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-What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini]

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Elizabeth C. Dieron
admin mélanophobe et sataniste
Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév - 11:00











Elizabeth C. Dieron – Felix J. Adler

What was his crime?
Foolishness.


Simple spectacle de désillusion. Ce baiser dont elle aurait pu avoir tant peur, au vu de sa nature profondément chaste, il ne l'effrayait plus dans le constat que ce n'était pas un baiser d'amour, mais uniquement le don pour avoir la paix. Pourtant, la texture de ce contact était bien plus étrange et singulier qu'elle n'aurait pu l'espérer. Ce n'était bien particulièrement délicieux, au contraire. Mais ce n'était pas totalement désagréable. C'était...rassurant. Oui, rassurant! Voilà le mot! Si seulement elle avait pu avoir une plume et un parchemin dans le coin, elle l'aurait écrit pour mieux s'en souvenir, pour ne plus jamais l'oublier. Cette peur de ce dernier sentiment était bien trop ancrée en elle pour qu'elle puisse oser le risquer à nouveau. Oublier. Finirait-elle aussi par oublier la sensation de ce baiser sur ses lèvres? Il y avait fort à parier, malheureusement. Doucement, ses pas s'arrêtèrent de prendre rapidement le chemin de la fuite. N'était-ce pas précisément ce qu'elle avait refusé de faire auparavant? Fuir? Non, c'était définitif ! Si leur chemin devait arrêter de se croiser, cela ne serait pas de sa faute. Elle stoppa donc ses pas, maigre danse de veloute. Se retournant alors, la douce au regard de fer croisa ses bras et regarda dans une direction aléatoire, mais proche du cinglé à la mèche blanche.

Elizabeth: Vous avez eu ce que vous vouliez, maintenant faites ce que vous voulez, mais je ne fuirai pas.

Non. Dieron ne fuirait pas, elle n'était pas de ce genre. Pas de la fuite. Pas de la peur à l'état brute qui détale comme un renard dans les sous-bois. Elle n'était que le loup capable de réussir. Son menton se leva légèrement avec une fiertée qu'elle essayait de ne pas cacher. Oui, car elle venait quand même d'embrasser un parfait inconnu. Chose qui n'était pas du tout dans ses manières. Elle aurait pu sérieusement s'en vouloir, si la sensation n'avait pas été complètement nouvelle et différente de ce qu'elle avait pu penser au départ.




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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév - 12:35





Felix, toujours les yeux dans le vague, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer, la regarda, impuissant. Que pouvait-il faire de plus ? C'était elle qui l'avait saisi pour l'embrasser. Il n'avait rien choisi. C'était elle encore qui l'avait décidé, elle qui avait la maîtresse de l'instant. Lui, l'avait juste subi. Ou en avait-il profité ? Parce qu'il fallait l'admettre, ce baiser lui avait réchauffer le cœur et aussi bien le corps. Oh, ce n'était que physique, il n'y avait pas à se leurrer. Il aimait toujours Amy et l'aimerait toujours. Mais alors, pourquoi ne pouvait-il tout simplement pas oublier ces lèvres sur les siennes, comme si il en voulait encore ? Petit à petit il sentit ses muscles comme se détendre de déception. Et il n'en savait pas la raison. Puis, il eut de nouveau froid. Assis sur le sol froid et le dos appuyé contre la porte du placard, il ramena mécaniquement ses genoux contre lui. Il la regarda s'arrêter, puis se retourner. Comment cela, elle ne fuirait pas ? C'était elle qui semblait vouloir quelque chose qu'il ne pouvait lui donner pour la simple et bonne raison qu'il ignorait ce qu'elle désirait. Il aurait voulu l'aider... vraiment...

Il se releva sans trop savoir pourquoi. Cependant il se tint toujours appuyé contre le placard pendant quelques secondes. Il n'avait pas envie qu'elle parte. Il n'avait plus envie d'être seul. Il n'avait plus envie d'avoir froid ni d'avoir peur dans l'obscurité de ces couloirs. L'union fait la force dit-on. À deux, toutes les épreuves semblent être moins éprouvantes. Non, elle devait rester avec lui. Amy, elle, ne pouvait pas. Il avait désespérément besoin de quelqu'un et ce n'était pas ce putain de moineau imaginaire qui pouvait remplir cette tâche. Alors, il s'approcha d'elle, un peu trop lentement à son goût. Il s'imaginait bien, le teint blafard, une main légèrement tendue vers elle pour la retenir, incapable de prononcer quoique ce soit. Il devait avoir la tête d'un cadavre ambulant. D'un cadavre profondément désespéré. Il devait faire peur. Mais en songeant au baiser que la jeune femme lui avait donné, il sentit une chaleur ancienne, presque oubliée, réchauffer ses joues grisâtres. Il inspira profondément, n'arrivant pas à croire l'envie qui montait en lui et lui serrait les entrailles. Cela faisait tellement longtemps que cela en était presque douloureux. Il voulait... Il voulait juste... Mais c'était purement physique, rien d'autre. Oh Amy, pardonne-le...

