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''Who are you, really?'' [Fini]

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L'Ombre
 
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 0:11




Intervention deuxième


La lettre

Vous échangez entre vous ou examinez l'endroit. Puis s'allume de manière inexplicable une torche accroché au mur non loin. Sous cette torche se dévoile une petite table contenant 5 enveloppes. Chacune d'elles porte l'un de vos noms. Vous vous y approchez et découvrez une lettre vous étant adressée:

Lettre:

Après lecture de la lettre, vous découvrirez dans votre enveloppe distincte un souvenir bien étrange – observez attentivement vos MP's. Est-ce le vôtre ? Y trouvez-vos une connexion ou n'est-ce qu'un piège ?

Bonne chance à vous.



©BOOGYLOU.

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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juil - 19:44




Who I am ?...

Harry & Meredith & Jake & Vincent & Katherine


Spoiler:

Oh. Le professeur Downcry réagit au quart de tour. On pourrait même dire que le démon se réveille, et à ce moment-là Katherine était heureuse de pouvoir se dire qu’elle avait au moins un peu d’estime aux yeux d’Harry et que, s’il ne tenait pas à elle, il tenait au moins aux hommes qu’elle pouvait lui ramener. Ça lui ferait, après tout, un petit paquet de cobayes en moins si elle venait à mourir, alors il n’oserait la tuer, n’est-ce pas ? De toute façon, son éclat de colère n’est pas pour elle.

La jeune femme était toujours contre la porte lorsqu’Harry lui aboya quelques ordres. Elle n’appréciait pas forcément le ton employé, ni le fait qu’il lui ordonne quelque chose en fait, mais elle avait toujours eu cette patience et cette « soumission » (ou du moins, semblant de soumission) inné à l’instinct de survie. On sait à qui on doit lécher les bottes et sur lesquelles on peut cracher. Elle sauta donc vers la jeune femme en espérant continuer à la faire taire, lorsque David pris la parole, la laissant bouche-bée. Elle espérait du fond du cœur qu’Harry n’allait pas sortir de ses gonds – elle avait réussi à s’apaiser quelques peu, du moins si ses cheveux oscillait entre le blanc-peur et le roux-normal, il n’y avait plus de noir.

C’est lorsque la femme – elle n’y avait pas vraiment fait attention puisque l’intervention de Davis avait attiré son attention sur le couple de scientifiques – pris la parole qu’elle nota le changement. Légèrement sceptique, Kath ne savait plus vraiment quoi faire… Au moins, elle ne criait plus, ce qui lui faciliterait le travail. Schizophrène ? Démente, en bref. La gardienne préféra répondre à la jeune femme avant que l’un des scientifiques ne s’en charge – solidarité féminine, on pourrait dire… Et puis laissons-les à leur scène de ménage.

« Nous sommes enfermés dans la serre, et il n’y a aucun moyen apparent de pouvoir sortir… Nous sommes bloqués ici, ensemble. » Katherine se tint bien droite. La femme face à elle pouvait bien faire la grande dame, mais la rousse avait certainement attrapé bien plus d’Hommes dans ses filets – aucune raison qu’elle aussi ne se pavane pas.

Katherine fit soudainement un léger bon se le côté. Si elle avait pu être un chat, nul doute qu’elle aurait déjà plaqué ses oreilles en arrières et feulé, alors qu’une torche s’allumant soudainement transperçait sa vue comme si on lui braquait un faisceau lumineux en plein œil… Depuis qu’elle avait la faculté de voir dans le noir, elle était beaucoup plus sensible aux apparitions de lumières. Une table. Une lettre. Elle s’en approcha rapidement – comment avait-elle pu échapper à sa vigilence ? Elle parcouru rapidement la lettre des yeux, avant de les poser sur Harry.

« Rockwood. » Elle ne lâcha pas le scientifique du regard. Blanc. Harry ?... « Je... Vous laisse lire. » termina-t-elle en lui adressant un sourire avant de se détourner.

Instinct de survie. Incompréhension. Elle verrait bien. Elle prit le bout de papier qui lui revenait et le lut attentivement. Une cave ? Maman ? Oui, Katherine n’aimait pas sa mère mais… Elle ne se souvenait pas d’elle. Elle se souvenait de Gipsys, pas de cave ni de mère… Avait-elle perdu plus de souvenirs qu’elle ne le pensait ?...



