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« I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS

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Lewis W. Pratt
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MessageSujet: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeLun 7 Oct - 23:04



« I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. »
MUSIC THEME Δ Stay (Faraway, So Close!) - U2

A
ujourd'hui comme toujours, je ne faisais que de déambuler à travers les couloirs, sans raison. Après tout, pourquoi avoir un but précis quand on ne savait même pas pourquoi on se retrouvait piéger dans un manoir tel que celui-là ? Poursuivis à longueur de journée par des monstres et emmené dans un laboratoire ou sur un engin de torture. Non, je ne me posais plus la question. Ce quotidien était devenu une habitude, comme si cela avait toujours été vrai, alors qu'en réalité je n'en savais rien. Mais à force de se poser des questions, cela en devenait lassant. Et puis, je ne voulais pas me perdre dans de éternelles interrogations tout en sachant que je ne découvrirais jamais les réponses. Seul Octovius pouvait m'aider, oui, il savait sans aucun doute ce qui se tramait ici. Mais encore pour cela faudrait-il le trouver. Et comment je le reconnaîtrais ? Aucune idée. Je continuais donc mon avancée dans les couloirs du Manoir, restant à la fois sur mes gardes, prêt à fuir s'il le faut mais aussi détendu, profitant de cette petite marche qui ne m'était que rarement accordée. Je tentais de survivre du mieux que je pouvais. Parcourir la bâtisse en priant que la prochaine pièce ne sera pas remplit de Gardien et qu'au contraire, l'eau et la nourriture sera au rendez-vous... Voir de quoi brûler ma lampe s'il le faut, car oui ; Mon existence se traduisait à de la survie où l'on était pas sûr de tomber sur un bon bout de pain dur ou d'un peu d'eau à peine potable. Rien que ça faisait mon bonheur, hors je ne savais pas qu'aujourd'hui, j'allais faire une découverte plus alléchante encore ; la liberté. Je m'étais en effet approché hasardement prêt d'une des fenêtre remarquant un fin rayon de soleil pénétrer à l'intérieur du Manoir si sombre en son cœur. D'abord apeuré, je contournais ce rayon comme s'il allait me brûler. Et finalement, je fus piqué par la curiosité, résigné à vouloir rester ici simplement pour savoir s'il faisait jour ou nuit... C'était une bonne chose de le savoir, non ? Mais après quelques minutes d'hésitation, je repartis une nouvelle fois, assoiffé par la curiosité de découverte & c'est à ce moment là que le jardin s'offrit à moi, bras grand ouvert. Je m'y étais presque précipité alors que j'espérais trouver une sortie, mais non, c'était juste un tas d'herbe coincé entre les bâtiments qui formaient le Manoir... Juste un tas d'herbe ? Il est vrai que je fus déçu de constater que ce n'était qu'une simple ouverture à l'extérieur, mais au moins, je pouvais enfin dire que je n'étais pas obligé d'être prisonnier de la pénombre. Pénombre dont je m'étais habitué... A peine eus-je passé la tête que je sentis cette boule de flamme m'aveugler. Je fis un pas vers l'arrière, grognant, bras cachant mon visage tel un vampire risquant de finir en cendre. Mes pauvres yeux bleus ne supportaient pas ou plus la lumière, je m'étais habitué à cette vie dans l'ombre et ces clignotements incessant pour me guider justement. Avais-je besoin d'un Soleil ? Nullement, s'en fut trop. Je voulais alors disparaître dans les ténèbres et ne plus jamais y ressortir, mais je n'abandonnais pas de sitôt. S'il fallait que je découvre cet endroit alors je le ferais. Et évidemment, je ne pouvais contredire le fait que j'admirais la beauté du paysage extérieur. Si coloré et joyeux contrairement au reste du manoir. Le Ciel était si bleu... Était-ce ça le Ciel ? Et comment ces tâches blanches pouvaient-elles ainsi apparaître en haut ? Pourquoi l'herbe était verte ? Pourquoi d'ailleurs il y avait-il de l'herbe ici ? Et ces fleurs, pourquoi sont-elles si différentes des unes des autres ? Tant de questions se résonnaient encore une fois dans mon crâne et ne pouvant toujours pas trouver d'explication à tout ces faits naturels, je me contentais d'admirer sans trop chercher. Seulement garder ces questions pour moi, pour plus tard, lorsque j'aurais plus d'information. Tête baissée pour éviter un maximum de regarder ce Soleil brûlant, je marchais petit pas par petit pas avant d'arriver à une source d'eau. Si pure, si transparente. Je n'en revenais pas... Tellement que je n'hésitais pas à plonger ma main dedans avant de porter le liquide jusqu'à mon visage afin de me débarbouiller un peu. Mais j'en avais complètement oublié ma machine qui semblait ne pas apprécier cela. Un terrible courant électrique me parcouru le corps. Je me laissais tomber à terre, gigotant et criant à m'en déchirer la gorge...
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MessageSujet: Re: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeMar 25 Fév - 2:53



Let's find the light together

Meredith O. Clarens & Lewis W. Pratt








Des gouttes d'eau. Elles tombaient inlassablement les unes après les autres. Je m'étais arrêté pour les regarder. Elle tombait là dans l'évier de la cuisine et moi je les regardais. Elle me semblait danser. Transparentes, je les trouvais gracieuses à la manière dont elles glissaient doucement, s'accrochaient un moment avant de se laisser tomber dans une chute où elle finissait en éclat. J'aimais profondément l'eau, l'entendre couler, la sentir sur ma peau. Je glissai une main pour en recueillir une. Mon esprit s'égara un instant alors que je sentais la goutte sur le bout de mon doigt. Je vacillai de nouveau entre imagination et réalité, pensant durant un moment n'être une sirène que l'on avait privé de ses jambes...