Oui, il avait besoin de quelqu'un. Il avait besoin de ce contact que l'inconnue lui avait si subitement offert. Le seul toucher qui semblait avoir ranimé une vieille et faible flamme d'espoir en lui. Il ne put s'en empêcher, c'était la seule à laquelle il pouvait s'accrocher encore en ces jours. Il la saisit alors par le poignet et l'attira contre lui. Puis, il ne réfléchit même pas et l'embrassa de nouveau, passant une main dans le haut de son dos. Il savait qu'elle allait le repousser, mais il avait juste besoin de sentir quelqu'un contre lui. De sentir une chaleur humaine plutôt que la glaciale rigidité d'un cadavre. Car oui, la dernière chose qu'il avait serré dans ses bras, c'était la dépouille de son épouse. Les yeux clos pour retenir les larmes du souvenir d'Amy, il ne retira pas ses lèvres. Purement physique. Ce n'était qu'un geste dans le but de se redonner de quoi aller de l'avant, continuer. Non, Amy, il ne te trompait pas. Il ne te tromperait jamais. Il avait juste besoin de se rassurer... De chasser sa peur, sa crainte, sa fatigue, ton manque... C'était le seul moyen qu'il avait trouvé... Oh, je suis sûre que tu le comprendrais.

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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév - 14:02











Elizabeth C. Dieron – Felix J. Adler

What was his crime?
Foolishness.


Un baiser, c'était tout ce qu'elle lui avait offert contre la certitude d'avoir la paix, une paix relative certes, mais déjà bien trop comparé à tout ce que cela voulait signifier pour elle. Si un baiser était le prix de sa vie, alors qu'importe, ce n'était pas de trop. Elle n'avait pas envie de s'étendre davantage sur le sujet. De toute façon, personne ne l'attendait au delà des couloirs froids de ce manoir. Ni famille, ni véritables amis du passé, ni amour...non, surtout pas d'amour. Le seul qu'elle avait désiré était bien loin d'entre ses murs, mais c'était pourtant bien le seul dont elle restait violemment amoureuse. Qu'importe ce petit gringalet à la tête cadavérique qui se trouvait en face d'elle, Morgan avait toujours été le seul dans son esprit depuis l'instant où leurs regards s'étaient croisés dans ce fameux égout. Ce même d'ailleurs où elle avait rencontré Felix, mais apparamment, il avait complètement changé. Combien de temps ne devrait-il s'écouler avant qu'il ne change à nouveau ? Elizabeth n'en avait pas la moindre idée, mais elle n'avait pas non plus réellement envie de le savoir. Ce n'était qu'une perte de temps, et dieu savait uniquement combien de temps ils perdaient tous dans ce manoir, au fur et à mesure qu'ils perdaient la notion de jour et de nuit, d'époques et de périodes. Peut-être finissaient-ils par en devenir immortels, perdu dans ce sablier de perles noires.

Mais voilà qu'il s'approchait de lui, non...non, pas encore ! Elizabeth sentit la peur grimper dans son dos à la vitesse de la lumière, quand bien même elle n'existait plus en ce lieu. N'approche pas, stupide créature complètement folle à lier ! Elle n'eut pourtant assez de vitesse pour l'arracher à son étreinte, alors qu'il lui saisit son poignet sans qu'elle ne put faire le moindre geste. Son visage faisait peur tant il était fixe, tant ses cernes macabres auraient pu faire précipiter les ténèbres de la nuit. Mais Elizabeth ne bougea pas, pas plus qu'elle ne tenta de se libérer quand il l'embrassa une seconde fois. Plus passionnément. Il faut dire, le premier baiser, la romancière le lui avait offert d'une manière parfaitement froide, sans aucun ressentiment autre que le dégoût. Mais celui-là...était bien différent. Il y avait, caché sous les replis de sa peau, une soif amère, comme couverte de larmes. Une soif d'envie. De la précédente froideur qu'elle avait ressentit, c'était tout une différente chaleur qu'elle voyait parcourir son corps à présent. Le sien...son baiser à lui paraissait plein d'humanité...quelque chose qui lui avait terriblement manqué pendant ce temps. Même le comportement de Morgan envers elle n'avait eu rien d'humain lors de leur dernière rencontre. Rentrer dans sa propre chambre...la narguait de sa présence...pour ensuite s'enfuir malgré ses larmes...c'était passablement inhumain. Mais...il était toujours...le... Sans autre pensée qui bloquait son esprit, elle sentit les mains de Felix la parcourir dans le dos. Elle fronça les sourcils, fermant les yeux, ne parvenant à conserver son calme.