© charney

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juil - 16:00


Who Are You Really ?



Il faisait loin d'être sombre en ce triste lieu couvert par la végétation et les diverses plantes qui fulminaient d'aigreur dans cet univers froid et inhospitalier. J'ai pensé une seconde à essayer de casser l'un des verres de la Serre. Mais pour faire quoi ? Après tout, cela ne changerait pas notre condition. Mais ici, trop de souffrances autour de moi, trop d'êtres humains. Ils sont tous là et cela me perturbe. Pourquoi êtes vous tous là ? Je vois ce petit être malingre qui est trop effrayé pour faire le moindre geste et le moindre bruit. Puis cette femme. Elle était également dans les alentours de cet endroit la première fois qu'elle m'a surprise. Mais elle n'a pas eu la chance d'en réchapper sans rien dire. Autant parler de la façon délicate avec laquelle je lui ai appris qu'elle n'était pas le maître dans ce manoir. D'une façon bien assez respectable pour quelqu'un de ma réputation, je vous laisse découvrir le mystère. De mon sourire de vipère, je regarde ma fidèle Gardienne. Une bien charmante créature, pour une femme. Elle, au moins, savait où se trouvait sa place dans cette hiérarchie subtile et machiavélique. Les humains sont si frêles, si peu courageux dans cette grande jungle nocturne où nos âmes ont été jeté. David ouvre alors la bouche pour...en tout cas ne pas améliorer mon moral. Alors ainsi, il fait son badass? Il croit pouvoir me mettre en dessous de tout ça, me mettre face à de possibles faiblesses et me faire passer pour le méchant ? Mais c'est comme si tu ne savais pas que j'étais le vrai méchant de cette pièce.

Tu me déçoies David. Je te croyais bien plus...je ne sais pas, je n'ai pas de mots. Tu crois vraiment que je passe pour le tyran ? Mais c'est parce que je suis le maître dans cette pièce. Tu n'as pas d'ordres à me donner. Tu n'es que mon assistant.

Je m'approche de lui et le tient violemment par la chemise, cherchant à l'éloigner de Meredith, cette simplette innocente jusqu'à l'os. Bien que complètement folle. Et plus trop innocente depuis d'ailleurs cette rencontre avec moi. Il ne fallait pas m'embêter durant mes pauses...tellement difficile de devoir torturer des gens et les unir à l'animal, vous ne pouvez pas comprendre. C'est alors que des enveloppes apparaissent, rompant cette action que j'avais de faire comprendre à David ma colère. Je continue pourtant d'avoir le regard violent, le sourire crispé et la peau blanche, les cheveux en pagaille sur ma tête, trop épuisé par les efforts qui l'avaient probablement mené jusqu'ici. Katherine me tends la lettre, que je lis rapidement et tombe sur mon nom. Com...comment cela...? Je regarde le plafond, serrant la lettre dans mon poing jusqu'à la fripper. La haine traverse mon regard, mes esprits et me fais hurler à la lune:

QU'EST-CE QU'IL SE PASSE BORDEL ? POURQUOI JE FAIS PARTI DE CETTE MACHINATION ?

Lui qui s'était cru si fort, finalement n'avait qu'utiliser. Mais ce n'était pas une pensée qui me traversa longtemps l'esprit, je refusais d'y penser. Jetant le papier dans les airs, je frappe le sol d'un coup de poing et retourne voir mon enveloppe. Des mots à l'intérieur sont écrit en lettre qui me donnait l'impression d'être de sang. Un homme, mort sur un lit. Je ressens un puissante souffrance à travers ses mots qui paraissent être écrit avec le désespoir d'un amour brisé. Mon regard se fait goguenard. Ce n'est pas mon souvenir. Bien que je sois attirée par les hommes, jamais je n'en ai trouvé un que j'aimais dans mon lit, mort. Les miens, disons plutôt le mien, a bien été vivant. Bien que je ne sache plus où il se trouve à présent. Un soupir me prend soudainement, je fais claquer mon dos contre les plaques des murs de la serre.

Nous voilà bien avancer...


©BOOGYLOU.

