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Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini]

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Mar - 16:55









Harry J. Downcry – Meredith O. Clarens



Just The Way You Lie.

Je sens le vent qui souffle dans mes cheveux, sur ma peau, descendant le long de mes vêtements pour entrer dans ma chemise bien fermée. Il fait bon ici, même  si c'est étonnant  à cette période de l'année et surtout à cet heure-là de la journée. Les herbes sont toujours d'une verdure absolument effarante, car oui, aucune gouttes de sang n'avait pourri la terre où ils puisent leurs nourritures. Peut-être devrai-je y remédier ? Les fleurs deviendraient-t-elle rouges à force d'être gorgée d'hémoglobines ? C'était une idée intéressante, et je me demandais si cela était réellement possible de l'étudier. Je me repris alors consciemment : je suis un vétérinaire, pas un botaniste. Mais sa réponse vint à mon oreille comme tout autour de cendres pouvaient venir sur un cadavre de lièvre empoisonné. Pardon, je m'éloigne du sujet ? Oui, très certainement, mais que voulez-vous j'ai souvent du mal à me concentrer sur un seul sujet. Je soupire et la regarde plus intensément, comme elle est agaçante, je ne supporte pas cette innocence qui colle à la peau des gens comme une seconde nature. Surtout quand ceux-là sont tellement innocent qu'ils n'ont même pas l'air de comprendre pourquoi ça leur arrive. Ils sont là comme des ronds de flans et attendent que les choses leurs tombent sur la tête avec un impitoyable sourire  de ceux qui n'ont jamais connu le péché. Cela m'épuise et me donne envie de plus de haine encore qu'il est possible d'en écrire en seulement une heure. Mais je me suis déjà abonné à cette pratique et il n'y a rien de plus terrible que de se rendre compte que l'on s'est ensuite trompé de cible. Un pommier non loin de moi fait trembler ses fruits proche de l'endroit où je me tiens. Je pourrai en prendre une en tendant un peu la main. Peut-être que cela la rendra un peu moins idiote si je lui en jetais une sur la tête. Je ris tout seul comme un idiot :

Vous avez faim, petite innocente des enfers ? Vous ne pouvez pas continuer à vous nourrir de votre propre misérable folie, quand bien même cela sied bien à une crasse dans votre genre.

Je lui sourie alors de toutes mes dents, ce sourire sadique qui avait effrayé tant de personnes par le passé. Oui, tu peux avoir autant peur que tu veux de ma mâchoire de démon quand celle-ci fait écarquiller mon regard asymétrique. Tu peux avoir peur, j'adore quand les gens ont peur de moi, cela me donne une sensation de supériorité que tu n'auras jamais, tu es bien trop...innocente pour cela, toi et tes grands yeux de biches.


Crédit par Kikino-sama et Ninie067 de Templactif

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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Avr - 9:08



Let me die

Meredith O. Clarens & Harry J. Downcry






Je suis là, sans ressentir le froid ni la chaleur, sans savoir vraiment ce qui m'entoure. Je suis une cassette que l'on avance, que l'on recule, que l'on efface même et sur laquelle on n'a laissé que des fragments éparses de divers récits. En cet instant précis, je suis la vide entre deux scènes. Je ne suis qu'un amas désolant d'incompréhension et de naïveté. J'étais la stupide agneau qui regardait candidement son bourreau en train d’aiguiser ses couteaux.

Comme il était grand cet homme et ses traits semblaient si prononcés. Je lui faisais face et j'étais incapable de dire si c'était lui le géant ou moi qui n'était une puce dans son ombre. Je crus un instant que ses bras fussent des ailes et qu'il aurait pu les déployer, offrant alors une ombre encore plus grande. N'y avait-il pas de fin à l'ombre qu'il pouvait projeté? Moi je me tenais en son centre, attendant on-ne-sait-quoi d'un air égaré. J'aurais pu passer des heures simplement à le regarder de mon air vacillant entre incompréhension et admiration. Il me questionna, sans que cela n'eut d'abord d'effet sur moi, comme si les mots en sortant de sa bouche avait pris un détour pour parvenir à mes oreilles. Je posai finalement une main sur mon ventre, comme s'il eut fallu que je me renseigne auprès de lui avant de lui fournir une réponse.