Pourtant, ses sens se firent doux, perdant tout sens de la réalité dans une délicate propension à se disperser dans l'imaginaire. Morgan... Des soupirs dans sa tête prirent le pas à des raisonnements plus poussées. C'était dans les bras de Morgan qu'elle avait envie d'être, mais celui-ci s'était refusé à elle avec plus de convictions encore que ne l'aurait fait aucune des créatures les plus terribles et les plus monstrueuses de ce manoir. Mais...non...elle ne pouvait, elle ne voulait...cela ne pouvait se passer comme ça... Ses mains passèrent à son tour dans le dos de Felix alors qu'elle sentait ses propres lèvres s'avançaient un peu plus vers ce corps. Non ! L'une de ses mains se plaça sur les cheveux de son impertinent interlocuteur, l'autre sur son épaule. D'un coup sec, elle tira sur ses cheveux sombres pour retirer son étreinte de sa bouche et fit de même avec l'épaule pour écarter son torse de sa poitrine tout en s'écriant brutalement :

Elizabeth : Je vous ai déjà donné ce que vous vouliez, cela ne vous suffisait pas ???!!



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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév - 16:24





À son grand étonnement, le baiser se poursuivit. Il sentit brièvement sa nervosité entre ses bras et il la comprenait tout à fait. Après tout, lui aussi était nerveux puisqu'il ne savait même pas ce qu'il faisait. Tout ce qu'il cherchait, c'était de l'affection en fait. Son corps avait terriblement besoin de tendresse et le voilà qu'il embrassait presque de force une inconnue. Il y avait quand même des limites à la décence mais voilà qu'il agissait sans vraiment sans soucier. De toute façon, même si il ne se souvenait plus de tout, il savait qu'il n'avait jamais trop suivi les règles de la décence à la lettre. Son cœur se réchauffa un peu plus et accéléra légèrement et doucement quand la main de la jeune femme passa dans son dos. Il avait oublié à quel point un cœur qui battait ainsi pouvait être agréable. Les dernières fois où il avait sentit pomper son sang avec autant de hâte, c'était pour irriguer ses jambes pour pouvoir mieux fuir un Gardien... il y a quelques minutes auparavant même. Mais là, le battement était parfaitement différent. Délicieusement différent même. Il sentit ses muscles se déliaient complètement, l'âme commençant à être apaisée, l'esprit presque redevenu calme, voire serein. Non, il n'avait plus peur. Presque plus.

Mais la crainte revint brutalement, férocement, et lui mordit les intestins avec force quand il se sentit brusquement repoussé par l'inconnue. Oui, c'était parfaitement prévisible. Mais de nouveau seul entre les murs du hall d'entrée de cet infernal Manoir, il se recroquevilla légèrement sur lui-même et fit quelques pas pour s'éloigner de la jeune femme qu'il venait d'embrasser de façon parfaitement inappropriée. Mais que Diable lui était-il passé par la tête ? Qu'est-ce qu'il lui avait prit de faire cela, bon Dieu ? Oh mais la réponse, il la savait. Il avait complètement perdu l'esprit et le voilà maintenant qui roulait des pelles à des inconnues parce qu'il avait peur. Pitoyable. Grotesque. Pathétique. Oh, tu pouvais toujours t'excuser, imbécile, tu ne seras pas pardonné.

- Je suis vraiment désolé... Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

Un peu d'aplomb bon sang ! Que diraient les autres si il te voyait, Felix ? Aux yeux d'Amy, tu n'as jamais été vraiment très viril, c'était peut-être pour cela qu'elle s'est barrée, tu ne crois pas ? Si tu avais su affronter les problèmes avec plus de dignité plus que de te morfondre à chaque fois. Il y avait des moments où il fallait sévir Felix. Tu ne l'as pas fait à ces moments-là alors ne laisse pas partir celle-ci. Tu as besoin d'elle. Et peu importe si elle a besoin de toi ou pas, tu ne l'as laisse pas partir. Oh... Le petit dément se tenait maintenant la tête entre les mains, ses migraines fréquentes revenant à l'assaut de son crâne. Il inspira profondément avant que son regard ne se pose de nouveau sur celui de l'inconnue dont il ne connaissait toujours pas le nom. Il n'allait pas la laisser partir. Ou du moins, il ne voulait pas passer pour un faible. Il l'avait été durant trop longtemps et le voilà maintenant réduit au stade de vulgaire insecte dans ce Manoir. Mais il ne fallait pas sous-estimer une fourmi. C'était plus intelligent que ce qu'on le croyait. Les mains qu'il avait mis dans ses cheveux pour soulager ses maux de tête, il en profita pour essayer de recoiffer ses cheveux après que l'inconnue les ait tirés. Petite esquive inutile car il n'y avait visiblement rien à améliorer dans sa tignasse emmêlée et trop longue. Il releva fièrement le menton et tenta un sourire arrogant mais mal assuré. Oui, ce n'était pas dans son habitude de s'affirmer ainsi mais de toute façon, il n'avait plus trop conscience de ce qu'il faisait. Il avait l'impression que quoiqu'il dise, cela n'aurait aucun impact sur les événements futurs. Si cela se trouve, il était tout bêtement en train de rêver quelque part dans ce Manoir, voire peut-être même sur une table d'opération des Scientifiques. Autant profiter de l'instant présent et de n'en faire qu'à sa tête. Autant se foutre de tout et dire merde au monde. Autant s'amuser un peu même.