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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Juil - 7:23








Who are you really?
Harry & Meredith & David & Vincent & Katherine



Quel drôle de spectacle que celui qui m'était donné de voir! J'étais là, debout dans cette serre face à ces inconnus que je trouvais à premier abord légèrement brusque. J'entendais deux hommes se quereller et je décidai que mieux valait m'en tenir à l'écart. Je ne pris pas la peine de regarder leur trait, d'analyser leur visage. Cela viendrait surement, mais pour l'instant, je préférais faire la rencontre de la dame. Il y avait quelque chose de froid dans son regard et pourtant, elle me répondit avec gentillesse à ma question. Ce à quoi je répondis évidemment avec un sourire. Nous étions dans une situation des plus déplaisantes, mais je faisais mon possible pour rester agréable et ne pas céder à la panique d'être cloîtrer ici. À peine eus-je cette résolution que je vis une torche s'allumer. Je ne fus pas la seule à en être fort intriguée d'ailleurs, il faut bien l'admettre. Comme des bestioles attirés par la lumière, nous nous dirigions vers celle-ci.

Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver là cinq enveloppes et qui plus est sur l'une d'entre elle, je vis mon nom. Je m'attardai d'abord cependant à la lecture de la lettre. Une lettre bien mystérieuse qui me fit douter. Devais-je réellement ouvrir l'enveloppe avec mon nom, cela n'était-il pas un piège... mais un piège pour quoi? Je l'ignorais. Je pris d'une main tremblante ma lettre quand j'entendis l'homme hurlé. Je me tournai alors vers lui, dans l'intention ferme de lui demander un peu de bienséance. À l'instant où je lui fis face mon regard croisa le sien.

Dans ses yeux, je revis l'instant d'une terrible souffrance. Mon corps commença à brûler, puis à gratter et je sentis une douleur, horrible et constante qui traversa mes cuisses pour remonter jusqu'à mon intimité. Autant devant que derrière. J'en eus le souffle coupé et me reculai soudain. Je n'étais plus une femme qui avait de l'assurance, ou encore qui se croyait de la noblesse. J'étais une pauvre jeune femme, presque une gamine, effrayée. Je tenais dans mes mains la lettre et je me laissai tomber au sol, assise, détournant le regard d'Harry. Qu'avais-je vu? Pourquoi cela faisait-il si mal rien qu'à s'en souvenir. Je glissai ma main libre sur mon ventre et j'y sentis la peau légèrement déformée, encore marquée par la souffrance. Le souvenir que j'avais eu n'était pas clair, mais je n'avais pas envie d'approcher cet homme. Je me tenais à l'écart et me décidai finalement à ouvrir ma lettre. Le message est bref. On y parle alors de combat et de paris. Les images se forment dans ma tête, aussi aisément qu'elles l'ont toujours fait. Mes yeux fixent le vide et je revis avec des tremblements et les muscles tendus cette scène de combat. Y étais-je vraiment? J'en doutais, mais cela paraissait si réel.

«Du sang...»

Ce fut tout ce que je parvins à murmurer quand je vis dans mon esprit le poing sur une joue et le sang giclé. Une visage qui me faisait horreur tant j'en étais au coeur. La différence entre réalité et fiction était particulièrement mince à cet instant.

© Jawilsia sur Never Utopia

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David P. A. Williams
admin cardiaque et trop gentil
David P. A. Williams
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 10:41





Who are you, really ?





David était resté appuyé contre son mur, un air agacé gravé sur ses traits. Comme tous les autres, il n’appréciait pas le fait de faire partie de ce petit jeu. Il se mordit légèrement la lèvre inférieure nerveusement. Il avait laissé parler avec Harry avec comme guise de réponse un haussement de sourcils et un demi-sourire arrogant. Lui-même ne savait pas pourquoi il était si désagréable avec son supérieur. Il baissa la tête. Il savait qu’il n’avait pas forcément tord en lui disant de se calmer et que gueuler ne sert à rien, mais peut-être que la façon dont il avait dite, qui avait été relativement agressive, témoignait de sa propre panique ? Il se sentit soudainement un peu coupable et ridicule mais ne dit rien. Trop orgueilleux probablement. Il allait attendre que l’orage passe un peu auprès d’Harry avant de s’excuser. C’est alors qu’une lumière s’alluma sur une petite table où reposaient des enveloppes disposées en un cercle parfait. David les laissa tous aller avant de prendre la sienne. La voix d’Harry rugit une nouvelle fois derrière lui. Le jeune Scientifique prit mollement son enveloppe. En essayant de le calmer, il l’avait encore plus énervé… C’était un échec parfait et l’orage ne semblait pas être prêt de passer. Tant pis. Il allait tenter quand même de réparer son erreur. Il s’approcha timidement de son supérieur avant que celui-ci ne frappe le sol, le faisant sursauter. Harry partit donc ensuite s’appuyer contre un mur et son ton sembla s’être radouci… David s’approcha donc une nouvelle fois de son supérieur, la tête basse.