J'ai faim, oui. Je me sens vide monsieur. Je n'ai plus souvenir de la dernière fois où j'ai mangé...


Je glissai une main sur mon front. La folie avait-il dit? Étais-ce cela qui me rendait si vide. J'avais senti le vide dans mon ventre et maintenant que ma main s'était posé sur le sommet de mon crâne, j'eus l'impression d'y sentir le même vide. Si c'était la faim qui tenaillait mon ventre, étais-ce cette dite folie qui s'était prise dans ma tête. Je le regardai et vit son sourire. Mon corps en frissonna d'horreur, mais mon esprit ne comprit pas. Tout mon corps voulut m'alerter du danger, mais désormais ma folie m'avait mené à la sottise. Tout m'échappait : le danger, les insultes dans ses phrases. À la lueur de ma folie, tous les hommes devenaient semblables. J'eus une hésitation, tout de même, comme si un souvenir avait soudainement voulu resurgir. Il était doucement remonter à la surface, cognant sur les parois de mon esprit avec discrétion, mais le loup de ma folie guettait et ne tarda pas à le dévorer. Je glissai ma main sur mon crâne, en proie à une légère douleur.

... Ma tête a faim elle aussi...





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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Avr - 19:07









Harry J. Downcry – Meredith O. Clarens



Just The Way You Lie.

La petite pervenche me regarde d'un œil tellement étrange, je n'en ai jamais vu de pareils avant. J'avais connu bien des tarés dans la conquête de ce fabuleux manoir : des amnésiques ne sachant même plus comment se torcher à l'endroit ou tout simplement leur identité, des déments qui se croyaient être la reine d'Angleterre, des simples d'esprits à l'aisance d'un gastéropode en période reproductive, des tarés qui couraient partout en songeant qu'il fallait rattraper la fin du monde avan que celle ci ne s'échappe en forme de fumée à paillettes dans le derrière d'une licorne enflammée. Oui, l'imagination était la qualités principale de ces êtres à la folie douce dont le cerveau ne devait pas être à la bonne place dans leur corps. Mais quand on y pense, il y a tellement de scientifique entre ses murs, comment ne pas imaginer juste trentes secondes que ce soit l'un d'entre eux qui ait causé toutes ces folies ? Peut-être son travail consiste-t-il a changé le cerveau de place pour savoir ce qui allait se produire ? Mais je m'égare je m'égare, qu'est ce que l'on se fiche royalement de tout ça. Cette petite me regardait en se frottant la tête, lorgnant encore probablement la pomme qui se tennait dans ma main. Comme elle est gentille, de sa voix douce et morne de la folie transparente je vois qu'elle m'évoque des souffles impies sans s'en rendre compte. Mais jamais encore je n'avais vu autant de candeur dans la peau d'une femme. Elle ne sait même pas pourquoi elle la possède et cela m'irrite davantage. Je défais un bouton de ma chemise, un soleil de plomb me tape la nuque et me fait tourner la tête...voilà peut-être la cause de ma faiblesse face à elle. Faiblesse est le bon mot, car cette jeune femme aurait du déjà être tué à l'heure qu'il est. La pomme gigote dans ma paume, je la lance en rigolant contre la tête de la jeune femme blonde :

Tiens ! Voilà de quoi là nourrir !