- Bof, j'ai connu mieux. Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais, mais vous ne pouvez pas lire dans mes pensées. Mais c'est déjà mieux que rien.

Il lui fit un sourire hautain et lui tourna le dos, se retrouvant de nouveau nez à nez avec l'armoire. Il eut subitement l'envie de frapper celle-ci pour une raison qui l'échappait totalement, mais après avoir jeté un petit coup d'œil par-dessus son épaule, il s'éclaircit la gorge et tenta de retourner d'un pas vif vers les couloirs du Manoir, même si il devait passer à côté de l'inconnue dont il effleura le bras.

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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév - 20:33











Elizabeth C. Dieron – Felix J. Adler

What was his crime?
Foolishness.


Elle s'était écartée de lui comme si son contact l'avait plus que brûler. Pourtant c'était bien là le cas. C'était si nouveau et tellement étrange qu'elle ne savait comment le décrire. Ce baiser qu'elle n'avait pas décidé était bien plus chaud et rassurant que le premier qu'elle lui avait concédé, celui-là n'était qu'un plus valu que pour la simple raison que c'était sans émotion. Juste du mépris. Celui-ci l'avait empli d'une telle douceur, ses doigts se mirent à trembler sur sa propre poitrine, cherchant à discerner un cœur qui battait plus vite que d'ordinaire. Ce n'était pas de l'amour, non. Tout ce qu'il y avait de pure sentiment chevaleresque en son sein n'était voué qu'à une seule personne. Quand bien même cette personne l'avait cruellement abandonné. Peut-être qu'il fallait à présent voir plus loin que la simple rancoeur de son esprit trompée. Changer de destinée, de ligne de cœur, peut-être même de pensée. Mais cela semblait si fou...non, elle ne pouvait pas espérer quoique ce soit de cet homme, ni d'aucun autres. Tous ici n'étaient que des trembloteurs qui n'avaient plus peur de leur ombre que de tout autre chose ici. Morgan ne manquait pas à l'appel quand il s'agissait d'avoir peur ! Mais quand il s'agissait d'être un homme et de venir réconforter une femme ! Là c'était une toute autre histoire. Elizabeth renifla maigrement, l'air aigre. Il y avait aussi ce gardien pour qui elle avait eu quelques inclinations mais qui n'avait toujours fait que jouer avec elle tel un chat pour une souris. Après tout, ça l'avait amusé quelques temps, mais elle devait à présent remercier le ciel d'être encore vivante et de pouvoir tenir autre chose dans ses bras qu'un linceul.

C'est alors que cet homme se mit à reculer, s'excusant. Oh, c'est bien ce qu'elle avait cru au départ...un être incapable d'avoir des couilles. Heureusement qu'elle pouvait parler de la sorte dans son esprit. Doucement, elle attendit autre chose que des excuses. Et c'est finalement ce qui vint. Felix prit un tout autre visage, une toute autre apparence, quelque chose de plus viril, de même plus sensuelle. Ce n'était pas étonnant quand on savait que c'était un dément, un fou qui n'avait aucunement sa place dans cet univers. Il la toisa de tout un mépris pour lui dire qu'elle n'était pas assez bien. Pas assez bien ? Son cœur se remplit de haine, comment ne pouvait-elle pas être assez bien ? Elle était quand même LA Elizabeth Catherine Dieron ! Personne ne pouvait lui arriver à la cheville, tout simplement ! Fronçant les sourcils, elle prit un air outré, ne sachant que répondre au départ. Il lui tourna le dos avant de revenir vers elle, frôlant son bras. Elle crut défaillir. Autant de suffisance. Ça la rendait folle. Peut-être pas dans le bon sens néanmoins. Elle ne supportait pas qu'on l'ignore ainsi.

Elizabeth : Vous osez dire que je n'était pas assez ? J'ai été juste... suffisante ?

Elle l'agrippa par le bras qui l'avait frolé, le ramenant en face d'elle avec plus que force qu'elle ne s'en serait découvert. Puis d'un coup violent, pris son visage entre ses mains et l'embrassa violemment, à plusieurs reprises, encore et encore. Ce baiser dura peut-être une minute où elle joua avec les lèvres glacés de cet interlocuteur impoli. Une terrible sensation se fit naître dans son bas-ventre, mais nullement dans son cœur. C'était quoi tout ça ? Cela n'avait aucun sens. Elle le lâcha brutalement, s'essuya les lèvres d'un revers de sa chemise et jeta un regard brûlant à Felix :

Elizabeth : Et là, c'était comment ?