- Harry… Cela ne sert à rien de s’énerver… Et je suis désolé pour tout à l’heure… J’ai dû paniquer aussi, à ma manière… Je n’aurai pas dû te parler comme ça…

La tête toujours basse, il eut un sourire triste. Il aurait voulu rajouter que, oui, le calme restait quand même la meilleure solution mais préféra rester silencieux et reporter son attention sur l’enveloppe froissée qu’il tenait dans son poing. S’excuser auprès d’Harry le rendait toujours nerveux. Il se passa discrètement la main sur son cœur qui battait un peu fort à son goût et entreprit de lire son morceau de papier déchiré. Cela parlait d'un homme avec une moustache et d'une peinture. David vit dans l'enveloppe une photographie d'une toile mettant en scène une ballerine. Ce tableau lui disait très vaguement quelque chose mais c'était bien tout. Il ne comprenait vraiment pas ce que cela pouvait signifier. Il regarda le reste de l'audience avec incompréhension avant de soupirer. Il se retrouvait donc avec ce morceau de papier qui ne voulait pas dire grand-chose hors de son contexte. Il vint s’appuyer sur le mur à côté de son chéri et regarda l’assistance avec un air désolé.

- Quelqu’un aurait-il une idée de ce que cela signifie…? J’imagine que nous n’avons pas eu le même…



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Jake S. Walker
Jake S. Walker
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Aoû - 18:56


Who Are You Really ?



Jake rouvrit les yeux avec difficulté, et de manière plutôt tardive. Pour être tout à fait exact, il fut tiré de sa léthargie par les douces sonorités de hurlements furieux. Entrouvrant un œil, il se découvrit étendu sur le sol dans une position assez peu confortable, plus ou moins sur le côté, l'avant-bras gauche reposant sur un pile de feuilles en décomposition. Un peu de rosée ou de condensation avait ruisselé jusque dans son cou, lui arrachant un léger frisson alors qu'il contractait ses muscles et entreprenait de se relever. Ou plutôt, de se soulever légèrement histoire de tourner la tête et d'inspecter les alentours. Un gémissement rauque s'échappa de ses lèvres tandis que son cerveau s'efforçait de faire la mise au point sur les alentours. D'abord, tout resta flou, puis... Des plantes, des plantes. Encore des plantes. C'était quoi, cet endroit ? Était-il encore réellement dans le manoir ? Probablement. Les mâchoires du gallois se crispèrent. Il émergeait d'un sommeil plus lourd que le plomb et plus noir que l'ébène, comme si on l'avait assommé ou drogué – bien qu'il n'en ait aucun souvenir. Ne trouvant dans sa mémoire que la noirceur, il se focalisa sur son environnement. Fleurs, feuilles et humus. Et des gens. Une femme, dont il pensait avoir déjà vaguement aperçu la silhouette sans jamais avoir établi de réel contact avec elle. Une autre femme – un être qui ne lui évoquait absolument rien. Un homme qui ne lui disait rien de plus – mais dans un relatif bon état, ce qui lui laissait penser qu'il s'agissait peut-être d'un scientifique. Et, en dernier lieu, un homme qu'il n'oublierait jamais. En effet, lorsqu'il posa les yeux sur les traits de Harry Downcry, l'ancien majordome n'eut plus qu'un regret : celui d'avoir échappé à l'inconscience.

