De plus en plus curieuse cette petite fête… Non seulement personne ne savait comment il était arrivé là, mais en plus, personne ne voulait être là. A ce que j’en juge, il y avait pratiquement toutes les espèces présentes ici mise à part les gardiens et les brutes. Il y avait même une femme-fantômes non loin de moi que je n’avais pas encore remarqué jusqu’à présent… D’ailleurs, depuis quand les fantômes peuvent-ils être endormit ? En tout cas, la première parole qu’eut cette satanée morte faillit bien me faire sortir de mes gonds. Comment pouvait-elle demander à partir et nous laisser ici ?! Tchhhh… Saleté. Elle disait cela comme-ci nous étions venu de nous-même sans compté que si j’ai connu cette fête un jour, je ne m’en souviens même plus.

Un autre homme s’est levé non loin. Il avait l’air vraiment bizarre celui-là… Rien que par cet air étrange planant sur son visage et ce fut lorsqu’il se mit à parler que je compris que lui, il lui manquait vraiment une case. Probablement un autre Dément. Il parlait de seaux… Mais de quel genre de seau ?... Bon, mieux valait ne pas chercher.

C’est alors que je remarquais enfin un visage familier dans ce petit comité. David était là lui aussi ! Il était venu se placer à mes coté et demanda alors afin de demander au vieillard ce qu’il avait pour nous… Je ne sais pas si rentrer dans son jeu était une bonne solution mais, il avait raison, ça valait le coup d’essayé. Cela me fit bizarre de le voir si ferme, si sérieux et si mature lui qui avait tellement l’air d’un enfant fragile à notre dernière rencontre. Il me sourit alors, sourire que je lui rendis en dévoilant un de mes crocs malgré moi. Il avait mon soutient et je savais que je pouvais compter sur lui aussi pour m’aider.

Il semblerait que la technique de David ait marché ! Le père noël lui répondit. Bon, d’accords, la réponse ne fut pas très pertinente mais au moins, nous étions fixés. Ce cinglé n’allait pas sortir de son jus aussi facilement. Finalement, les réponses impertinentes semblaient vraiment être monnaie courante chez lui mais, au moins, il m’avait répondu. Récompensé les enfants sages et punir les vilains… Ce fut la phrase que je retins le plus de son discours. Je n’aimais pas cela, mais alors pas du tout. Je n’aimais pas non plus le regard qu’il porta à David et cela me fit froncer les sourcils.

C’est alors que le gros personnage se mit à hurler vers l’arrière de la pièce. Par reflex, je fis reculer légèrement David de peur qu’il ne vienne s’en prendre à lui mais il n’en fit rien. Il gueulait après l’homme qui m’avait heurté à mon réveil. Ce dernier avait probablement paniqué et cherchait à présent de sortir, en vain. Bon, cela confirmait mes craintes. Si nous voulons tous sortir en vie, il nous faudra alors obéir à ce fou et se tenir à carreau. D’ailleurs, il demanda alors un volontaire. Ce fut une petite femme que je n’avais jusqu’alors pas remarqué. Elle se proposa, la voix tremblante, ayant visiblement peur. Merde… C’est moi qui devrais y aller. Je me tournais légèrement vers David… Le grand homme aux seaux l’avait enlacé. Je ne pus m’empêché de sourire. Si la situation n’était pas si grave, j’aurais probablement éclaté de rire… Sacré David. Un vrai tombeur auprès des hommes. Mais bon, au moins, il y avait quelqu’un prêt à l’aider. Je ne connaissais pas ce type, mais il ne semblait pas vouloir de mal à mon protégé donc, je pouvais alors les laisser tous les deux sans avoir peur pour mon scientifique préféré. Lorsque la volontaire passa à côté de moi, je vins alors prêt d’elle et lui murmura :

« Vous n’êtes pas obligée d’y aller seule… » Je repris alors d’une voix assurée vers l’homme en rouge : « Moi aussi s’il vous plait. »

Je me tenais donc aux cotés de la jeune femme. Je dois avouer que je respectais son geste car, malgré tout, elle avait fait le premier pas. J’espérais qu’elle ne m’en veuille pas de m’être jointe à elle car, après tout, j’imaginais bien que des enfants à noël se battraient presque pour ouvrir leurs cadeaux en premier. J’ignorais à présent totalement la femme fantôme qui semblait se fiche totalement des autres. Evidemment, quand on est mort, on n’a plus rien à perdre… Bon sang, j’avais envie de lui coller une belle baffe si seulement je pouvais toucher son ectoplasme sans passer au travers… Enfin, je réglerais cela plus tard.