Je ris de ma bêtise, allégremment, avec joie et délectation. Oh, j'espère lui avoir fait un peu mal, quand même. Doucement je m'asseois et devient juste à peine plus grande qu'elle. J'ai rappetissé mais j'estime bien que mon influence sur elle reste encore très grande. J'ai de grands projets pour toi petite créature. Une gentille queue de souris ça te plairait ? Tu préfères une queue de loup ? C'est comme tu veux, je ne suis pas difficile. Je descends alors pour me mettre à sa hauteur et ricane savament.

La voracité est un jeu de l'enfer à chaque instant. Tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber, peut-etre un vers de terre ? Tant que  tu ne tombes pas sur un anaconda, pauvre petite Eve.

Un nouveau rire s'étreint de mon ventre et de ma tête. Blague plus stupide s'il en était, mais au point où l'on en était. Peut-etre des branchies ? Des écailles de serpents !



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Let me die

Meredith O. Clarens & Harry J. Downcry








Qu'avais-je été jusqu'à maintenant. En compagnie de cet homme, je ne pouvais rester saine et paisible. Il jouait avec ma tête et semblait à la fois en avoir horreur et s'en amuser en même temps. Ce visage m'avait d'abord mise en colère, car il devait être celui qui m'avait condamné à la vie. Puis, j'en étais venu à l'innocence de l'oubli, une page vierge qui n'avait que la naïveté comme seule vertue. Maintenant, je ne savais plus. Je ne me souvenais plus de tout cela, je cherchais à me situer, mais je ne voyais que cet homme sans savoir ce qu'il voulait de moi. J'aurais pu rester ainsi, aussi bête qu'une brebis, mais mon esprit troublé en décida autrement. Ce fut plutôt un choc, disons-le ainsi. Une objet venant heurté ma tête. Je vis l'objet roulé sur le sol alors que je baissais la tête.

De nouveau, le noir se fit et entrai alors une scène une nouvelle version de moi, effaçant les deux autres.

Je ne bougeai pas, je ne le voulais pas. J'attendais qu'il s'approche, regardant toujours sur le sol l'objet, la pomme, qui m'avait heurté. Je sentais sur ma tête la bosse se formée et voilà tout ce dont je me rappelais. Et cela me suffisait. Il s'approcha encore, vint m'imposer l'horreur de sa stature grotesque que je ne regardais que par l'ombre qu'il projetait sur moi. Je le sentais, de toute mon âme ; il tentait de m'écraser, de s'imposer à moi. Il parlait d'une voix à me donner les hauts le coeur et ce rire, je le haïssais plus de raison. Je ne savais pas qui il était, j'ignorais si je l'avais déjà su, mais je ne voulais même pas le savoir à la vérité. J'attendais qu'il se tue, et quand il le fit, je n'hésitai pas un instant. Me tournant vers lui, je me jetai sur son bras que je mordis de belle dent. Je ne pensais pas à ce que je faisais, je ne suivais que mon instinct qui me disait que cet homme était dangereux. J'ignorais les projets qu'il avait pour moi et je n'en avais que faire, je voulais me défendre, qu'il souffre. Pas un mot franchi mes lèvres, je ne fis que grogner comme ces animaux qu'il aimait tant, essayant de maintenir la prise de mes machoires sur son bras, sans penser que je puisse regretter l'impulsion animale qui m'assaillait. Dans mon esprit, il n'y avait pas de pensées claires ou cohérentes, uniquement ce désir de lui faire mal. La démence devient une bête lorsqu'on la cherche. Je ne m'en sortirais pas si facilement, peut-être, mais au moins j'aurais encore le goût de son sang dans ma bouche.




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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Avr - 21:18









Harry J. Downcry – Meredith O. Clarens



Just The Way You Lie.