Il ne s'était pas encore relevé lorsqu'il réalisa l'anarchie qui régnait dans la salle. Ça pleurait, ça hurlait – c'était insupportable. Jake n'avait jamais été réputé pour son grand courage, et, face à une telle situation, il préféra faire le mort. Littéralement. Il abandonna toute idée d'adopter une posture plus digne et, terrifié jusqu'à la tétanie, préféra attendre que les choses se passent. Personne ne sembla lui prêter plus d'attention que s'il avait été invisible, et cet état de fait lui convenait. Du moins jusqu'à ce qu'une torche illumine soudainement la salle – enfin, la pièce – l'endroit – est-ce que ces murs étaient en verre ?

Tous semblèrent alors s'approcher d'une petite table. De leur conversation, ce que Jake retira – mis à part un incontrôlable frisson dû aux hurlements renouvelés de Harry – fut simplement l'existence de lettres leur étant destinées. Le jeune gallois médita quelques instants. Des lettres ?... De qui ? De la part du maître du manoir ?... Cela pouvait être important. Il semblait que, finalement, se montrer aussi réactif qu'un cadavre n'ait pas été la meilleure des solutions. Tant pis. En silence, Jake sollicita ses muscles, en silence, il se releva ; et en silence, il marcha vers la table. A pas mesurés. En tâchant de ne pas trembler. Et d'ignorer le noyau douloureux qu'il sentait naître à l'angle de son orbite.

Il ne regarda personne. Je-ne-te-vois-pas-tu-ne-me-vois-pas-vous-me-faites-peur-je-voudrais-ne-pas-exister.

Une enveloppe portait effectivement son nom. N'ayant pas réalisé qu'une autre lettre, différente, avait circulé dans les rangs, Jake ne prêta attention qu'à la missive qui lui était destinée. Confus devant le message qu'elle contenait, il releva enfin les yeux. Non loin de lui, l'homme qu'il n'avait pas pu identifier énonçait à l'assemblée sa propre incompréhension. Terrifié, Jake se risqua alors à faire son entrée dans la conversation.

« M-ma lettre parle d'un chien. »

Il déplia et replia le papier entre ses doigts tremblants.

« M-mort. Ou très... malade. »



©BOOGYLOU.

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Aoû - 13:37


Who Are You Really ?



Je n'en savais pas plus que tous dans cette pièce, quoiqu'en disait cette lettre. Elle me donnait pour responsable d'un état dont j'étais également victime et cela me tuait de l'intérieur. Cette frustration quasi-permanante de vouloir explosé le premier venu, mais en même temps de juste se rouler en boule et de hurler à la mort. Ce souvenir en papier, je le serrai profondément dans mon poing, ne pouvant toutefois me résoudre à le jeter sur le sol. Il pouvait toujours être utile. Cette colère refoulée que je ressentais au fond de moi commençait délicatement à étendre ses ronces jusque dans mes bras, et il me semblait que la seule façon de pouvoir m'en défaire était de bouger. Mais bouger pour faire quoi? Abimer encore une fois le mur ou le sol d'un coup de poing qui n'aurait d'autre finition que ma propre douleur? Non merci, tout de suite là je ne me sentais pas de cette action. David s'approche de moi pour s'excuser, ma rage descend un peu, mais ce n'est pas encore bien ça. Toujours était-il que l'envie de pleurer se disputait encore à l'envie de tuer. L'un contrebalançant l'autre pour savoir desquelles donnerait le moins de honte dans ce trou à rat.

Je regarda tous les participants de cette mascarade avec un air mauvais, jusqu'à ce que je tombe sur cet homme. Cette personne qui avait été ma victime. Hmm oui, je me souviens que sa peau avait un délicieux goût, c'était avant que je ne rencontre David, le pauvre avait eu à subir la plus terrible de mes rages. A l'époque où plus personne encore n'existait pour la tempérer. Les gens autour de moi lisaient leur parchemin, et je ferma les yeux pour ne pas voir leur regard accusateur. Comme j'aimerai disparaitre de là. Ce que j'avais cru être une voie pour enfin m'enfuir de toute la merde que cette société offrait, me voilà maintenant dans des problèmes plus grand encore. Mon papier ne voulait strictement rien dire, mais celui de mon ancienne victime voulait très certainement en dire beaucoup, car il leva la voix. Un chien. Mort. Ce fut comme un coup de couteau dans mon coeur, un souvenir lointain qui me perça littéralement dans tous les sens que pouvait offrir une lame. Aloïs. Je croyais l'avoir oublié. Non...vraiment? C'était comme un de ces souvenirs que l'on croyait caresser dans le sens du poil pour le faire disparaître et que finalement, un coup de main en rebrousse-poil le faisait revenir. Mais qu'est-ce que je raconte...serrant et ouvrant sporadiquement mes poings, je pris une grande respiration stressée.

