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Nous Étions Formidables. [Fini]

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Felix J. Adler
admin schizophrène et dérangé
Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: Nous Étions Formidables. [Fini] Nous Étions Formidables. [Fini] - Page 3 Icon_minitimeMer 5 Mar - 17:28





Felix avait la tête baissée et regardait le sol. Il était toujours agenouillé sur le sol, sentant la présence d'Amy devant lui. Un long silence s'installa entre eux. Un silence qu'il savait comme étant la réponse de sa question qui n'avait pourtant rien de rhétorique. Il aurait aimé savoir ce qu'il avait fait pour atterrir ici et y précipiter son épouse. À moins que ce ne soit l'inverse ? C'était elle qui l'avait attiré ici pour qu'ils s'y retrouvent enfermés et bloqués ? Il... En fait, il l'ignorait. Il avait complètement oublié la raison pour laquelle il était prisonnier de ce infâme manoir. En revanche, elle... Elle était partie rejoindre Rockwood... La faute d'un monstre à cause de qui tout était arrivé. Elle n'avait jamais voulu lui faire de mal, hein ? C'est ce qu'elle venait de dire ? Felix leva son regard avec elle avec incompréhension. Soit... soit elle était profondément stupide, soit elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle avait fait ! Il sentit la colère emplir son esprit et faire agiter son cœur.

- Et à ton avis, qu'est-ce que ça m'a fait quand tu es partie pour Rockwood ?

Dure vérité, triste vérité. Mais il regretta soudainement ses paroles. Pourquoi était-il en colère contre elle ? Il ne voulait pas crier sur elle, il ne voulait plus s'énerver à cause d'erreurs du passé. Il ne voulait plus se disputer avec elle. Il désirait juste être auprès d'elle, sentir à nouveau ses bras autour de lui. Et il était convaincu que cela l'aiderait à faire passer l'affreux mal de tête qui s'emparait de lui à chaque qu'il pensait tendrement à elle. Comme si une partie de sa conscience le refusait éperdument. Mais... il voulait juste être son mari. Il voulait faire partie de sa vie... ou même de sa mort désormais, qu'en avait-il à faire ? Qu'avait-il à perdre ? Il baissa de nouveau les yeux et serra les poings, faisant frotter ses phalanges sur le sol de la morgue. Il secoua la tête suite à la phrase d'Amy. Non, il n'était pas bon. Et encore moins un saint. Loin de là. Il... Il avait frappé ce pauvre Lewis quand lui et Amy l'avaient croisé dans l'entrepôt. Il n'avait rien d'un saint, non. Il était plus qu'imparfait, se montrant parfois égoïste, sourd et aveugle pour les problèmes qu'avait pu avoir Amy et une incapacité à les résoudre quand il les connaissait. Non, il n'était pas un homme bien, encore moins un bon mari. D'abord juste médiocre, ce manoir avait fini par faire de lui un homme mauvais et à éviter.

Puis il sentit le contact froid d'Amy sur ses lèvres. Il lui rendit d'abord son baiser avec tendresse, profitant de ce contact qui lui avait tellement manqué. Leur premier baiser depuis... depuis tellement longtemps. Trop longtemps. Et même si on ne pouvait pas vraiment appeler cela un baiser, il en avait quand même toute la douceur, ravivant en lui un bonheur trop longtemps endormi et oublié. Son cœur commença à battre d'une joie nouvelle, qu'importe si leurs lèvres ne se touchaient pas vraiment. Il se sentait à réchauffer de l'intérieur, le froid glacial quitter ses lèvres et ses doigts. Ses muscles se relâchèrent doucement, se sentant détendu. La peur, l'angoisse... Ce simple "baiser" parvenait à les chasser, apaisant enfin son esprit. Peut-être trop d'ailleurs parce que sans qu'il ne s'en rende bien compte, il s'arracha brutalement de l'étreinte d'Amy et se redressa rapidement. Il plongea son regard dans le sien, apeuré. Il ne pouvait pas rester là. Il ne devait pas rester là. « C'est de sa faute, Felix, si tu es là, attendant la mort à chaque couloir. C'est de sa faute à elle, si tu as mal à chaque fois que tu la vois. Sa faute si tu frappes et tente de tuer des inconnus. » Il serra les dents, fronçant légèrement les sourcils. L'affreuse migraine était revenue. « Mais après tout, cela se comprend, non ? Il était plus jeune que toi, ce fameux Lewis. Et Rockwood ? Plus riche. Et je parie qu'elle avait un tas de tout autres amants pour combler ce que tu étais, et que tu es toujours, incapable de faire. » Felix n'avait même pas la possibilité de répondre à la voix dans sa tête mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait. En revanche, c'était elle qui le prit de court : « Arrête de te cacher la vérité, Felix. C'était toi le plan cul en attendant qu'elle se trouve quelqu'un de mieux. » Il inspira profondément, la regardant toujours droit dans les yeux, serrant les poings, sa vue commençant à être troublée par des larmes de rage. « Elle n'en vaut pas la peine. Casse-toi. » Et c'est ce qu'il fit. La respiration courte, il s'enfuit en courant de la morgue, sans rien dire, avant de détaller dans les couloirs, en pleurs.