Son air se fait si innocent mais commence à se dépeindre en milles nuances ternes, je ne perçois plus en son visage les éclats de la lumière. Cela me trouble et me rends mal à l'aise. Son innocence me débectait, mais son actuel neutralité me fait peur. Je n'aime pas ça. Ce n'est qu'une femme, je n'ai rien à faire avec elle, mais elle m'intrigue et cette nouvelle dualité qu'elle me dévoile termine de briser mes plus amples prétentions. Je grogne doucement en la voyant ne pas réagir à mon coup. Ça te tuerait de réagir putain ? Crie, pleure, fait de  ton bruit le saoul de tous tes voisins mais bordel, ne me regarde pas comme ça avec un air si désemparé. La pomme tombe doucement et frappe mes tympans brutalement de son bruit. Ce n'est pourtant qu'une misérable pomme qui tombe, rien de plus qu'un amas de cellule. Le monde végétale n'est pas de mon ressort, quand bien même je possède des biomasses entières. J'ai un collègue pour me servir en plantes, qu'importe le reste.

Ce qui compte le plus à mes yeux, dans mon travail, c'est comment vont mes animaux. Les humains ne sont pas des animaux comme les autres, les humains sont mauvais. Ils ne font que du mal. Regardez moi par exemple ! Un petit rire s'étreint de ma bouche pour sortir au grand jour. Cette petite frimousse que j'ai en face de moi, j'aimerai bien lui faire du mal. C'est ce qui fait de moi un être humain, malgré tout l'amour que j'ai pour les animaux et tout le talent que j'exploite à pouvoir comprendre le moindre de leur désir par la simple volonté de mon esprit. Mais alors que je commence à baisser ma garde, songeant à tous ces petits animaux que j'allais bientôt retrouver avec tout mon amour, mes yeux se fermèrent un millième de seconde. Ce fut le temps bien trop suffisant que cette petite pute utilisa pour se précipiter sur moi et me mordre. Hurlant d'une rage incommensurable, je ne pense plus, rien ne me vient.

AAAARGH ! PUTAIN ! ESPECE DE TRAINEE !

Je m'aggrippe à ses cheveux du plus fort que je peux et j'essaie de la tirer en arrière. Ses dents me transperce et me font un mal de chien. Le mot est pourtant bien faible. Je descend aussitôt de mon piédestale et fait reculer la petite blondasse contre un muret. Non, plus exactement, je l'écrase contre ce muret avec un sourire aux lèvres. Mes grognements se font puissants, je ne cesse mes accoups contre le muret, allant jusqu'à prendre ma main valide pour lui asséner de monstrueuses baffes. Dans un dernier coup de malheur, je la fais tomber au sol et me met à califourchon sur elle pour la baffer à nouveau. Les femmes n'aiment pas qu'on se mette à califourchon sur elles, ça les empêche d'écarter les jambes comme des catins.



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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Mai - 7:26



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Comme il était suffisant. Si fier de sa supériorité, de faire planer sur moi l'ombre de sa grandeur. Je n'ai pas peur de l'ombre d'un homme, de son sourire qui s'est si vite effacé. On dit que le plus terrible n'est pas d'entendre quelqu'un vociférer, mais plutôt d'assister à un silence froid qui n'offre aucune idée de ce qui se trame dans l'esprit de l'autre. J'espère que c'est ce que tu ressens, que tu sens la bête en moi grandir et prendre de l'ampleur sans savoir ce que je suis. La vérité est que j'ignore moi-même ce que je suis, mais cela m'importe peu. Je n'ai qu'une ambition et c'est celle de planter mes dents dans ton cou. Ses yeux se ferment et le moment est propice. La bête que je suis bondit et sans la moindre hésitation je le mords. Ce n'est peut-être pas le cou que je saisis, mais j'entends tout de même son cri de douleur. Comme il est jouissif. Hurle petite proie, pour qui m'as-tu pris? Pour une faible? Regarde moi maintenant si pleine en puissance! As-tu déjà senti une mâchoire aussi ferme que la mienne, incapable de desserrer ma prise.