Lisez. Lisez-nous ce papier...

Le premier cadavre que j'eus jamais tenu dans mes bras, le seul pour lequelle j'avais souffert plus que tout au monde. L'investigateur de toute ma vie? Il avait été le point de départ de mon envie à être vétérinaire. Curieuse coïncidence que l'on le retrouve dans ce parchemin.

LISEZ CE PAPIER OU JE VIENS VOUS L'ARRACHER!

Je me plaque dos contre mur et me laisse glisser lentement, jusqu'à m'asseoir et prendre ma tête entre mes mains. Non, je n'avais pas voulu crier. Je ne l'avais pas voulu.


©BOOGYLOU.

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Jake S. Walker
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Sep - 20:50


Who Are You Really ?



Je ne me serais pas risqué à contrarier cet homme. Il y a bien longtemps que j'avais renoncé à résister à ce salaud – quelle que soit la situation. Levant à hauteur de ma poitrine le mystérieux feuillet de papier, je m'apprêtais effectivement à le lire – quel intérêt, de toute manière, aurais-je pu trouver en m'y refusant ? Dans cette histoire, je n'étais pas plus avancé qu'un autre. Je ne comprenais rien, et mon esprit paniqué ne m'aidait pas à réfléchir. J'allais donc lire cette lettre lorsque la voix de mon bourreau impatient s'élève à nouveau, rompant le calme relatif de la salle aux parois de verre par un hurlement visiblement incontrôlé. Par réflexe, je ferme brièvement les yeux, et tout mon corps se crispe sous l'impact sonore. Mes doigts grêles se referment sur le fin papier et y appliquent la marque de mes ongles – gravure de huit demi-cercles informes. Il ne me faut que quelques secondes pour reprendre suffisamment mes esprits et m'empresser d'obéir. Je pose à nouveau mon regard sur le feuillet désormais légèrement froissé. Les lettres sont troubles. Je cligne des yeux. Satanés nerfs. Cesserez-vous un jour de faire perler mes larmes ? Je rapproche l'objet de mon visage et, du mieux que j'en suis capable, déchiffre chacun des mots avant de l'énoncer à voix haute – et en tremblant.


« Un... Un chien gémit... terriblement d-dans tes bras. Il pleure a-abondamment, mais... il... il n'y a plus rien à faire... »


Cet exercice me demande un concentration qui, pour faible qu'elle soit, m'aide tout de même à retrouver un semblant de calme. Je lève les yeux jusqu'à celui qui fut mon tortionnaire – et reste un instant interdit. Ce sinistre individu a l'air... Sacrément mal en point. Bien plus que moi-même, à vrai dire. Et, je ne sais pourquoi, ce constat m'inspire un sentiment de colère. D'amertume et de rancœur. Le voir gésir ainsi, l'air si abattu, ne me donne qu'une envie. Celle de le faire souffrir. Avec l'impression que chaque seconde s'étire, j'ose faire un pas vers lui. Puis d'autres. Je ne dois plus être qu'à un mètre de lui. Et je ne parviens qu'à me réjouir de le voir si faible. Ce n'est pourtant pas un sourire qui plane sur mon visage. Plutôt un air de dureté. De froideur. Je me sens presque détaché. Seigneur, je sais à quel point il est mal de souhaiter la souffrance de l'autre. Pardonnez-moi. Oh, je ne vais pas le frapper. Ces gens le défendraient. Lui-même, physiquement, aurait le dessus. Mais là n'est pas la question. L'important n'est pas l'acte. L'important est ce spectacle. Une scène qui me réchauffe intérieurement, moi qui ne l'ait jamais connu qu'à la place du dominant. Les yeux toujours brillants mais le cœur sec, je laisse tomber la lettre – si importante à ses yeux – sur ses genoux. Et je m'adresse à lui. Pour la première fois, peut-être, ma voix conserve sa contenance en sa présence. Elle n'est pas agressive, non. Mais l'on ne peut y entendre la moindre once de douceur.