Le songe me quitta rapidement. Mon esprit n'avait pas eu le temps de s'y perdre que je sentis une main sur mon épaule. Oh. J'avais oublié. On n'aime pas que je traîne dans la cuisine. La cuisinière faisait pression sur mon épaule et je devinais que c'était pour que je garde contact avec la réalité. Il fallait croire que le seul moyen pour moi d'être dans la réalité était de sentir la douleur. Comme je souffrais de la réalité. La lucidité n'avait pour moi rien de bon, je ne pouvais que me rappeler comme je détestais. Je me torturais à l'idée de cette mort que l'on m'avait enlevé. Surement la femme vit-elle le changement qui s'opérait en moi, car elle semblait soudain moins rude. Peut-être savait-elle ce dont j'étais capable en état de crise. Elle se contenta de m'ordonner de m'en aller. Ce que je fis sans savoir où aller. Je me promenais, une main glissant le long des murs. Mes yeux ne regardaient que le vide et aucune image n'allait jusqu'à mon cerveau. Une âme errante, voilà ce que j'étais. Ma main glissa alors sur une poignée et j'allais continuer mon chemin lorsque j'entendis le bruit de l'eau. La fontaine. Mon regard vide s'illumina et j'ouvris la porte sans hésiter. Magnifique, apaisante, la fontaine se tenait là. Le soleil m'aveugla un instant et ne fit que renforcer mon sentiment de bonheur. Oui, de nouveau je me sentais bien. J'avais l'habitude de mes états changeant et il m'en fallait bien peu pour passer d'un état à un autre.

Je m'installai près de la fontaine, tendant ma main vers l'eau pour la frôler du bout des doigts. Le jardin m'apaisait toujours, il était vrai. Cet endroit avait la qualité de me faire oublier bien des choses. Je mettais de côté mon désespoir et mon mal de vivre - qui dans mon cas aurait pu aussi bien se dire comme étant un mal de mort. J'ignore le temps que je passai à simplement glisser mes doigts à la surface de l'eau. J'aurais certes pu y passer des heures et je l'aurais fait si soudainement je n'avais pas été distraite. Ce fut une sorte de grognement qui me sortit de mes pensées et me fit lever la tête.

Je le vis. Comme chaque fois que je le voyais, je cessai de bouger. Mon coeur cessa surement de battre lui aussi comme ma respiration pendant un instant. Je devins statue, pétrifiée à ce qui s'offrait à ma vision. Dans la porte il se tenait, semblant souffrir de la lumière. Mon coeur se serra alors qu'il recula et que je crus qu'il allait disparaître. Il n'en fit rien. Son regard parcourait le jardin et le mien restait inévitablement accroché à lui. C'était ainsi chaque fois, non pas qu'elles fussent nombreuses. À de rares occasions, nous nous étions croisées. Cela n'avait toujours été une question de seconde. Je ne me l'expliquais pas. C'était moi tout entière qui s'immobilisait quand il était là. Je ne l'avais jamais approché et je ne crois pas qu'il eusse jamais poser le regard sur moi. J'étais trop pétrifiée pour oser lui parler, je n'arrivais même pas à détourner mon regard. Il s'avançait de l'autre côté de la fontaine et je restais caché derrière ce mince filet d'eau à travers lequel je continuais de l'observer.

Jamais je n'avais vu un visage comme le sien. Le soleil se reflétait sur lui comme sur un miroir. Il brillait, il était lumineux. C'est ainsi que je le voyais quand mon regard le croisait. Il imita le geste que j'avais fait quelques instants plus tôt en posant sa main dans l'eau. À cet instant, j'étais plus près de lui que je ne l'avais jamais été. Sa main touchait la même eau que la mienne et il m'aurait suffit de quelques pas pour être à sa hauteur. C'était plus que les fois où nous nous étions croisés dans les couloirs. J'avais peur qu'il parte sans que je n'ai eu le courage de lui parler. Je savais pourtant que je ne le pouvais pas. J'étais incapable de parler, incapable de respirer quand il se trouvait dans mon champ de vision.

Soudain, je l'entendis hurler. Un cri qui me déchira l'âme et qui me fit bondir sur mes jambes. Je ne pensais plus, ni à ma gêne ni à ma stupeur. Je n'ai même pas souvenir des pas qui me menèrent jusqu'à lui, mais je me retrouvai à ses côtés. Agenouillée près de lui, j'entendais les légers grésillements provenant de son visage. Je tirai mon mouchoir de ma poche et de mon autre main, j'agrippai son épaule pour tenter de le calmer. J'approchai mon mouchoir de son visage et j'essuyai l'eau de mon mieux. J'ignorais ce qui se passait, mon corps agissait pour moi.

Ça va aller...


Ma voix était faible et je compris que ma gorge était nouée. J'étais saisi d'émotions sans vraiment me l'expliquer. Je souffrais de son cri, de savoir qu'il avait mal. J'essuyais l'eau de son visage avec une soudaine envie de pleurer que je parvins à contenir. Pourquoi tant de sensibilité pour cet homme que je ne connaissais pas, mais qui me fascinait? Je tremblais légèrement toujours en tentant de l'aider de mon mieux. J'espérais qu'il n'ait plus mal, que cela cesse.