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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Fév - 9:23





Il sentit son poignet se faire brusquement saisir par la femme qui lui vociféra quelque chose à la figure. Il avait l'esprit tellement perturbé parce qu'il venait de faire qu'il ne comprit même pas ce qu'elle lui disait mais une chose était sûre, elle n'avait pas apprécié si on se fiait au ton de sa voix. Mais la question était : mais qu'est-ce qu'elle n'avait pas apprécié, en fait ? Le baiser qu'il s'était permis de lui faire ou la remarque juste après ? Peut-être un peu des deux, mais c'était tout à fait compréhensible. Le poignet toujours dans sa main, il n'essaya pas de se dégager. Il aurait pu pourtant... Retirer son bras de l'emprise de l'inconnue et fuir mais... mais en fait, il ne le souhaitait pas. Tout simplement. Il restait donc là à la regarder son visage énervée avec un air impassible. De toute façon, il n'était plus vraiment lui-même, il ne savait plus exactement ce qu'il faisait, ce qu'il pensait, sans même soucier si c'était les bonnes choses à faire. Au point où ils en étaient tous... Puis, elle le lâcha. Et même si tout se passa très ensuite, il eut quand même le temps de se demander si elle allait s'enfuir pour de bon, car c'était bien la dernière chose qu'il voulait.

Elle lui prit ses joues froides et attira son visage. Oh, tout se déroula en une fraction de seconde mais Felix ne comprenait absolument pas ce qu'il lui arrivait que le temps semblait avoir ralenti pour lui. Mais le contact des paumes de la jeune femme sur sa peau était tellement agréable et réchauffant qu'il en ferma les yeux. Puis, elle l'embrassa de nouveau. Avec force. Et longtemps. Et tout finit de se mélanger dans sa tête. Son cœur semblait battre de nouveau comme avant, réchauffant l'intégralité de sa poitrine. Ses joues, aussi, prirent quelques degrés, tout comme le reste de sa peau. Oui, il se sentit brûler de nouveau d'un désir oublié ou plutôt d'une simple attraction charnelle. Oh mais rien de bien poussé... Juste de quelques baisers et de bras. Ce que l'inconnue lui offrait actuellement. En fait, elle semblait avoir mieux compris que lui ce que lui voulait... Il pensait n'avoir besoin que d'Amy mais en réalité, ses besoins avaient été beaucoup plus primitifs que cela. Mais qu'importe, il s'en moquait. Il était plus occupé à rendre son baiser à l'inconnue.

Mais, à son plus grand regret, elle finit par se retirer. Il chercha encore ses lèvres quelques courtes et rares secondes avant de rouvrir les yeux. Elle s'essuyait les lèvres, une lueur noire dans le regard. Comme si c'était lui qui l'avait forcé à l'embrasser...! Il ne put s'empêcher de sourire. Sourire de quoi ? De bonheur ? Non, il n'était pas spécialement heureux... Enfin pas sur le long terme. D'arrogance ? Pourquoi pas ? Après tout, son menton était relevé et contrairement à elle qui s'essuyait les lèvres, lui, léchait les siennes. Ou peut-être de joie tout simplement. Son cœur battait vite après tout et il n'arrivait pas à enlever le sourire sur son visage. Alors elle lui posa une question qui semblait d'une importance capitale pour Felix. Cependant, il ne prit pas son temps pour répondre et lâcha avec la plus grande des sincérités :

- Vivifiant...

Il se doutait que cela n'allait pas plaire à son interlocutrice. Elle pourrait croire que tout cela n'était en fait qu'un plan de drague à la con qu'il aurait monté de toutes pièces pour mieux se la faire, comme le goujat qu'il aurait pu être dans sa tête à elle, mais si c'était le cas, elle était bien loin de la réalité. À aucun moment, il n'avait pensé à une autre femme qu'Amy... Son cœur battait toujours pour son épouse même décédée. C'était peut-être pour cela qu'il n'était plus aussi vivace ces derniers temps... Peut-être qu'il se mourrait lui-aussi, un peu plus chaque jour, dans sa poitrine, ne faisant que garder ce corps en vie par instinct de survie, n'ayant plus besoin de lui faire ressentir quoique ce soit. Mais là, c'était complètement différent. L'inconnue l'avait bel et bien réveillé, ranimé, ramené à la vie, etc. Cependant, il détourna le regard, légèrement gêné. Ses yeux se posèrent mécaniquement sur la grande porte et ne put esquisser un petit sourire.

- C'est si bon de se sentir de nouveau vivant.

Il n'avait même pas fait attention qu'il avait dit cela à voix haute tant est si bien que son regard se reposa sur l'inconnue sans trouver quoique ce soit à lui dire. Il était tiraillé entre l'envie de la fuir, ayant peur d'il ne savait trop quoi et l'envie qu'elle reste à ses côtés. Non, décidément, il ne voulait plus être seule. Et il s'expliquerait avec Amy si l'occasion se présentait. Alors, timidement, il lui prit la main, se doutant qu'elle allait la retirer de toute façon, et tenta un nouveau sourire, quoique triste.

- Restez... S'il vous plaît...

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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Fév - 13:45











Elizabeth C. Dieron – Felix J. Adler

What was his crime?
Foolishness.