Je jubile encore et encore. Son cri et ses mots ne sont que du flou à mon esprit. Cela ne se traduit qu'en un seul mot : douleur. Il souffre et c'est mon seul désir. Je sens ses doigts, tels d'horribles serpents, agripper mes cheveux et les tirer vers l'arrière du plus fort qu'il peut. N'espère pas, dégoûtant petit homme, je n'ai pas peur de la souffrance. Pourquoi penses-tu que je suis si pleine de bestialité? Certainement pas parce qu'on m'a acclimaté à la douceur. Non, c'est la douleur! On m'a fait souffrir et dans tes yeux, j'ai vu le désir de l'homme, celui de posséder le pouvoir, le regard du misogyne qui prévoit faire du mal. Et moi je ne suis pas une faible biche, je suis la lionne cachée dans la bosquet qui attend le mouvement. Ce mouvement tu l'as fait et moi j'ai bondit. Tire sur ma crinière, je ne lâcherai pas pour si peu. Au contraire, j'happe de nouveau et voilà que je sens le sang à ma bouche. Tu perds la tête et moi je m'en amuse. Tu me soulève, sans trop d'efforts je l'admet et tu me plaques contre le mur. Si tu souris en faisant cela, dis-toi que j'en fais tout autant. Plus tu me frappes, plus je referme ma prise. Je grogne bien sur, mais je ne cesse de sourire, peut-être parce que je sens que ce sourire pourrait t'exaspérer et que je recherche à te provoquer. Tu me gifles avec désespoir. Je ne suis pas la plus forte, mais agile je le suis et prête à tout aussi. Il finit par me jeter au sol. Le geste me force à lâcher ma prise et moi je ne fais que rire à gorge déployer. Penses-tu que des simples poings me font peur? Tu devrais pourtant savoir les tortures qu'on emploie contre nous, alors qu'ai-je à faire d'un simple poing? Sur moi, tu penses de nouveau à prendre le dessus sur moi. Mon regard est plus mauvais, mais le sourire ne quitte pas mes lèvres. Que le sang coule de ma bouche, que j'en ai la machoîre brisée, peu m'importe. Nous, les déments, nous sommes déjà brisés. Ton petit poing d'homme n'y changera rien.

Tu penses que tu me fais mal? Tout ce que tu fais, c'est m'amuser avec tes baffes ridicules. Si tu te voyais... Oh si tu te voyais...   


Je pousse de mes poings sur son torse, ne serais-ce que pour le faire vaciller. Assez pour créer un minuscule espace entre nous deux. Un espace suffisant pour que je puisse glisser mon genou et brusquement le plaquer dans son entre-jambe. Les hommes.. vous avez ce défaut d'avoir un point faible commun.



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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Mai - 12:26









Just The Way You Lie.


Cette petite blonde fait de son mieux pour me désarçonner alors que je me retrouve sur elle. Quelle dégoût je peux ressentir à me trouver ainsi sur elle. Je n'aime pas les femmes, leurs attitudes si aîgues et leurs formes si fades. Celle-ci ne vaut pas mieux que les autres. Je tente de la frapper mais tout en gardant le meilleur pour la fin, ce serait bien dommage de déjà la briser maintenant. Je ne fais que lui faire sentir des claques, mais ce n'était que comme caresse de plumes sur ses joues. L'on voit bien que cette salope a l'habitude de plus fort. J'ai un rire sadique que je tiens toujours proche de mes poches, je sais parfaitement quoi faire. Je pourrai en effet faire tant de choses. Lui attacher les poignets grâce à ma ceinture, ça je sais parfaitement faire. Puis ? La trainer par les cheveux jusqu'à ma table d'opération afin de trouver de quoi lui rajouter pour démettre son apparence humaine ? J'ai pensé à des branchies...mais je pourrai aussi lui rajouter une langue de serpent ou même un pénis de cheval ! Haha, comme les possibilités sont infinis ! Tu m'offres ton corps en expérimentation à l'infini ! Stupide petite fille ! J'accroche ses cheveux entre mes claques, lui arrachant quelques fils jaunâtres. Mais ses mots montèrent à mon esprit et me rendirent fou de rage. Ainsi elle voulait me ridiculiser de ses paroles ? Mon regard se fait brutalement d'une noirceur dont je ne pourrai prédire la fin. Je n'ai pas pu non plus prévoir le coup qu'elle me mit à mes parties génitales. Cela me rejeta brutalement en arrière et me fit un mal de chien. Je me mis à rugir de haine, portant les mains à cette endroit pour essayer de réduire la douleur.