Code © Keira M. sur epicode


Dernière édition par Felix J. Adler le Sam 8 Mar - 16:37, édité 1 fois
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Amy S. Carter
admin vengeresse et nymphomane
Amy S. Carter
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MessageSujet: Re: Nous Étions Formidables. [Fini] Nous Étions Formidables. [Fini] - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Mar - 14:42









Amy K. Carter – Felix J. Adler



Nous Etions Formidables.

Une dernière accusation avait accompagné mes paroles qui de toute façon ne pouvait plus être retiré. J'avais moi-même creusé ma propre tombe en m'effondrant sur ma maladie comme unique protection. Nymphomane...c'était la seule excuse que je pouvais avoir contre toutes les horreurs que j'avais fait dans ma vie, et je sais que ce n'était pas la plus grande des excuses, bien au contraire. C'était tout autant la preuve de ma honte qui m'accablait que l'horreur qui m'en sauverait. Mais où mes pensées errent-ils donc ? J'ai l'impression de ne plus avoir t'attaches, de ne plus avoir personne où m'arrêter où m'étendre dans une douce étreinte dans laquelle pleurer. J'aimerai tellement pouvoir encore tenir ta main Felix, sentir la surface douce et chaude de ton cou contre mon visage, te serrer si fort que j'en mourrais de plaisir. Mais je sais que ce n'est plus qu'un faux espoir, car je suis morte et que tu es vivant. Car je suis un monstre et que tu es un ange qui a eu juste le malheur de tomber amoureux de la mauvaise personne. Je ne voulais que t'aimer...mais mon corps en avait décidé autrement...si seulement je n'avais pas fait ma misérable égoïste, j'aurai pu être tellement mieux, tellement plus juste envers toi. Mon cœur soupire, mais ce baiser que tu me rends me fait me sentir tellement bien, je me sens à nouveau vivante à cette seconde. Même si je sais pertinemment que ce n'est qu'un leurre, je suis un fantôme et ne reviendrai jamais à moi. Le cadavre qui se trouve à nos côtés ne le prouve que bien trop. Mon cadavre. Mon corps couvert de vers.

Mais c'est alors que s'éloignant de moi, se redressant comme effrayé, il ne put prononcer la moindre parole. Il était là comme tout dément qu'il était, sombre et terrifié par ce qu'il voyait, une vulgaire fantôme. Mon cœur se brisa, bien sûr qu'il ne pouvait pas être heureux de m'avoir embrassé...je suis un monstre de l'autre-monde. Comment pouvait-on aimer quelqu'un comme moi ? Le regardant avec des yeux suppliants je murmura :

Felix...je t'aime encore...

C'était déjà bien trop tard. Un dialogue intérieur semblait le briser de l'intérieur alors qu'il me regardait toujours avec cette indécision qui me dévorait de l'âme jusqu'à l'esprit, ne pouvant souffrir de me voir si heureuse d'être à ses côtés. Peut-être mes mots n'auront de sens que pour  moi, mais pourtant, ce furent bien des larmes qui coulèrent de mes yeux de monstres quand je le vis s'enfuir sans autre préambule, sans aucun dernier mot pour moi. Lui aussi pleurait. Peut-être se rendait-il compte que le baiser que nous avions échangé n'était que faux...que faux car je suis morte et que plus jamais il ne me tiendra contre lui ? Je n'étais qu'un fantôme. Je me tourna vers mon cadavre et rampa vers lui, le cœur complètement détruit par l'acte de Felix. Après tout, ce n'était que partie remise et vengeance, car tout comme j'avais détruit son cœur, il venait de faire de même pour le mine avec plus de surêté et d'excellence qu'un poignard empoisonné. Je caresse ma joue de défunte, celle du cadavre dont la surface verdâtre me donne envie de vomir. Jamais je n'aurai cru être un jour comme ça...et pourtant. Je m'allonge au travers du cadavre, reprenant la place qui aurait du être mienne, et ferme les yeux dans un semblant de sommeil.


Crédit par Kikino-sama et Ninie067 de Templactif

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