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MessageSujet: Re: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeLun 3 Mar - 14:20



« I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. »
MUSIC THEME Δ Stay (Faraway, So Close!) - U2

D
ans la douleur, je m'étais laissé retombé sur le sol entrant dans une horrible convulsion. Je tentais de me calmer, mais cela était tout bonnement impossible. Ma machine me torturait bien trop à cet instant alors que j'eus le malheur de porter cet eau à mon visage. Je la maudissais et je voulais l'arracher de ma face, ne voulant plus à subir l'une de ces nombreuses caprices représentées par ces courants électriques parcourant les fils pour rejoindre l'intérieur de mon crâne et titiller ma cervelle. Je m'étais dis qu'après tout, au diable ce qu'en penserait cette chère Kathleen et qu'elle devrait recommencer encore tout, jusqu'au départ. Mais comme toujours, je devais me raviser, craignant une éventuelle colère de sa part ou des autres scientifiques. Peut être même celle de Rockwood. Et puis, je craignais aussi la nouvelle douleur qui pourrait être engendrée. Puet être même que cela pouvait me conduire également à ma mort, je n'en savais rien. Elle faisait en quelque sorte partit de moi maintenant, même si je la voyais comme un parasite méprisable que les autres ne portaient pas. C'était une vermine qui avait fait son nid depuis belle lurette et qui ne comptait plus partir, jusqu'à chercher à m'asservir et à me punir ; comme maintenant m'empêchant alors de savourer cette eau qui m'était présentée...

Soudain, alors que je continuais de me débattre contre ce démon métallique qui me faisait souffrir sur ma face ainsi que ce soleil qui m'éblouissait, j’aperçus une personne se pencher au-dessus de moi, me faisant alors de l'ombre. Je posais mes yeux sur l'individu, tentant de le décrire même si j'étais bien trop préoccupé par mon mal que je voulais absolument canaliser, puis peu à peu, je la découvris. Elle n'avait pas l'air si monstrueuse, au contraire, elle était même plutôt magnifique. Elle avait de longs cheveux blonds dégringolant, atteignant presque mon visage. Et ses yeux étaient d'un ton clair exquis. Je ne savais dire si elle pouvait être prédatrice ou proie ici bien que son état comparable au miens me disait qu'elle était en fuite, qu'elle était une cobaye comme je le suis moi-même. Et pourtant... Pourtant j'essayais de m'éloigner d'elle en me poussant à l'aide de mes pieds d'un geste vain en implorant...
«
- Pitié... Ne me faites pas de mal... ». Elle ne se releva pas, ni même ne partit. Non, elle restait là, prêt de moi, et elle tirait même un mouchoir pour retirer l'eau qui parsemait mon visage, attaquant et toujours cet engin qui se vengeait sur moi en défoulant ses coups électriques. Elle me maintenait aussi, assez pour que je m'arrête de gesticuler dans tout les sens et reprendre doucement mon souffle et dans un murmure semi-étranglée, elle lança doucement...
«
- Ça va aller... ».

Je me laissais faire silencieusement, ne sachant quoi répondre. Non. Rien n'allait ici. Rien, ni même personne. Et cela n'allait sûrement pas s'arranger puisque j'aurais toujours aussi soif et je serais toujours aussi sale en portant mon masque électrique. Pourtant, je voulais m'y résoudre. Certes, nous vivions tout deux au cœur de l'Enfer, mais il me semblait goûter pour la première fois de ma vie à de la tendresse. D'autre avant elle s'était pourtant montrée attentionnée avec moi. Mais il s'était avérée que Amy n'avait user que de ma détresse pour me manipuler et me faire du mal d'avantage tandis que Kathleen... Kathleen devait se comporter ainsi en espérant peut être que je ne tenterais plus d'arracher sa création de ma figure. Mais elle ? Pourquoi voulait-elle m'aider ? Habituellement on me craignait et on me fuyait. On voulait me faire croire que j'étais adulé, aimé alors qu'en fait je n'étais rien de plus qu'une marionnette guidée par mes sentiments. Cette jeune femme donc, d'après moi, voulait sans aucun doute m'utiliser, ou me faire du mal comme tout les autres. Cela ne pouvait être autrement. Je serrais la mâchoire, hésitant et je lançais...
«
- Pourquoi m'avez-vous aidé ? ». C'était mal poli de poser une telle question alors qu'en général, on remerciait notre sauveur ou sauveuse. Mais je ne voulais plus être dupé, non.. Plus jamais.
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MessageSujet: Re: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeMer 5 Mar - 5:49



Let's find the light together

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Malgré la douleur, je sentis son corps se calmer un peu. En baissant les yeux vers les siens, je vis qu'il me regardait. Mon souffle se coupa et je dus mon concentrer à ma tâche pour ne pas défaillir. Ces yeux. Je ne pensais plus qu'à ses yeux. À son regard intense. Dans son regard j'avais senti la peur et j'avais pu voir son corps se raidir et tenter de me fuir. Je faillis bien le laisser fuir, mais sa douleur m'interpella et me força à le retenir auprès de moi. Je lui offris un sourire que je voulais apaisant. Je lui assurais que tout irait bien, d'une voix qui trahissait mon émotion à ce moment. Je continuais de passer le mouchoir sur son visage en évitant de croiser son regard. Il me fallait garder contenance, mais j'y parvenais difficilement.