Oh bordel non, tu ne t'enfuiras pas. Si quelques mouvements elle avait déjà commencé à effectuer pour tenter de partir de mon pouvoir, elle n'aura eu le temps de faire plus de quelques pas que je commence à détacher ma ceinture. Tu as voulu jouer ? On va voir si tu feras autant la maligne quand je t'aurais mis un groin de cochon en travers de la face. A moins que je ne te viole, tant qu'à faire. Oh, pas un viol comme tous le feraient avec une grognasse...non, je pourrais te violer comme pourrait parfaitement le faire un homosexuel comme moi. J'ai même une parfaite idée de comment te faire plus de mal possible. Tu verras qu'il est très mauvais de tenter de me blesser. Ma pauvre petite idiote. Je m'approche d'elle avec la ceinture et la fouette brutalement pour lui faire cesser toute activité.

STOP ! Tu vas être une parfaite chienne et m'obéïr avant que je me mette vraiment en colère...

J'ai toujours mal à l'entrejambe mais je me mords les lèvres pour ne pas montrer plus de faiblesses que je ne l'ai déjà fais. Un courant électrique permanent se monte sur mes parties, tant la douleur fuse. Mais je tente de ne pas la ressentir, de penser plutôt à toutes les douleurs qu'elle va subir en retour. Un retour à la puissance dix milles.




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La jouissance la plus suprême! Voilà ce que j'avais ressenti en le frappant à l'entre-jambe. Son souffle qui se coupe, son gémissement de douleur et cette humidité dans les yeux, signe de la plus vive souffrance. Quel bonheur c'était, vraiment Je pris un peu de temps à me redresser, prenant un peu trop de plaisir à le savoir dans une terrible douleur. J'aurais pu l'admirer encore et encore dans cet état, car je savais que lui aussi aimait à nous voir ainsi. Moi et les autres, moi et les fous. Je n'étais pas folle, j'étais lucide de rage! J'étais une femme forte, une féministe qui se rebellait face aux joues humains. N'étais-ce pas cette femme qui s'était battu toute sa vie pour la défense d'une législature féminine? N'étais-ce pas ainsi que j'étais arrivé dans cette prison? J'ignorais qu'une fois de plus, je m'inventais une histoire.

Je ne fis qu'un pas, qu'un minuscule quand je sentis le claquement du fouet. De la ceinture plutôt. Elle claqua contre mon dos avec la plus grande douleur et je grognai, comme la bête que j'étais. Je voulais me défendre, pour mon sang, pour les miennes et pour ma vie. Je ne laisserais pas cet homme me détruire et pourtant, je savais qu'il en serait sans doute capable. Il me frappa et je sentis les meurtrissures se former dans mon dos. Ses paroles furent cependant le réel combustible de ma flamme hargneuse. Je me tournai vers lui, toujours avec mon sourire arrogant. Je voulais le provoquer, non pas pour qu'il me batte plus encore, mais pour lui faire comprendre que pas même la douleur ne pourrait faire qu'il aura le dessus sur moi.

Ta chienne dis-tu? Ce n'est pas moi l'animal qui gémit la queue entre les pattes! Je ne me soumettrai pas à la domination d'un homme, même si je doute fort que tu sois le plus viril en ton genre. Je ne suis pas ta chienne, je suis la louve qui a planté mes crocs dans ta chaire, qui a affaiblit ta maigre virilité et qui n'a aucunement peur de toi!   


