envie de les découvrir avec elle. Calmement, il caressa le moindre de ses petits cheveux. Savourant la douceur des creux de sa peau blanche, même les effluves de sa sueur. Il pouvait tout apprécier d’elle. Surtout sous cette nouvelle forme si pure et honnête. Sous le couvert de l’oubli, c’était une nouvelle femme qu’il aimait de plus en plus. Une femme toujours aussi belle dont il caressait l’intérieur même du corps de par son intimité. Cette dernière n’était pas à envié à son frère, c’était peut-être même la seule chose qu’il n’avait pas besoin d’envier. Avec délicatesse, il continua de prendre soin du corps de sa femme. Sentir le grain de son cou sous ses lèvres. La beauté du bleu de ses yeux sans prendre le temps de réellement plonger dedans. Tout ce qu’il voulait, c’était elle. Il n’en aurait jamais assez de la découvrir. Cela n’était peut-être qu’une impression comme une autre.

- J’espère bien que jamais tu ne partiras, je ferai tout ce que je peux pour.

Tant pis pour sa vengeance. Il avait bien plus. Il avait le bonheur de cette femme qu’il pouvait manipuler avec ses mains. C’était plus beau que cela. Et il n’avait pas la moindre idée de comment décrire cette force dans ses membres. Tous ces membres étaient en activité, s’exclamant à leur paroxysme tout ce qu’ils pouvaient crier. Prenant profondément tout ce qu’il pouvait prendre, Jonathan passa les mains sous les hanches de sa bienaimée pour bien l’attraper et la soulever comme il pouvait. Dieu savait qu’il le pouvait très facilement. Aucune fatigue dans son corps ne pouvait se faire sentir, malgré les blessures qu’il pouvait avoir subi.