L'eau semblait toute avoir été absorbée. Alors que j'essuyais une dernière goutte d'eau, mon pouce frôla le métal sur son visage. Ce contact me transporta dans un autre univers, pour un moment. Lentement, je fis repasser mon doigt sur le métal, fascinée par la douceur de celui-ci. Je l'aurais imaginé glacée, mais elle était tiède comme l'était sa peau. C'est en sentant sa mâchoire se serrer que lentement je retirai ma main pour revenir à moi. Je clignai des yeux, comme dans un état de réveil. Je tournai la tête et mon regard croisa le sien. J'avais voulu lui répondre, mais en croisant son regard, je n'y parvenais plus. J'essayais, mais ma bouche ne s'ouvrait que légèrement sans émettre le moindre son. J'aurais fondu sous ce regard si cela m'avait été possible. J'avais tant espéré qu'il me voit et enfin, il me voyait et cela me tétanisait. Je ne comprenais pas. Je ne m'expliquais pas pourquoi, mais il en était ainsi. Une légère inspiration me permis de reprendre contenance, le temps de lui répondre.

Vous aviez mal, je voulais vous venir en aide... pour que vous ne souffriez plus.


Je restais face à lui, comme si tout mouvement brusque aurait pu le faire fuir. Je ne voulais pas qu'il s'en aille, c'était la dernière chose que je voulais. Les circonstances avaient voulus que j'ose enfin lui parler. J'avais envie de m'enfuir, mais je ne pouvais laisser passer cette occasion. Je voyais dans son regard une certaine méfiance et je compris que celle-ci était à mon égard. Pourtant, je ne voulais que l'aider. Au-delà de cela, je mourrais d'envie d'apprendre à le connaître. Cependant, je savais que je devrais d'abord gagner sa confiance, j'ignorais si j'en serais capable. Je lui offris faible sourire, replaçant timidement une mèche de cheveux derrière mon oreille.

J'espère que... que vous allez mieux




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MessageSujet: Re: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeLun 14 Avr - 18:24



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E
lle... A présent si prêt. Mon regard surveilla ses mains alors que ses dernières parcouraient ma machine pour y retirer l'eau qui s'y était infiltré. Si elle l'aurait voulu, elle aurait pu me tuer sur le champs. J'étais confus et désorienté. A la fois à cause des maux que m'avait causé mon masque de fer mais aussi par cette approche si étrange et nouveau pour moi. Ses doigts doux effleurant les fils que les autres auraient simplement fait en sorte de ne jamais toucher, même rien qu'un peu. Pourquoi avoir autant d'admiration pour cette chose ? Pourquoi l'appréciait-elle autant que les scientifiques l'admiraient ? Était-ce par curiosité ? Parce qu'elle n'avait jamais vu personne d'autre en porter un ? Je ne comprenais plus et je ne savais qui écouter maintenant. Est-ce que je devais accepter que cette chose soit ainsi une immondice comme le percevait les autres amnésiques ? Ou devrais-je considérer cet engin comme la plus merveilleuse qui soit venu au monde d'imaginer par les scientifiques ? La meilleure avancée qu'ils ont pu trouver dans ce Manoir ? Oh mais si cette machine venait à se retrouver seule, sans moi, elle ne serait rien. Sans doute le sait-elle déjà, sinon elle augmenterait ses décharges et me ferait bien plus souffrir qu'elle ne le faisait déjà. C'était cinquante cinquante. Tant que je ne décidais pas de l'arracher, elle pouvait s'épanouir sur ma figure et émerveiller les mortels, mais en contre-partit, elle ne devait pas se rebeller de trop, sinon j'osais l'arracher même si cela me faisait du mal en retour...

Ma mâchoire se crispa et elle retira sa délicate main. J'avais légèrement mal encore, mais j'avoue que c'était plutôt la gêne qui me préoccupait le plus. Beaucoup d'êtres avaient profiter de mon corps, que ce soit pour de simples expériences jusqu'au viol. Mais jamais je n'aurais pensé laissé un être dans la même condition que la mienne poser sa main sur ma joue, me caresser ainsi. Je ne m'aurais point laissé faire, au contraire... Mais peut être au fond que j'appréciais ce doux contact d'une demoiselle aussi innocente et fragile. Elle ne cherchait sans doute pas à me dominer comme les autres. Elle était surtout curieuse de me connaître, moi la bête de fer. Peut être autre chose aussi se cachait derrière ce joli minois. Mais quoi ? Comment une aussi belle créature pouvait apprécier un être défiguré par le temps et la torture ? Oui, s'il y avait bien un genre de cobayes que j'aurais bien vu fuir dès qu'il m'aurait aperçut, cela aurait été une jeune femme, peut être adolescente, frêle et au physique digne d'un ange tombé du ciel bien que des marques parsemaient son corps si magnifique. Au pire des cas, elle aurait pu être comme ce fantôme qui m'avait berné et fait de moi l'homme le plus malheureux. Cela ne pouvait tout de même pas être de l'affection, si ? Je lui avais demandé pour en être affirmé, mais elle confirma, après une longue hésitation, il semblerait... «
- Vous aviez mal, je voulais vous venir en aide... pour que vous ne souffriez plus.». Je fis un geste de recul. M'aider ? Alors que tout le monde était prêt à se battre pour sa propre survie... Moi, alors que même Morgane n'eut réussit à sauver son pauvre ami, envoyé dans les salles de tortures pour être punit d'un crime qu'il n'avait pas commis... Oui, même notre Maître avait cru en moi avoir affaire à un monstre de chaire et de métal. Menaçant pour la destruction de son Manoir. Plus que les autres. Et tous affirmaient que j'étais une bête ingénieuse ? Alors que je m'étais retrouvé coincé dans ces lieux sans ma mémoire ? Non, je n'étais rien de plus qu'un malheureux, un mouton que l'on envoyait à l'abattoir et qui ne comprenait pourtant toujours pas ce qu'il lui arrivait. Malgré mes conditions misérables et mes ennemis en un trop grand nombre. Au fond, j'eus même l'impression d'avoir toujours été seul... Alors pourquoi maintenant ? « - J'espère que... que vous allez mieux.». Un sourire radieux et elle replaça une de ses mèches derrière son oreille, comme une jeune femme timide. Elle avait tout d'un charisme d'une merveilleuse créature dont de nombreux hommes auraient voulu épouser. Elle avait beau vivre dans une misère semblable à la mienne, son allure et son attitude changeait tout... D'ailleurs. Qui avait osé la soumettre à un rang aussi bas ? Je savais que sa place était peut être parmi les scientifiques ou peut être même les brutes. Mais pas une cobaye tout de même..! « - ...Et pourquoi vouloir m'aider ? Dans quel intérêt ? Voulez vous quelque chose en retour ? ». J'étais net. Franche. Trop direct, ne lui confiant même pas dans quel état je me trouvais présentement. Mais mon ton s'était tout de même nettement radoucis. Comme si au fond, je voulais qu'elle reste encore un peu... Une compagnie pareille ne pouvait quand même pas se refuser !
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Let's find the light together