« Qu'est-ce que ça veut dire ? Dites-le. Dites... Pourquoi ça vous fait si mal »





©BOOGYLOU.

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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Sep - 16:16








Who are you really?
Harry & Meredith & David & Vincent & Katherine



Je tremblais. De peur, bien sûr, mais peut-être aussi de beaucoup d'autres choses que je ne parvenais pas encore à identifier. J'entendais parler de ce qui semblait être, je le crois, des souvenirs. Étais-ce les nôtres? N'étais-ce que des histoires... Je parvenais si mal à faire la différence entre la réalité et les histoires. Aurais-je seulement su reconnâitre un de mes propres souvenirs et le différencier de mes inventions démentes? Je tenais au creux de mes mains un papier qui racontait quelque chose. D'horrible peut-être, mais bien peu face à ce que mes oreilles percevaient. Un chien, mort? Voilà qui atteignait mon coeur et me peinait, sans que je ne puisse l'expliquer. La compassion surement. Une compassion que j'avais tellement développé durant mon temps dans cet endroit que j'en étais venu à faire des malheurs des autres mes propres malheurs. J'oubliais qu'une histoire qui m'était raconté n'était pas la mienne. J'oubliais tant de chose... mais le pire était bien sur que j'oubliais que j'avais cette tendance à oublier. Une ironie du sort qui détruisait ma vie à petit feu.

Je ne vis pas la toile dont parlait David, j'avais à peine entendu ses mots. Je n'aurais osé l'approcher pour lui poser des questions, puisqu'il s'était approché de cet homme. Je n'avais pas souvenir de son nom et c'était mieux ainsi. Le souvenir de son visage par contre m'était impossible à oublier. Pourtant, en m'éveillant dans cette salle, je ne l'avais pas reconnu immédiatement. Pourtant à cet instant, je savais qui il était. J'évitais son regard comme la peste. Je me tenais toujours loin de lui. Vu son mal intérieur, j'espérais qu'il m'oublie, qu'il fasse de moi un fantôme dans un coin de la pièce. J'avais toujours si peur et je tenais ce papier dans ma main comme mon salut contre celle-ci. Quand il hurla, demandant à ce qu'on lui lise le contenu du papier qu'il l'intéressait, je me refermais sur moi-même, me retrouvant accroupie près du sol. Je gémissais d'effroi, retrouvant dans ma tête les échos de cette voix. Une voix qui me rappelait la violence et la souffrance. Il me semblait à l'entendre que mon ventre commençait à brûler, piquer... ainsi que mon bas-ventre.

Peut-être pour me faire oublier, pour me créer de nouveaux souvenirs, je rouvris mon papier et en relus le contenu. Le marmonnant à voix basse cette fois :

«Une bouteille... Une autre... J'ai soif... Vides... Voler ou ne pas voler....»

Et je le répétais, toujours en marmonnant, comme si cela avait été un charme ou autres sorcelleries. Je voulais me sortir de cet enfer. Me sortir de cet angoisse qui me tenaillait. J'en venais même à me perdre dans les mots et à me dire que j'aurais voulu boire. Boire pour noyer toute mon existence.

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: ''Who are you, really?'' [Fini] ''Who are you, really?'' [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Sep - 0:17


Who Are You Really ?



Mon cœur saigne, brûle de cette haine flagrante qui était la mienne. A l'intérieur de mon être, une tempête de sang. Je bouillonne et ma tête s'empreint d'une migraine sale. Lâchez-moi, souvenirs. Abandonnez-donc mon cadavre pervers au bord d'une fosse à viande. Sombre et décadente, au fond de moi se précipite le gouffre d'une ancienne mémoire. Un corps gêlé ne ressent rien d'autre que de la douleur. Le mien s'arrange d'une intense rivière de feu. Je n'avais pas voulu crier. Je ne l'ai jamais voulu. Mon souffle s'emporte et avec lui le rythme de mon myocarde. Il s'épuise et s'acharne, tapant inlassablement dans mon organisme avec colère. Je reste dans un silence meurtrier, celui qui tue plus qu'il soupire d'apaisement. J'affronte ce glacial moment de peur où plus rien ne respire avec un aplomb relatif.