Je salivais, comme un animal en chasse. Je tremblais de douleur, mais souriait de victoire. J'étais maintenant face, un bras relevé pour essayer de ne pas me laisser toucher par ses coups. Je n'avais autour de moi aucune arme pour me défendre, mais je devais tenter quelque chose. Il n'aurait pas le dessus sur moi. Avec son entre-jambe endolori, peut-être pouvais-je le semer. Cependant, je devrais le contourner pour atteindre les escaliers menant à me liberté... une fausse liberté bien sur, puisse que j'étais prisonnière, mais me libérer de lui et de son emprise dégoûtante. Je regardai l'escalier et je ne réfléchis plus. Je devais essayer, peut-être m'aurait-il entre et parviendrait-il à m'arrêter, mais au moins, je me battrai jusqu'à la fin et ne m'avouerai jamais vaincu. Pas par lui



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Just The Way You Lie.


La douleur ne semble pas la toucher, pourtant je suis fou de rage. De rage que cette petite garce n'écoute pas mes amples et violents coups de ceinture dans son dos de sale putain. Ce dos que certainement beaucoup d'hommes ont du passé dans leurs mains, est-ce que je me trompe ? Non, bien sur que non. Les femmes sont toutes pareilles. Elles n'en ont aucunes cures de ce qui tourne autour de la notion du cœur. Une femme n'en a pas. Celle que j'ai connu n'en avait pas et s'amusait même à détruire ceux des autres sans autre procès. Ces êtres à la chair molle et désespérante ne savent pas ce qu'il s'agit d'avoir un réel muscle transporteur d'émotions. Ce ne sont que des cadavres Oui, cette femme devant moi n'est qu'un cadavre. N'était-ce pas ce qu'elle m'avait dit au tour départ de ses paroles ? Celles qui m'avaient tant surprise de part leur débilité et leur afront ? J'avais en réalité connu en moi plus de surprise que de colère, sur l'instant. Cela m'étonne tellement que des femmes puissent ainsi se penser plus fort au moi. Comme j'aurai voulu réussir à tuer celle qui me laisse au cœur un souvenir plus impérissable encore que l'eau immortel. Mais elle n'est pas là, elle n'est plus là. J'ai tué son mari en vengeance et je ne désire maintenant plus que la simple défaite de ce monstre dégoûtant, cette monstresse à la peau de marbre qui s'amuse à me regardait avec ce mépris qui m'horripile. Ne me regarde pas comme ça, tu ne sais pas ce que je suis capable de faire.

Les  paroles qu'elle m'octroie sont encore plus de sales parcelles de pucelles dégrossies que je n'aurai imaginé le craindre. Ha, quel « débectation ». Quel « dégoûtation ». Vous n'avez pas votre pareil pour étaler la stupidité de votre cervelle. Je tremble de rage et de haine. Mon regard se fait des plus noirs et des plus sadiques, jamais je n'en avais fait d'aussi monstrueux : car cette fois, aucun sourire ne prenait le pas sur ce tempérament de dément. Si mon regard pouvait tuer en cette seconde, il le ferait plus surement encore que les brutes et les créatures démoniaques que l'on peut retrouver dans cet enfer.

Non, tu n'es pas une chienne. Tu n'es pas pas non plus une louve. Tu n'es qu'une vulgaire chatte qui essait de se faire tigre. Mais tu es déjà morte, tu avais oublié ? Morte de l'intérieur depuis que tu es dans ce manoir... mais si tu veux, je peux te remplir à nouveau !

J'éclate d'un rire graveleux, rien ne me ferait plus de plaisir à cette seconde que de défoncer l'orgueil mal placé de cette timbrée qui s'était vu petite victime, pauvre folle, affamée, puis grande guerrière. Je vais lui faire sentir que sa place n'est pas dessus mais en dessous des hommes, mais plus fort encore, en dessous de moi ! Je m'approche d'elle et lui fait claquer encore une fois la ceinture sur le corps. La blesser, la rendre vulnérable. La détruire à petit feu. Toi, tu vas finir dans mon laboratoire. Mais avant, je vais te remplir d'orties par tous les orifices. Haha.