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Je sentais mon coeur se serrer alors que je l'observais. Son regard trahissait un profond trouble. En étais-je la cause? Si oui, je m'en sentais bien navrée. Je restais à ses côtés, ne le quittant pas du regard un seul instant. Je ne voulais pas qu'il ait peur ou se sente menacé. Comment pourrait-il être menacé par moi? Je n'étais ici que le cobaye, tout comme lui, mais je comprenais la paranoïa, moi-même je ne faisais confiance à personne. Pourquoi voulais-je tant m'approcher de lui? C'était irrationnel, mais pourtant c'était une nécessité. Je voulais l'aider, je voulais le connaître, lui parler ne serais-ce que pour en apprendre un peu plus. Je ne parvenais même pas à être méfiante à son égard, à imaginer qu'il puisse être méchant, il ne pouvait pas l'être.

Je voulus le rassurer, lui faire comprendre que je ne voulais que son bien, mais cela sembla le faire reculer. Je pris alors peur, croyant qu'il allait s'enfuir et que j'aurais perdu la seule chance que j'avais de lui parler sans me désister. Heureusement, il ne recula pas plus, restant là et j'en soupira de soulagement, espérant qu'il allait mieux, une espérance que je lui partageai d'ailleurs à haute voix. Comme je devais avoir l'air idiote, mais je ne savais comment agir. En étant ici, on perdait facilement l'habilité de se créer des liens avec les autres et de dialoguer convenablement. Je n'avais aucun souvenir des discussions que j'avais entretenu dans cet endroit. C'est comme si quand je croisais quelqu'un, je tombais dans un grand trou noir et que je me retrouvais ensuite seule, perdue dans ma douleur et ma solitude. J'étais surprise d'ailleurs que cela ne soit pas le cas avec lui, pour une fois je me sentais... lucide. De nouveau, il me posa des questions, toujours aussi méfiants, mais je remarquais un certain changement dans sa voix. Il était plus doux, j’espérais que ce fusse un signe qu'il commençait à s'apaiser. Je le regardai alors avec le plus grand sérieux du monde, me perdant dans ses iris si profondes.

Parce que je n'ai pu supporter de vous voir souffrir. Je... Je ne veux rien de vous, je vous en fais le serment, mais s'il-vous-plaît... Ne partez pas.


J'avais si peur qu'il s'en aille que j'en vins à l'en supplier de rester. C'était là une requête bien idiote de la part d'une inconnue, mais je n'aurais pas supporter de le voir partir sans essayer de le retenir. Je me levai et m'approchai de lui, doucement pour ne pas l'effrayer. Je me penchai vers lui et lentement lui tendit la main pour l'aider à se relever. J'espérais qu'il la saisisse, honteuse intérieurement d'espérer pouvoir sentir le contact de sa main.

Comment vous sentez-vous?




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L
es autres ont toujours préféré me fuir. Au départ, cela me semblait si étrange... Pourquoi me craindre alors que j'étais tout aussi victime qu'eux de ce qui était en train de se passer ici ? Je n'étais pas un Gardien et encore moins une Brute ! Mon physique si faible ne le prouvait-il pas ? Où était-ce ma machine qui criait aux autres des mensonges atroces pour me rendre si seul ? Des ultrasons que je ne pouvais entendre ? Je n'en savais vraiment pas. Mais depuis, je m'étais plutôt habitué à cette solitude... Même si cela aurait pu être pire ! Après tout, j'avais eus Morgan. Lui, il était un ami. Peut être que d'autre n'avait pas la chance d'avoir au moins un ami. Un seul me suffisait. Plusieurs c'était mieux... Certes. Mais ma réaction présente prouvait bien que malgré le peu d'affection j'avais pu recevoir, je m'étais plutôt adapté à un climat de méchanceté et de domination constante. J'étais un vilain petit canard que l'on maltraitait pour son physique et son attitude décalée, et son rang surtout ! Jusqu'à aujourd'hui où au contraire, on se rapprochait de moi, par curiosité... Peut être que cela avait quelque chose de dérangeant ; j'avais toujours l'impression d'être une bête de foire que l'on exposait pour son étrangeté et qui attirait les regards. Je n'étais toujours pas vu comme l'Homme que j'étais au fond... - Si j'étais réellement humain ? -, mais comme un drôle d'animal que l'on aurait jamais vu auparavant. Oui, mon masque m'avait changé, me donnant une expression peu commune. Je n'avais plus l'air humain j'imagine. J'étais juste Lewis. Ni réellement animal, ni réellement humain. Peut être un hybride entre les deux, ou un monstre...