Grattant la surface démise de cette tête qui n'avait pas plus de raison que de pitié, mes yeux se brouillent. Aloïs. D'un enfant sans aucun ami, ne possédant comme allié qu'un frère envahissant malgré lui, j'avais acquis un véritable confident. En la personne de cette bestiole de poil, bâtard de sang pur. Tout me revenait à la mémoire, avec plus de puissance encore que si je les avais vécu la veille. Cette sensation de la vie qui s'échappe de son cœur. Ce dernier se brisant entre les plumes du désespoir. Ne montrant aucune pitié à la sincérité frêle d'un enfant de six ans, confronté au premier cadavre de sa vie. Expérience douloureuse d'un enterrement qu'on ne fut autorisé à voir. La découverte, quelque jours plus tard, d'une tombe fraîche au coin d'un jardin. Le cœur qui se vide. Jamais mon corps ne m'était paru si froid, si invisible, si inexistant.

L'homme prononce alors les mots de son papier. Les souvenirs reviennent, me brûlent, me déchiquètent l'esprit. La tête baissée, je fermais mes yeux pour ne laisser aucune larmes retombés sur le sol. Ce papier était bien le mien. Ce souvenir qui était écrite à l'encre de la peine était le mien. Je ne comprenais pas pourquoi il était ici, adressé à moi qui ne l'avait jamais oublié. Mais il était là. Ce petit corps si doux, aux yeux si joyeux. Le premier seul véritable ami que j'eus de ma vie. Mort. Il était mort et je ne pourrais jamais rien changer. Ne restera plus en moins qu'un vide incomplet. Une âme désespérée. Cette tristesse vaine effleure chacune des plaies intérieurs de mon âme. Cette mise à nu de mes blessures accéléré la température de mon corps, j'hume la colère qui s'en échappe comme volute de fumée. La tête basse, je n'avais pas remarqué que le jeune homme s'était avancé jusqu'à moi. Ses paroles me coupèrent dans toutes mes réflexions. Une allumette dans le vent tombant dans une coupole de gaz. Je redresse ma tête, une implacable surprise défit mes traits. Comment ose-t-il ? Avec une lenteur toute froide, je me pose sur mes pieds afin d'étendre toute ma silhouette de mante religieuse au dessus de sa misérable personne.

T'as pas à le savoir, bâtard. Un problème ? Tu veux te venger ? Me tuer ? Vas-y. Te gêne pas.

Oui. Ne te dérange surtout pas. Je sens dans tes yeux toute la joie sadique à me voir ainsi mis dos au mur de mes propres émotions. C'est insupportable de voir un miroir parfait de ses propres émotions de haine dans le regard de quelqu'un. Ainsi, je vois que le petit homme n'est pas si innocent que ça. Serait-ce par ma faute ? Voilà enfin une délicieuse victoire. Mais voilà encore que le souvenir d'Aloïs revient à mon esprit. Le regard de l'homme se fait plus insistant, mon corps frémit. Mon cœur accélère. Putain, arrête de m'observer comme ça. Je ne te dirais rien, tu n'en vaux pas la peine. Si tu meurs d'envie de me tuer, mais fais-le ! Du poignard le plus rouillé, arrache à mon visage ces yeux qui t'ont vu soumis à mon sexe, dessine sur mes joues le sourire qui ne verra plus jamais le jour. TUE MOI BORDEL ! Si tu ne le ferais pas, je le ferai. Je te tuerai. Toi et tout ce qu'en moi tu as fais rennaître par la simple lecture de ce parchemin. Tu ne payes rien pour attendre. Comme j'aimerai pouvoir te donner le quart de la souffrance qui me traverse à cette seconde, cette sensation d'être perdu sans corps dans un univers où l'on se sait haïs de toute part sans pouvoir rien y changer. Ce lieu où les rêves sont brisés, cette endroit où les sentiments sont aussi morts en dehors qu'en dedans. Je me sens glacée de désespoir, bouillant de rage. Mes yeux baignent dans les larmes, mais mon visage est de pur haine factice. En réalité, je voudrais mourir.  


©BOOGYLOU.

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