Ce baiser n'avait plus une symbolique de « prends le et fous moi la paix », c'était différent de tout cela. Elizabeth avait certainement du écrire des baisers dans ses romans, est-ce que cela voulait dire qu'elle en avait déjà vécu l'expérience ? Après tout, la bague qui se trouvait à sa main ne signifiait-elle pas qu'elle avait fait cela...et certainement bien plus encore ? C'était un terrain difficile pour la jeune romancière, car elle n'arrivait pas à se dire que ses bras avaient déjà commis des péchés. Sa propre âme lui semblait d'une pureté à toute épreuve, mais au fur et à mesure de ses exactions, elle se demandait. Qu'est-ce que le vrai péché ? Ou commence-t-il et quand sait-on que l'on vient de le commettre ? Ce baiser était-il juste une simple expérience, le don d'une femme exaspérée ou vraiment un péché ? Tant de questions dans sa tête, mais une seule chose était sûre et certaine. C'était que ce simple contact entièrement fou lui avait laissé une marque brûlante dans l'estomac. A bien y regarder, ce fou à lier n'était pas moche d'apparence. Certes, il était loin d'avoir la marque des nobles sur son visage qui était bien fatigué par les épreuves du manoir, mais il n'était pas inregardable. Non... il n'était pas du tout mal à voir, c'était déjà un bon point. Bon, il n'avait pas la magnifique beauté hypnotisante de Morgan, mais il avait déjà quelque chose. Elizabeth se remit les cheveux en place autour de son visage blanc qui avait finit par prendre quelques rougeurs au vu de ses acte.

Vivifiant ? Ça voulait dire quoi ça ? Comment la jeune femme devait prendre ce mot qui semblait à mi-chemin entre le compliment sincèrement rendu et l'arrogance d'un don juan ?! La douce commença à détendre les plis de sa jupe et à remettre les pans de son corset en ordre. Que tout cela l'avait déjà bien dérangé. Il fallait à présent savoir, devaient-ils se séparer ou continuer à survivre ensemble ? Elizabeth n'en avait pas la moindre idée. Après tout, il avait été la seconde personne qu'elle avait rencontré au milieu de cet enfer de pierre et de sang. La seconde après Morgan. Comme quoi les choses faisaient peut-être bien. Non, elle ne pouvait penser une telle chose, son cœur était encore obnubilé par cet homme qui l'avait abandonné. Peut-être juste qu'elle avait besoin de reprendre confiance en elle, d'être rassurée sur la délicatesse de son visage. Peut-être tout cela n'était qu'un test. Non. Surtout ne pas devenir paranoïaque, ce serait la dernière des folies.

Une parole s'échappa de sa bouche alors qu'il regardait la porte. Jusqu'ici, la jeune femme était perdue dans ses pensées pour savoir si tout cela était une bonne idée ou pas. Après tout, pour où ils en étaient. Elle n'avait rien à expliquer à personne, elle était parfaitement seule. Sans amis, sans familles. Qui pouvait en avoir ici ? Sans amour. Le seul s'était enfui. Elle n'était pas en tord. Et l'autre en face d'elle n'était pas mal et avait prouvé qu'il pouvait prendre les choses en mains, c'était une qualité pour laquelle elle sombrait toujours. Les mots de Felix entrèrent directement dans son cœur. Que c'était bon d'être à nouveau vivant. Oui...c'était vrai que ce baiser avait eu quelque chose de terriblement...nouveau et agréable. Quand bien même il avait été quelque peu échangé dans la violence et le mépris. A moins que ce ne soit …. la passion ? Parce qu'après tout, son cœur ne balançait absolument pas pour l'autre cinglé. Certes, il arrivait à toucher sa sensibilité par des mots aussi fragiles, mais ce n'était pas au point de faire pencher son cœur. Non, ça personne ne le pourrait. Personne d'autres. Sa main fut alors très délicatement tenu par Felix, et une question lui passa entre les lèvres. Une question auquelle Elizabeth n'avait pas vraiment de réponses, mais n'avait pas non envie de répondre non. Quelque chose de bien différent que tout était en train de prendre la jeune femme. Ce n'était pas une question de cœur non...mais alors...était-ce juste physique ? Mais ce n'était pas du tout le comportement d'une Lady comme elle ! Mais en était-elle une entre ses murs ? Non. Elle n'était plus rien qu'un souvenir. Un souvenir n'a aucune dignité. Elle ne serra pourtant pas la main, se laissant porter :

Elizabeth : Est-ce que c'est raisonnable ?

Son regard se fit vague et floutée alors qu'elle observait toujours avec mélancolie cette main qui avait saisit la sienne avec une telle envie. Avait-elle juste peur ? Oui, la peur avait du la reprendre. Fini l'effrontée Elizabeth. Il n'y avait plus que la chaste en elle qui commençait à se demander si tout cela n'avait pas été quelque impitoyables folies qui s'étaient emparée d'elle. Oui...elle devait êtr en train de...

Elizabeth : Est-ce que je deviens folle ?

Car le suivre était-elle une folie ? Suivre un fou, n'était-ce pas le symbole que l'on commençait à vraiment déboiter du ciboulot ? Elle eut un petit rire tout en portant la main qui n'était pas prise à sa joue puis elle frotta son visage. Elle était donc bien ici ? Ce n'était pas un rêve. Ni un cauchemar.