Plus le temps passait et plus je m'habituais à sa présence bien que je doutais de sa bonne foi. Pour moi, à moins d'être un grand ami, on n'aidait pas le premier passant. Mais elle, elle l'avait pourtant fait. Pourquoi ? Pourquoi alors qu'elle avait l'apparence d'une princesse tout droit sortit d'un conte pour enfant ? Les princesses ne vivaient que dans les meilleurs endroits, aux bras d'un prince et non dans un Manoir délabrée, au compagnie d'un monstre terrifiant. Peut être n'étais-je pas méchant, mais ce fut toujours l'impression que je donnais aux autres... Mais pas à elle, c'était tout à fait étrange... Et elle affirma, toujours et encore... «
-  Parce que je n'ai pu supporter de vous voir souffrir. Je... Je ne veux rien de vous, je vous en fais le serment, mais s'il-vous-plaît... Ne partez pas.». Je ne réponds pas parce que je ne veux pas faire une promesse dont je ne sais pas si je pourrais la tenir. Peut être voudra-t-elle me manipuler ensuite... Je ne sais encore quels sont ses réels intentions ! Alors je reste silencieux. Je ne dis rien, tout simplement. Je laisse un moment de silence s'installer, jusqu'à ce que je réplique, laissant peut être légèrement exprimer mes pensées... « - Habituellement, ce sont les autres qui me fuient, pas moi... ». J'ose lui adresser un doux sourire et j'attrape sa main pour m'aider à me relever alors qu'elle me la tend, me remettant sur mes deux pattes. Je ne sens plus vraiment la douleur au visage, comme si la machine avait prit la décision de nous laisser, tout les deux... D'ailleurs, elle me demande... « - Comment vous sentez-vous?». Je la regarde. Je n'ai plus vraiment envie d'insister sur le pourquoi du comment elle porte autant d'attention concernant ma santé. Je pense que c'est clair ; elle tient à moi pour une raison que j'ignore totalement, mais je suppose que je dois faire avec comme je subis les tortures que je reçois de la part des Scientifiques, des Gardiens et des Brutes... « - Beaucoup mieux... Merci Beaucoup... ».
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MessageSujet: Re: « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS « I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Icon_minitimeLun 5 Mai - 8:48



Let's find the light together

Meredith O. Clarens & Lewis W. Pratt






On m'avait parlé de lui. Plutôt on avait parlé de lui et j'avais entendu des bribes de conversations. Le monstre. La bête. En quoi était-il un monstre ou une bête? Je n'avais jamais compris. Il était effrayant, disait-on. Moi je trouvais au contraire que son regard était une invitation à la gentillesse. Comment ne pas remarquer qu'au fond de ses yeux brillaient la même douleur que la nôtre. Nous souffrions tous, en l'attente d'une mort qui n'arrivait pas. Dans mon cas d'une mort qui était déjà arrivé, mais qui ne voulait pas être. Je souffrais, comme il devait souffrir. J'avais déjà eu la drôle d'idée de me dire que nous pourrions souffrir ensemble. Les gens ne souhaitaient-ils pas trouver le bonheur? Le bonheur m'avait échappé depuis longtemps, j'ignorais ce à quoi j'aspirais désormais. Peut-être simplement à la fin de mon tourment éternel. Alors peut-être oui, est-ce pour cela que j'avais eu cette pensée, de pouvoir être tourmenté avec quelqu'un. Je pensais un peu à cela en le regardant. Je devinais que lui aussi réfléchissait certainement et j'ignorais à quoi. Pendant un moment, je sentis la panique m'envahir. Me voyait-il encore? Après tout, j'avais souvent l'impression que la mort m'offrait la capacité de disparaître aux yeux des autres. Je faillis hurler, pour me rassurer que j'étais toujours visible. Son regard revint sur moi et je n'eus pas à hurler.

Je crains à cet instant qu'il fuit. S'il fuyait, que ferais-je moi ici, seule avec mes questions sans réponses et mon espoir perdu? Je n'avais toujours, de mémoire, aspirée qu'à retrouver ma mort. J'ignorais pourquoi, mais cet homme m'apaisait. Quand je le voyais ou que je pensais à l'idée d'oser aller lui parler, cela m'enlevait mes idées noires. Alors imaginer qu'il pourrait partir, alors que j'avais été incapable de lui parler jusqu'à maintenant. Ça serait trop bête. Je le regarde donc sans savoir ce qu'il adviendra, en subissant un silence qui me semble terriblement long. Alors que je commence à croire qu'il n'ouvrira plus la bouche, il parle enfin. C'est alors que je m'approche de lui pour l'aider à se relever. Je souris, d'un sourire bien plus triste que je ne l'aurais voulu.