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MessageSujet: Re: Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] Just The Way You Lie - Clarens & Downcry [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 21:55



Let me die

Meredith O. Clarens & Harry J. Downcry








La fuite n'était plus possible. J'avais déjà trop attisé sa colère, j'avais été trop brave en voulant le confronter. Non, il ne fallait pas dire que je l'avais trop été. J'avais bien fait les choses, je m'étais battu comme il se devait. Cet homme était fou, aussi fou que les autres, peut-être plus même. Et pourtant, on n'avait pas fait de lui un prisonnier. Au contraire, il avait été promu comme tortionnaire de service. Cela m'écoeurait au plus haut point, il me levait le coeur simplement à le regarder. Il menait cette lutte pour prendre le dessus sur moi et je m'efforçais par-dessus tout de l'en empêcher. Je ne serais pas sa proie, pas sa foutue femelle qu'il pourrait maîtriser comme il le voulait. Je lui tiendrais tête, aussi longtemps que je le pourrais.

Son regard. Il changeait et je ne faisais que l'haïr un peu plus à chaque instant. J'avais tenter de fuir, mais celle-ci était maintenant inutile. J'avais trop voulu lui tenir tête et maintenant, c'était son orgeuil de mâle qui ne lui permettrait pas de me laisser partir. Bien sur que non! Une femme qui nous tient tête ne peut qu'être remise à sa place. J'étais prête, je ne voulais pas céder et j'étais prête à lui montrer que jamais je ne reprendrais la place de femme soumise. Il ne souriait plus, il ne voulait que me détruire. J'avais déjà trop connu ce regard. Si j'avais réussi à rester inébranlable, je ne pus l'être face à ses paroles. Je suis déjà morte? Quand ai-je dit cela? Je n'ai... Non. Je n'ai pas... Si, peut-être... Non! Je ne suis pas morte. Des fragments de mémoire me revenaient lentement, je croyais me souvenir d'une expérience. De ma propre mort. Pourquoi avais-je oublié? Et qu'avais-je oublié exactement? Je fus déstabilisé et ne pus le cacher ce qui lui permit de revenir à la charge, m'assaillant de ses coups de ceinture. J'entendais le bruit de mes vêtements qui finissent par se déchirer sur ma peau. Après les vêtements, c'était ma peau qui rougissait et finalement s'ouvrait sous les coups violents de son fouet improvisé. La douleur devint vive, mais elle ne pouvait dire si c'était son esprit ou son corps qui souffrait le plus. Je me couvrais de mes bras de mon mieux, gémissant sous les coups.

Frappes-moi de tes coups, fais-moi mal comme tu sais le faire. Si c'est là, la seule et unique chose qui puisse faire de toi un homme plutôt qu'une mauviette. Meurtris-moi et tue-moi comme tu l'as déjà fait.  


La mémoire me revint soudainement. L'image de la dame, grande défenderesse des droits de la femme restait, mais s'estompait pour revenir à ma personnalité primaire : j'étais cette femme que l'on avait tué et qu'on avait enfermé dans ce corps de vivante. Il pouvait bien me tuer, qu'en avais-je à faire? J'étais déjà morte. Je poussai un cri, celui d'une démente et de la souffrance. De ma main j'agrippai le fouet alors qu'il allait claquer à nouveau. Je sentis l'impact sur ma paume et le sang coulé de celle-ci. La douleur ne m'arrêterait pas. Je le tirai vers moi, tremblante et souffrante, pour le regarder dans les yeux. Un petit sourire vint à pointer sur mes lèvres. Le sourire d'une démente.

Tu m'as tué. Regarde ce que je suis devenu par ta faute et assumes-en les conséquence.  





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