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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Fév - 11:58





Était-ce raisonnable ? En toute objectivité, tout dépendait. On ne pouvait pas donner une réponse précise ni complètement juste. S'ils voulaient avoir une chance de survivre dans les couloirs, voire même une opportunité de sortir du Manoir, ils auraient besoin d'être deux. L'union fait la force, comme on dit. Mais le fantôme d'Amy ne cessait de lui trotter dans la tête... ce qui était parfaitement normal quand on y repensait. Il aimait sa femme. Il l'aimait de tout son cœur, il n'en avait aucun doute mais ce dernier avait eu besoin d'une petite stimulation pour s'en souvenir. Mais il avait fini par se rendre compte qu'il était peut-être en train de faire une connerie en ayant proposé à l'inconnue de rester avec lui. Mais il avait cruellement besoin de quelqu'un. Et Amy n'était malheureusement pas à ses côtés pour le soutenir. De toute façon, à chaque fois qu'ils se croisaient dans les couloirs, ils finissaient toujours pas hausser le ton, régler leurs comptes et se séparer en boudant chacun dans leur coin dans le Manoir. Felix avait oublié à quand remontait leur dernière conversation mais il savait que, comme toutes les autres, ça avait fini par dégénérer. Et pourtant... Il l'aimait toujours et avait plus peur qu'elle, ne l'aime plus... Qu'elle soit passée à autre chose depuis longtemps... Mais que pour une raison inconnue, elle n'osait pas lui dire. Après tout, elle s'était barrée de la maison, l'abandonnant, qu'avait-il de plus à dire dans cet acte ? Et il se sentit de nouveau partagé. Car si il voulait retrouver Amy, la tromper n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire... Ni la meilleure façon de lui montrer son amour... Mais si elle était partie... autant la laisser fuir. Elle avait apparemment clairement eu envie de tourner la page. Pour ne le ferait-il pas à son tour...? Oh, migraine quand tu reviens... Il s'attendait presque à revoir ce maudit moineau revenir se poser sur son épaule pour le narguer. Non, il devait rester présent. Il devait rester lucide avec l'inconnue. C'était... capital ?

Est-ce qu'elle devenait folle ? Sûrement moins que lui. Lui était l'exemple même du type qui perdait pieds et commençait à se noyer dans les abysses de l'insanité pure. Cette folie dont sûrement peu de gens s'en sortait. Mais... pourtant... Il l'avait senti fuir quand il avait embrasser la jeune femme. Refaire surface. Le doute n'était plus permis, il avait désespérément besoin d'un contact, d'attention, de chaleur... C'était surtout la solitude qui tuait dans le Manoir, qui faisait disparaître la moindre trace de ce que vous étiez avant. Et vous ne devenez plus qu'une créature de ces couloirs. Une créature destinée qu'à assouvir ses besoins les plus primaires : se nourrir. Felix avait déjà vu certains déments les plus atteints se précipiter à la morgue pour manger ne serait-ce que quelques morceaux de viandes sur les cadavres... Mon Dieu comment en était-il arrivé à penser tout ça... La fatigue revenait sûrement de reprendre le dessus. Et la jeune femme qu'il avait embrassé attendait sa réponse probablement. Peut-être était-ce une question rhétorique mais pour rien au monde, il ne laisserait un silence s'installer.

- Nous... Nous le sommes tous... plus ou moins et moi le premier...

Il lui sourit tristement et se rendit compte qu'il n'avait toujours pas lâcher sa main qu'il serrait avec un peu plus force désormais. Mais il ne lui faisait pas mal. Il savait encore contrôler sa force... Il se risqua même à caresser le dos de sa main avec son pouce. Et Amy dans tout cela...? Alors qu'il regardait désespérément l'inconnue dans les yeux en guise de réponse, il retint un soupir de lassitude. Il aimerait bien avoir des réponses à ce qu'il devait faire, parfois...

- Au fait... Je ne connais toujours pas votre nom... mademoiselle...?

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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Fév - 15:17











Elizabeth C. Dieron – Felix J. Adler

What was his crime?
Foolishness.


Il est là, près de la jeune femme et celle-ci ne savait exactement quoi faire, que faire, quoi penser. Après tout, si ce bel homme avait envie de sa compagnie...pourquoi ne pas lui faire grâce de sa présence ? Ce baiser n'était qu'un défi, une sorte de jeu pour sortir de l'ordinaire. Pour sortir du quotidien de la peur et de la terreur qu'ils se sont tous inventé en eux. Ce n'était qu'un jeu physique pour sortir du malheur...oui ce n'était rien de mal. Rien de bien dangereux. Pourtant elle sentait au creux d'elle-même une sorte de peur. Une peur que tout ça soit contre l'instant de pureté qu'elle voulait garder en elle depuis le début de sa dite «renaissance». Non...elle ne devait pas penser à ce genre de choses. Après, est-ce qu'elle n'avait pas le droit à son tour à un peu de chaleur et d'amour ? Non...ce n'était pas quelque chose d'interdit, elle n'avait pas le droit d'être ainsi privé de tendresse par la simple action d'un homme peureux comme un chien qui n'était pas capable de lui montrer son amour, bien qu'il l'ait fait pendant des jours, des jours...à travers des lettres, juste des lettres. Elizabeth avait l'âme d'une romantique...mais là, c'était bien trop. Il l'avait abandonné alors qu'elle ne voulait rien d'autre que du platonique à ce moment, juste une présence près de ses hanches, assise à ses côtés. Maintenant, qu'importe le reste, plus jamais son cœur ne lui ferait subir une telle peine. Morgan serait le seul à y avoir la clé. Mais la main de Felix dans la sienne, alors qu'il la serrait davantage, la fit revenir à la raison :

Elizabeth : Ah, on m'embrasse sans savoir mon nom ? Moi je connaissais votre nom depuis bien longtemps.