Ils n'ont pas compris que vous n'étiez pas la personne à fuir. Dans cet endroit, nous devenons tous un peu paranoïaque, ne sachant pas encore bien la différence entre ceux qui sont comme nous et ceux qui nous veulent du mal. Ils comprendront un jour que vous êtes de ceux qui souffrez, comme nous, peut-être même plus que nous.


Je rougis légèrement à mes paroles. Avais-je trop parlé? Je l'ignorais. Je ne maîtrisais pas particulièrement l'art du social. Avec ma mémoire fragmentaire, je n'avais même pas souvenir d'une réelle conversation. C'est comme si chaque instant avec une personne était effacé de ma mémoire dès l'instant où je le quittais. Mais, ce n'était pas possible... non?

Je réalisai qu'alors que je réfléchissais, j'avais conserver ma main dans la sienne. Le sentiment de ridicule que je ressentis me fit rougir davantage, glissant doucement ma main le long de mon corps. Je lui demandai alors comment il se sentait et je fus heureuse d'apprendre qu'il se sentait mieux. Je lui témoignai alors d'un sourire. Face à lui, j'étais alors comme une jeune fille. Il était plus grand que moi et je me retrouvai là, à me balancer légèrement d'un pied à l'autre. À nouveau, les mots étaient venus à me manquer. Que pouvais-je lui dire? Je ne voulais pas qu'il pense que je suis folle. Devais-je lui dire que j'étais morte? Le comprendrait-il seulement où penserait-il que je suis cinglée comme tous les autres. Je baissai alors la tête, replaçant encore une mèche de cheveux derrière mon oreille, toujours légèrement intimidée par sa présence.

Ce n'est rien, vraiment.


Je redressai la tête, légèrement, de manière à lui sourire. Parce que je ne savais que faire d'autres. Que sourire et baissée la tête car soudainement je ne savais plus où me placer. Je me pinçai légèrement les lèvres, cherchant quelque chose d'intelligent à dire et tout ce que je trouvai fut :

Au fait, je suis Meredith...





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« I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. »


« Call it magic. Call it true. I call it magic. When I'm with you. And I just got broken. Broken into two. Still I call it magic. When I'm next to you. And I don't and I don't and I don't and I don't. No, I don't it's true. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. Want anybody else but you. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. No, I don't it's true. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. Want anybody else but you. Call it magic. Cut me into two. And with all your magic. I disappear from view. And I can't get over. Can't get over you. Still I call it magic. You're such a precious jewel. And I don't and I don't and I don't and I don't. No, I don't it's true. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. Want anybody else but you. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. No, I don't it's true. I don't, no I don't, no I don't, no I don't. Want anybody else but you. Want to fall, fall so far. I want to fall, fall so hard. And I call it magic. And I call it true. I call it magic. And if you were to ask me After all that we've been through Still believe in magic? Yes, I do. Of course I do. »
« I stayed too long in the dark, now I'm afraid of the light of truth. » ∆ MEREDITH O. CLARENS Tumblr_mrfrzuj7w31rljrvpo1_250



J'avais cru un instant que cette poupée de porcelaine abîmée par le Manoir puisse être une tentatrice comme ce fantôme qui eut le désir de manipuler mes sentiments. Toute les belles créatures, outre quelques unes, eurent prit la décision de me tourmenter, alors je m'étais demandé ; pourquoi pas elle ? Elle, au visage innocent, aux prunelles grises et aux longs cheveux d'un blond semblant être délavé par le temps, la douleur et la vieillesse. Tout comme moi, elle semblait être cassée par ces monstres et ces Brutes. Oui, elle aussi semble avoir été détruite par son existence misérable en ces lieux. Victime et rabaissée au même niveau que le miens.. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus. Pouvait-on désirer lui faire du mal un seul instant ? Elle semblait être démunie de défauts. Démunie de toute malveillance, tel un ange tombé du ciel, à tel point qu'elle me troublait. Cela ne pouvait être possible, à moins que... À moins qu'elle ne cachait si bien son jeu que je n'arrivais pas à déceler la vérité. Comme si j'en étais réellement capable... Je n'étais qu'une pauvre bête sans mémoire et tiraillée par la douleur. Je pouvais toujours chercher à lui faire peur pour voir sa réaction. Mais non. Même ça, je ne pouvais pas. Lever la main sur elle et la frapper. Et si cela ne réussirait pas à me faire perdre une amie de plus ? À la faire fuir comme le reste des fous et des amnésiques. Non, si tel était le cas, si elle est aussi gentille qu'elle semble vouloir prétendre, je ne pouvais passer à côté d'une telle occasion. Après tout, elle aurait pu réagir comme tout les autres. Me craindre comme une bête tout droit sortir de ce monde sombre et croire ce que les autres pouvaient bien prétendre. A moins qu'elle a vu en moi une naïveté sans nom. Si elle était maligne comme cet esprit méchant, elle savait qu'elle ne devait pas avoir peur et peut être même pouvait-elle y trouver son compte... Qu'importe. Mes idées s'envolèrent dès que je saisis sa main dans la sienne avant de me trouver à nouveau debout. Qu'elle compte me faire du mal et je pourrais lui faire regretter. Peut être étais-je une créature sotte et meurtri, mais son apparence physique à elle restait plus faible que la mienne. Oui, je ne devais m'inquiéter là-dessus, et plutôt profiter ce nouveau contact qui venait de m'être donné...

«
- Ils n'ont pas compris que vous n'étiez pas la personne à fuir. Dans cet endroit, nous devenons tous un peu paranoïaque, ne sachant pas encore bien la différence entre ceux qui sont comme nous et ceux qui nous veulent du mal. Ils comprendront un jour que vous êtes de ceux qui souffrez, comme nous, peut-être même plus que nous. »

Elle semblait soudainement gênée et elle se mit à rougir tandis que je la regardais avec surprise. C'était... Si vrai. C'était peut être bien la première fois qu'une personne pouvait autant me comprendre. Je lui souris alors, émerveillé. Je ne savais que dire, mais lui répondre et lui faire part de mes malheurs. Lui dire qu'elle avait absolument raison et lui demander, peut être si elle savait qu'est ce que je pouvais faire pour vivre correctement ? Ou mieux, tout simplement ? Je gardais mon sourire et ne cessais de la regarder jusqu'à ce qu'elle ne vienne à retirer sa main de la mienne, se qui me poussa à détourner légèrement le regard, confus à mon tour. Peut être n'aurais-je point dû la fixer ainsi. Peut être l'avais-je gêné dans cette contemplation. Ce qui semblait se confirmer alors qu'elle replaçait l'une de ses mèches. Je ne cherchais donc à reprendre la parole, bien que peut être aurais-je m'excuser pour mon comportement ? Chercher le pardon, parce que je l'avais mis mal à l'aise...? Je ne savais que faire. Comme je ne savais comment réagir en sa présence. La tension semblait s'être dissipée, mais néanmoins, elle ne cessait de me troubler comme il me semblait l'intimider... C'était... Vraiment étrange... Et reposant à la fois ! Ici, prêt de ce paysage paisible, plus rien ne nous faisait peur. Nous ne pensions plus aux monstres qui rôdaient ni même à ces Scientifiques qui nous considéraient comme des rats. Non la seule chose qui nous inquiétait en ce moment, c'était de se tenir correctement face à l'autre. Et jusque là, je ne m'en étais pas vraiment inquiété. Comme si j'avais déjà vécu ça dans une autre vie... Non, c'était impossible.

«
- Au fait, je suis Meredith... »

Elle tenta de sourire et je souris à mon tour, bien qu'une certaine gêne semblait s'être installée entre nous. Alors qu'elle venait de se présenter, je décidais d'en faire de même, gardant mon petit sourire timide et reposant mes prunelles grises sur elle...

«
- Echanté..! Moi, c'est Lewis... »

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Je me sentais idiote. Je souriais, je baissais la tête pour rougir un peu puis je redressais la tête. Comme je devais lui sembler étrange à ainsi être jouer les gamines timides devant lui. Comprenait-il seulement à quel point cette conversation était importante à mes yeux? Comment aurait-il pu? Il ne savait pas que je l'avais observé, que je l'avais admiré et que maintenant je me retrouvais face à lui. Cela me semblait irréel. Je jouais nerveusement avec mes mains, replaçant mes cheveux à une fréquence régulière.

Plus la conversation avançait, plus je le sentais à l'aise. Il semblait être moins méfiant et cela fit un baume sur mon coeur. La dernière chose que je voulais c'étai bien qu'il se méfie de moi. Je voulais qu'il me fasse confiance. Étais-ce seulement possible dans ce manoir? J'en doutais fortement, mais au moins je voulais essayer. Nous avions besoin de compagnie, de quelqu'un pour nous comprendre. J'avais besoin de quelqu'un pour m'éviter de perdre la tête et pour une raison que je ne m'expliquait pas, il était le seul être dans cet hôtel dont je me souvenais de chaque instant où mon regard l'avait croisé. J'oubliais souvent, surement perdais-je l'esprit, mais lui je ne l'avais jamais oublié. Chaque fois que je l'avais croisé dans les couloirs, cela avait toujours était clair dans mon esprit. Je l'avais remarqué et analysé. Cela, il ne devait pas le savoir, car surement prendrait-il peur. Me prendrait-il pour une folle? Comment pourrait-il en être autrement? J'étais une totale inconnue qui l'avait remarqué dans les couloirs. Une femme qu'il n'avait surement jamais remarqué, j'étais un fantôme pour lui et il me voyait surement pour la première fois. Je me devais de lui faire une bonne impressio. Pourtant, je ne réussisais qu'à rougir et à faire l'idiote.

-Je le savais déjà, je...

Je me stoppai à ces paroles. Quelle idée avais-je eu de lui dire cela. Je rougis jusqu'aux oreilles, détournant la regardant en bredouillant quelques paroles insensées. Je me sentais mal de cette maladresse. Qu'allait-il penser de moi encore? Un petit mouvement de recul me saisit et je redressai le regard vers lui avec un sourire timide.

-Je veux simplement dire que j'avais déjà entendu votre nom... C'est un nom dont je me suis souvenu, alors que je vous voyais passer dans les coloirs... Oh! Non... Non pas que je vous observais dans les couloirs, mais je vous... je vous ai vu quelques fois.

Mes joues me brûlaient, je m'embourbais avec une maladresse des plus désolantes. Je posai ma main sur ma joue brulante avec un petit sourire toujours plus gêné. Je dus faire un effort considérable pour reprendre mon calme. Je ne devais absolument pas perdre le contrôle, cela ne faisait toujours qu'aggraver mon état et ma gaucherie. Il m'intimidait, bien malgré lui.

- Ce que je voulais dire, c'est... Je suis enchantée moi aussi!

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