Elle s'amusa à faire quelques pas autour de lui tout en gardant sa main serrer dans la sienne pour qu'il la suive du regard. Un sourire goguenard se dessina sur son visage délicat, oui tout cela n'était bien qu'un jeu, elle n'avait aucun soucis à se faire.

Elizabeth : Je suis Elizabeth Catherine Dieron, mais vous pouvez m'appeler Elizabeth...uniquement si je peux vous appeler Felix.

Elle lui sourit davantage et lui lâcha la main pour faire quelque pas, toute joyeuse, comme une enfant. Elle n'était plus toute seule, et c'était tout ce qui comptait pour le moment à son esprit. Bien que Morgan restait dans un coin de son esprit, elle ne pouvait croire qu'il la comptât un jour dans ses bras...il aurait toujours trop peur. C'était ridicule de croire le contraire. Bien qu'elle en aurait eu envie, dieu qu'elle en aurait eu envie. Mais il ne fallait pas non plus croire au conte de fée pas vrai ? On était tout sauf dans un putain de conte de fée...Elizabeth sourit, se mit à rougir à l'idée qu'elle n'était plus une enfant qui pouvait croire au conte de fée...oui, cela voulait dire beaucoup. Elle baissa la tête, presque honteuse. Pourquoi elle avait l'impression de faire la plus grosse erreur de sa vie ? Probablement parce que c'était le cas. Mais elle avait la brutale envie de vivre au jour le jour. De ne plus chercher à faire des plans sur la comète, car il ne fallait pas se leurer. Ils pouvaient mourir à toutes les secondes.



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MessageSujet: Re: -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] -What was his crime? -Foolishness ( Adler & Dieron ) [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 11:14





Felix la regarda avec un air insistant. Oui, il devait avouer que la jeune femme était fort jolie. Bien moins que sa Amy mais tout de même, il ne se lasserait sûrement pas de la regarder. C'est pourquoi ses yeux ne la quittèrent pas quand elle commença à tourner autour de lui. Quand elle le charia gentiment, il ne sourit pas. Non, il n'avait pas la tête à ça... Il était surtout en train de se demander ce que dirait Amy si elle le voyait tenir la main à une inconnue qu'il avait embrassée à plusieurs reprises, quelques secondes auparavant. Elle aurait probablement le cœur brisé et il le concevait tout à fait. Mais après tout, il ne recherchait avec cette inconnue que la chaleur de bras... Chaleur que son épouse ne pouvait plus lui offrir là où elle était désormais. Il ne lui ferait pas de la peine pour se venger de ce qu'elle a pu lui faire, non... Bien sûr que non... Même si elle lui avait fait vivre le pire des enfers, il n'avait pas envie de se venger. Pourquoi ? Parce qu'il était sûrement aveuglément amoureux. Et quand il embrassait la femme devant lui, il fermait les yeux, essayant de faire revivre les baisers qu'ils échangeaient autrefois, lui et Amy. Ce n'était absolument pas pour la tromper ou lui faire du mal... Il en avait juste besoin. Juste besoin d'un contact tendre entre ses murs glaciaux qui vous écorchaient les doigts dès que vous mettez la main dessus.

Elle s'appelait donc Elizabeth. Oui, ce nom lui disait bel et bien quelque chose bien qu'il soit toujours incapable de dire où et quand. Il la regarda lâcher sa main à regret. Il aurait tellement voulu que ce contact continue encore. Car oui, il avait décidément besoin de chaleur corporelle. Il le savait déjà, certes mais c'est en remarquant qu'il ne l'avait plus qu'il constatait son impitoyable sensation de manque. Il baissa tristement la tête et n'osa rien dire de plus. Il regarda vaguement les couloirs et repensant au Gardien qui l'avait emmené ici quelques minutes plus tôt. Il devait toujours être dans les parages et n'allait sûrement pas tarder à revenir. Il fallait bouger. Il ne tenait pas à mourir maintenant, même si cela pouvait le ramener auprès d'Amy. Mais non, il n'irait pas à la mort. Pas tant qu'il n'aurait retrouvé Emma qui continuait de courir quelque part dans les couloirs. Il reprit la main d'Elizabeth avec un sourire désolé sur le visage.

- Bien sûr que vous pouvez m'appeler Felix... Mais le Gardien va sûrement revenir, il ne faut pas rester ici...

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